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La première fois que j’ai eu seize ans, Susie Morgenstern

Par Maliae

La première fois que j’ai eu seize ans, Susie MorgensternRésumé : " Pourquoi la beauté ne fait-elle pas partie des droits de l'homme ? " se demande Hoch, ainsi surnommée à cause de sa taille imposante. Et comment faire pour supporter les journées qui se ressemblent toutes, quand on ne rêve que d'amour absolu et de feux d'artifice ? Hoch, la narratrice de cette histoire presque vraie, est une guerrière douce, émotive, convaincue du triomphe ultime de la vérité et de la raison dans un monde violent, masculin et injuste. Ce livre raconte ses combats et ses amours, l'entrée dans le jazz-band du lycée, une fugue, des déboires et des merveilles, avec une émotion communicative et pudique, une inlassable passion de vivre.

Avis : Bon et bien si j'ai aimé l'écriture, et si d'habitude j'aime ce genre d'histoires qui part un peu dans tous les sens, sans s'arrêter à un seul sujet, qui visitent la tête d'un ou une ado, là j'avoue que j'ai moyennement accroché. Ça partait vraiment trop dans tous les sens, et la façon de raconter m'a paru bizarre parfois. Je me perdais entre le passé et le présent. L'adolescence peut être une période difficile, mais j'ai trouvé Hoch trop molle, presque. Au début je la prenais pour une battante, elle se laisse pas faire, elle est pas timide, elle veut rentrer dans le jazz-band quand bien même ils n'acceptent pas les filles, elle se bat pour quelque chose... Mais au fur à mesure de l'histoire, et bien elle se laisse juste porter. J'avais l'impression qu'elle faisait certains trucs " juste parce qu'il faut les faire " et non pas pour elle-même, ou parce qu'elle en avait envie.

Hoch m'a donc paru mollassonne, les sujets abordés m'ont moyennement plu, et si j'aimais certaines choses, notamment la relation de Hoch avec ses sœurs, beaucoup d'autres choses m'ont fait grincer des dents. La fin n'a absolument pas réveillé mon intérêt, j'étais plutôt " tout ça pour ça? ". Pourtant c'était plutôt bien partie, mais mon intérêt s'est essoufflé au fur et à mesure et je ressors de cette lecture plutôt déçue, car je m'attendais vraiment à plus et surtout à mieux.
La lecture n'était pas si déplaisante, mais je ne pense pas en garder un souvenir totalement impérissable.

Phrases post-itées : " Chez nous, chacun a le monde entier sur le bout de la langue, un tas de choses à dire se ruant vers la sortie et réclamant le droit d'envahir le terrain de vagues sonores. " " J'ai l'impression que la vie n'en finit pas de ne pas commencer. " " L'homme qui croit qu'il peut vivre sans les autres se trompe; et l'homme qui pense que les autres ne peuvent pas vivre sans lui se trompe encore plus. "
" "Et tu es belle à l'intérieur ", conclue-t-elle.J'ai sans aucun doute la plus belle vésicule biliaire, des poumons adorables, un foie féerique et des ovaires grandioses, quoique non encore en état de marche. "

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