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Exposition collective « Regards sur Beyrouth » | Friche la belle de Mai – Marseille

Publié le 07 juillet 2016 par Philippe Cadu

Du 9 juillet au 21 août 2016 - Vernissage vendredi 8 juillet à 18h

http://www.lafriche.org/fr/Exposition collective « Regards sur Beyrouth » | Friche la belle de Mai – Marseille

Lieu : La Salle des Machines
Une proposition de Photomed

Artistes : George Awde, Giulio Rimondi, Lara Tabet, Bilal Tarabey

À l'Orient comme à la Méditerranée, on associe couramment la lumière intense du plein midi. De grands photographes se sont intéressés à cette pureté presque aveuglante. Ceux qui sont présentés ici (dans le cadre d'une prolongation du Festival Photomed à Marseille), et dont le sujet commun est Beyrouth, métropole

Exposition collective « Regards sur Beyrouth » | Friche la belle de Mai – Marseille
blessée et fascinante, ont fait d'autres choix. Leur ville ne vibre ni de chaleur ni de ce chaos qui caractérise le plein jour.

Exposition collective « Regards sur Beyrouth » | Friche la belle de Mai – Marseille
Horaires : du mardi au dimanche de 13h à 19h
dernière entrée dans l'exposition 1h avant sa fermeture
vernissage le vendredi 5 février à 18h

George Awde cherche la complicité d'une lumière jeune, matinale, pour restituer toute leur beauté à des êtres jeunes, trop tôt initiés à la cruauté d'un monde en guerre.
D'autres préfèrent explorer l'intimité nocturne de Beyrouth, comme si une autre ville, peut-être plus fidèle à son destin élégant et sensuel, redevenait visible à la tombée du jour. C'est cette ville qu'arpente et célèbre le jeune italien Giulio Rimondi. Lara Tabet, qui en connaît depuis toujours les moindres recoins, se glisse, attirant le regardeur avec elle, dans les
lieux secrets des rencontres furtives.

Exposition collective « Regards sur Beyrouth » | Friche la belle de Mai – Marseille

Bilal Tarabey (lauréat du prix Photomed Liban) a grandi loin de Beyrouth ; son itinéraire sensible est celui d'un retour, d'une redécouverte. Revenir au pays natal, au bord de la mer : n'est-ce pas le mouvement même d'Ulysse ? Jusqu'en ses formes les plus contemporaines, la culture méditerranéenne est fidèle à des affects que sut chanter, le premier, un aède aveugle d'il y a presque trois millénaires...


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