Quatrième de couverture :
Retiré dans la Drome et esseulé depuis le départ inexpliqué de son épouse, Pierre-Marie reçoit un jour une épaisse enveloppe contenant un manuscrit envoyé par l’une de ses lectrices, Adeline. Sans ouvrir le pli, il lui répond. Une correspondance s’engage, en cette année 2013, qui durera huit mois, de février à octobre. Au fil de leurs échanges, un lien intime s’établit. Ils composent librement, avec leur réalité, leur personnalité, leurs zones d’ombre. Ils s’inventent une vie. Car la leur s’est arrêtée quelques années plus tôt. Pierre-Marie et Adeline ont en effet une histoire en commun, mais qui ne leur appartient pas, et dont Pierre-Marie ne sait rien encore. Le mystère reste prisonnier de l’enveloppe expédiée par Adeline. Plus les lettres se précisent, plus elles effleurent la vérité qui dort dans ces pages… et des personnages depuis longtemps oubliés reprennent vie et entrent dans la danse.
Un petit roman très agréable. Un style que j’affectionne particulière : un roman épistolaire.
Un échange épistolaire s’amorce entre Pierre-Marie Sotto, écrivain inconsolable depuis la perte de sa femme et une certaine Adeline Parmelan, » grande, grosse, brune » qui lui a envoyé une épaisse enveloppe, qu’elle souhaite d’abord qu’il lise puis non…Un échange se construit entre les deux, tour à tour léger, puis sombre, plein d’humour et de tendresse.
Un autre échange aussi s’instaure, entre Pierre-Marie et des amis à lui. Des vieux amis à qui l’on peut tout dire, avec qui l’on peut se disputer, à qui l’on peut demander l’impensable…
Le roman se construit peu à peu, de façon légère, mais le climat installé fait qu’il est difficile de lâcher ce roman. On sent qu’il n’y a pas qu’un simple échange, qu’il y a quelque chose derrière tout ça… On le sent, on le voit venir avant d’avoir la révélation finale…
Un très bon moment vraiment.