The AI VC se veut le premier fonds de capital risque qui fonctionne grâce à l’intelligence artificielle. Derrière ce projet ludique, l’intelligence artificielle ne pourrait-elle pas transformer ce métier largement influencé par la data ?
En avril dernier, l’agence de publicité McCann Japon nommait une intelligence artificielle au poste de directeur artistique. Aujourd’hui, une initiative teintée d’humour nous ouvre les portes d’un monde où la décision d’investir ou non dans une jeune pousse est prise uniquement par la machine.
Depuis son site, The AI VC pose ainsi à l’utilisateur une série de questions relatives au projet qu’il souhaite porter. À l’issue du processus, l’intelligence artificielle rend son verdict en exposant le montant qu’elle est prête à investir. Chaque question est accompagnée de commentaires ironiques. L’interface n’est en réalité qu’un simple canular.
Blague à part, l’intelligence artificielle n’offirait-t-elle pas le potentiel d’optimiser le travail des analystes en fonds d’investissements en recherche de futures pépites ? Le métier de venture capitalist (VC) repose en effet fortement sur la data. Grâce à la quantité de données que l’intelligence artificielle est capable de maîtriser, elle pourrait permettre « d’aider dans les processus de screening de dossiers et de due dilligence approfondie », explique Reza Malekzadeh, associé chez Partech Ventures à San Francisco.
Toutefois, élever l’intelligence artifcielle au poste d’unique décideur ferait tristement oublier le facteur humain qui siège au coeur du processus de financement de start-ups. Un VC peut être conquis par un projet ou la personnalité d’un entrepreneur en qui il aura décelé un potentiel. Or ce ressenti ou « coup de coeur » ne peut être encore éprouvé par la machine !
Unlike my human counterparts, I work hard and play hard simultaneously, with no performance decrease #MondayFunday https://t.co/NET9cKtjUm
— THE AI VC (@theaivc) 18 juillet 2016
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