Titre : Les Pierres Hurlantes
Tome 1 : Les voleurs de destins
Auteure : Lucie Dyal
Éditeur : Auto-édité
Nombre de pages : 508
Sorti le 7 novembre 2015
4ème de couverture :
« Dans le monde magique d’Hexavia, de banals rochers s’illuminent d’écarlate et hurlent aux oreilles des magiciens à proximité, sans que quiconque n’en comprenne la raison. Une centaine d’années plus tard, le royaume de Boicéande attend la naissance d’Aliandra, l’héritière présomptive. L’enfantement qui a pourtant été prédit sous la tutelle de la magie se déroule avec douze jours d’avance. Cette différence temporelle rend caduque la destinée qui lui avait été promise et empêche toute lecture de son nouveau destin. Mais dans son entourage, elle n’est pas la seule dont l’avenir annoncé ne se réalise pas. Nul ne se doute que ces épisodes inexplicables sont le prélude à de terribles événements. »
Mon avis :
Tout d’abord je remercie Livraddict pour m’avoir fait une nouvelle fois confiance et permis ce partenariat avec l’auteure Lucie Dyal.
Merci également à l’auteure pour sa charmante dédicace et le très beau marque-page.
L’histoire :
Le monde magique d’Hexavia est bouleversé par d’étranges phénomènes de mauvais augure … Des Pierres rouges hurlent aux oreilles des mages.
Des centaines d’années plus tard une jeune fée est promu marraine du futur héritier de Boicéande et doit par conséquent dater sa venue au monde et établir si c’est une fille ou un garçon. Miabella est certes jeune et pleine de doute mais elle s’acquittera de son travail, de sa mission à merveille. Malheureusement, la naissance arrive avec douze jours d’avance. A partir de cet instant, le destin de l’enfant est illisible et l’avenir qu’on avait annoncé aux époux royaux ne se produira pas… Que va t-il advenir de l’enfant ? Qu’arrive t-il à la magie d’Hexavia ? Un nuage sombre menace de recouvrir la paix fragile des États d’Hexavia.
Les personnages :
Miabella : C’est une jeune fée, promu au rang de fée-marraine. Elle doit apporter protection à sa future filleule, mais elle doit également lui attribuer des dons afin de lui permettre de briguer sa place sur le trône de Boicéande. Elle est intelligente et intuitive. Elle pressent le danger et le devance car elle sait que son rôle sera de courte durée.
Aliandra : l’héritière au destin voilé, au destin illisible. Cette jeune enfant est déterminée et persévérante… et supporte avec beaucoup de mal sa camériste humiliante et dénuée de sentiments… Elle est persuadée que son père ne lui dit pas tout au sujet de sa naissance, qu’il l’épargne car il la trouve trop jeune… mais elle n’en peut plus de ce carcan protecteur… Sa sûreté est en jeu et celle de son royaume en dépend également. Elle est jeune, plein de bonne volonté, mais elle sent … elle se sent limitée. Elle entre doucement dans l’adolescence et les questions sur sa naissance, sa marraine, son destin, ses aptitudes tournent en boucle dans sa tête…
Lisbeth : C’est la camériste d’Aliandra choisie par Célina sa Gràce la Reine. Elle est doucereuse, moqueuse, condescendante, humiliante, et pour le coup très très louche. C’est un personnage détestable…
Ferti : C’est un ménestrel sous couverture, enquêteur sur plusieurs faits magiques étranges pour le compte d’Argerave, la communauté de la Connaissance. Il a un don pour la désincarnation qui lui permet de voguer parmi les vivants sous forme éthérée… Ainsi il repère la magie cachée et espionne les vivants. Il est très doué et va découvrir un élément qui mettra en péril sa congrégation…
Il reste énormément de personnages dans ce roman qui ont une place déterminante chacun à sa manière.
La Plume, le Scénario :
J’ai eu beaucoup de mal à lire ce roman. Pourtant l’histoire me paraissait très attrayante.
Premier bémol :
Je me suis heurtée de plein fouet à l’écriture de l’auteure, très phrasée, très ampoulée qui va certes avec l’époque de son récit et la vie du royaume… mais pour le coup ça m’a freiné, ça m’a empêché de me plonger dans l’histoire. A force de très belles phrases, très bien formulées… je me suis perdue et ses longues phrases ont fait obstacle à mon imagination.
Deuxième bémol :
Les unités de mesure … ultra présente dans tout le récit et pour moi imbuvable… je m’explique … J’ai de nouveau buté sur ces mesures qui m’empêchaient d’avancer dans le récit… car sans cesse je devais retourner au début du roman dans le glossaire afin de convertir les unités de mesures parsemées dans le récit pour comprendre à combien de temps, d’heure, de jour, de cm, de poids faisait allusion l’auteure. J’ai trouvé ces unités de mesure trop compliquées et j’ai fini par abandonner la conversion au fil de ma lecture…
Troisième bémol :
Trop trop de descriptions longues … qui ne m’ont pas paru nécessaire à la poursuite du récit. Trop de détails sur les sentiments des personnages qui m’ont fait perdre le fil du récit par moment…
Bon j’ai quand même trouvé des côtés agréables à ce récit
1er +++ :
Le personnage d’Aliandra est attachante. C’est une personne, qui ne laissera pas les mauvais augures guider sa vie. Elle veut prendre en main son destin. Elle est volontaire, déterminée même si quelques fois je n’ai pas très bien compris pourquoi elle se laissait malmener … Elle est entourée de mystère, un épais voile. Mais on sent chez elle du potentiel, mais si parfois elle se laisse aller au pessimisme…
2ème +++ :
Cette enquête menée en parallèle de l’histoire sur le phénomène des Pierres Hurlantes. Avec Ferti le ménestrel et son compère Vex. Cette façon de se désincarner pour mener ses enquêtes était super intéressante à suivre.
3ème +++ :
On sent que l’auteure a beaucoup travaillé à la création totale d’un monde à part entière avec ses propres unités de mesures, ses traditions, ses énigmes et ses personnages complets.
En Bref :
Un style trop lourd pour moi, cette écriture a complètement entravé mon imagination.
Une histoire qui pourtant serait à mon avis très intéressante à suivre…
Dommage je suis passée à côté….