Outre l'angoisse de la page blanche, il y a une autre peur qui anime les auteurs : celle de la solitude lors d'une dédicace en librairie ou sur un salon.
En effet, quoi de plus navrant que de voir un auteur, seul avec sa pile de livres, attendre qu'un lecteur vienne lui en acheter un et lui demander une dédicace ?
Si les gens ne s'arrêtent pas pour acheter son livre, cela ne veut pas dire qu'il n'est pas intéressant ou mal écrit. C'est simplement qu'ils ne savent pas de quoi ça parle, à qui ça s'adresse, et si ça peut leur plaire. Et du coup, ils passent à côté d'un bon moment littéraire !
Un auteur, face à sa page Facebook affichant au compteur 5 fans, dont 4 sont des membres de sa famille, et qui scrute chaque matin son compte en espérant que ce chiffre se soit multiplié par 100 dans la nuit comme par magie, est un peu dans la même situation...
Si les gens ne viennent pas spontanément " liker " une page, c'est tout simplement qu'ils ignorent qu'elle existe ! Et que la magie n'existe pas sur le web.
Aujourd'hui, face à la quantité d'informations et de contenus que l'on peut trouver sur Internet, les marques (et bientôt les auteurs !) ont compris que ce n'était plus aux internautes de venir à eux, mais bien à eux d'aller à leur rencontre. En les ciblant (traquant), via leur âge, leur sexe, leur lieu d'habitation, leurs centres d'intérêt, les sites qu'ils consultent...
L'accès à Internet a beau être (quasiment) gratuit aujourd'hui, cela ne veut pas pour autant pas dire que les actions pour communiquer sur ce média le sont ! Pour preuve, en 2016, les investissements publicitaires ont été plus importants sur le digital qu'à la télévision (
Plus de 1.6 milliard d'euros ont été investis au 1 er semestre 2016 par les marques pour communiquer. Un chiffre vertigineux, mais qui ne doit pour autant pas faire peur aux auteurs auto-édités qui souhaitent utiliser le web, et notamment les réseaux sociaux, pour se faire connaitre et espérer vendre leur livre.
Alors comment faire ? Rien de plus simple !
RDV dans le gestionnaire de publicité de Facebook (accessible en cliquant sur le logo F, en haut à gauche de votre page). Choisissez l'objectif " Avoir plus de mentions j'aime ".
En q
N'hésitez pas à mettre en place plusieurs ciblages " test ".
Puis, déterminez avec les soins les centres d'intérêt de vos potentiels lecteurs : auteurs, films, œuvres en tout genre proches de votre univers, mais aussi maisons d'édition, marques... Faites le tour de ce qui plait à vos futurs fans. Un conseil : ne ciblez pas trop large, car c'est la qualitatif qui compte !
1- Il s'agit d'un investissement, que vous rentab iliserez un jour via la vente de votre livre.
2- Vous êtes libre de stopper la campagne quand vous le souhaitez , si le coût d'acquisition d'un fan vous parait trop élevé par exemple, (en gardant en tête que le coût moyen pour un fan " qualifié " est de 1€) ou tout simplement parce que vous avez changé d'avis.
Enfin (et c'est la partie la plus importante, avec le ciblage), rédigez votre annonce (en respectant un maximum de 90 caractères pour le texte), et associez-y un visuel (sa taille doit être de 1200*444 pixel, et ne doit pas comporter plus de 20% de texte) .
Au sein d'une même campagne, vous pourrez tester plusieurs messages et plusieurs visuels, et voir quelles associations sont les plus performantes !
Retrouvez ici les règles des publicités pour acquérir des fans : https://www.facebook.com/business/ads-guide/page-likes/?toggle0=Photo
D'ici quelques jours, vous accueillerez de nouveaux fans sur votre page, et ce sera le moment de bien mettre en place votre stratégie éditoriale !
Bonne campagne !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble