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[Critique] Stranger Things S01 : douce madeleine de Proust

Publié le 26 juillet 2016 par Linfotoutcourt

Créée, écrite et réalisée (presque entièrement) par les frères Matt et Ross Duffer pour Netflix, Stranger Things nous happe dans un univers fantastique délicieusement old-school où références et originalité cohabitent parfaitement.

Au début des années 80, un jeune garçon disparaît. Ses amis, parents et forces de police enquêtent chacun de leurs côtés, et comprennent que le gouvernement joue avec des forces surnaturelles...

Référencée : enfants des eighties, les Duffer Brothers multiplient les hommages au cinéma et pop-culture fantastique. L'histoire (ou les références directes) et l'esthétique viennent de Spielberg et Donner, les enjeux et tensions horrifiques de Craven et Carpenter, le tout saupoudré de clins d'œil aux X-Men. Même la musique, électronique et synthétisée autour des classiques rock, nous plonge dans un plaisir coupable démodé.

Mais originale : Stranger Things ne brille pas tant par son scénario très lisible (ou non) et manichéen, que par son émancipation face à une tendance aux reboot. Suivant plusieurs arcs narratifs générationnels entremêlés (aventure enfantine, horreur adolescente, mélodrame maternel, thriller policier) la série réussie, avec un casting de haut niveau, à distiller en un ensemble cohérent cette étrange et mystérieuse ambiance retro.


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