Magazine Concerts & Festivals

Brussels Summer Festival ( day 1) - Heymoonshaker - Hooverphonic au Mont des Arts ( Bruxelles) le 5 août 2016

Publié le 05 août 2016 par Concerts-Review

Brussels Summer Festival ( day 1) - Heymoonshaker - Hooverphonic au Mont des Arts ( Bruxelles) le 5 août 2016

Brussels Summer Festival ( day 1) - Heymoonshaker - Hooverphonic au Mont des Arts ( Bruxelles) le 5 août 2016

Même pas 10' pour atteindre le Mont des Arts, nouvelles fouilles, rapides, sur scène Beautiful Badness termine son set, le groupe a encore pris de l'assurance et se retrouve dans le peloton de tête de l'indie pop bruxellois.

Ouch, daar is RickyBilly, faut essayer de l'ignorer, tu te coinces aux côtés de V7nce et d'une gentille gamine en attendant Heymoonshaker!

Andrew Balcon, un cousin de Giulietta Capuleti ( guitares, vocaux) et Dave Crowe ( boîte à rythmes humaine et boniments divers) , un cousin éloigné ( très) de Russell et fan de Henri-Georges Clouzot, ont créé ce projet en 2008 pour décider qu'ils feraient du neuf avec de l'ancien, ils ont baptisé leur style musical de beatbox blues et sont venus s'établir en France où le pinard est meilleur qu'au UK.

Fin 2015, ils ont enregistré une troisième rondelle intitulée 'Noir'.

Pendant plus d'une heure, ces jeunes gens ont mis le feu au bas de l'esplanade sous l'oeil bienveillant d'Albert 1er monté sur un Jolly Jumper docile.

70' d'un blues minimaliste, un voisin avait prédit que ce serait chiant, comme tout le monde, à l'issue du concert, il a changé d'avis. L'énergie, pour ne pas dire la rage, déployée, le sens de l'humour et les prouesses buccales de Dave, le jeu de guitare vicieux, sexy, cru et le chant âpre d'Andrew ont tenu le public en haleine de bout en bout.

Pas de setlist, un large condensé de leur dernier album, des extraits de 'Shakerism' et quelques reprises ayant subi un traitement abrasif, tel était le programme.

On ne peut pas t'assurer qu'ils aient ouvert avec 'Find myself a home', mais le jeu bluesy du grand Andrew et les bruissements de locomotive de son copain ont fait mouche d'emblée.

If you want us to make you happy, say 'Yes'!

Yes, gueulent les concitoyens de Tintin.

C'est reparti pour un blues/boogie pendant lequel le beatboxer semble déboucher quelques magnums de Laurent-Perrier avec la langue.

Intro orageuse pour 'Heavy grip', un truc qui secoue salement.

Andrew ramasse une resonator, le tortillard démarre au ralenti, ' Wheels in motion' , des paysages de l'Amérique profonde défilent, tous les 89 miles tu croises une gare désaffectée, heureusement dans ton sac t'avais prévu une douzaine de canettes de Budweiser, elles sont tièdes, tant pis!

Pas de beatboxing pour la suivante, un folk blues traditionnel, puis retour à la normale, la machine complète le jeu de guitare, 'Take the reins' , le canasson est nerveux, faut pas lâcher la bride.

'Devil in mind' se trouve sur le premier album, le guitariste est revenu à l'électricité, Belzébuth apprécie!

Attention, mesdames et messieurs, danger, next one is full of sexyness, it's called 'Stoned'.

Après ce blues sensuel, c'est au tour de Dave de se taper un exercice solitaire, ne va rien imaginer de scabreux, une prestation renversante ayant subjugué la gamine à tes côtés, maman, pourquoi il crache le monsieur.

Avertissement, sexy song n°2, make sure you move your butt, 'MF45', un couac, un blanc non prévu, et une corde cassée, qui n'empêchent pas le guitariste de maltraiter son instrument.

Jouet de rechange, people, imaginez London, le Royal Albert Hall, en 1979, Led Zeppelin jouait ceci, 'Whole Lotta Love'.

Ouille, ça fait mal.

Après un message publicitaire, Dave te tend un album pour ta petite voisine, puis le duo attaque ' Feel love' décoré d'un extrait d''American Woman' de Guess Who.

Une pub électorale et une dernière salve bien crasseuse avant de prendre congé.

C'était la première grosse claque du festival, un concert des plus hargneux!

Hooverphonic

Les routes de Noémie Wolfs et de Hooverphonic se sont séparées au printemps 2015, quelques mois plus tard la bande à Callier/Geerts sortait un nouvel album ( In Wonderland) et reprenait la route avec un nouveau concept, fini la chanteuse phare, désormais ils seront plusieurs à assurer les vocaux.

Ce soir pas moins de dix-sept musiciens ont investi la scène , ce n'est pas la première fois que le band, qui a fêté ses 20 ans d'existence, tourne avec un orchestre, ce soir a ten string orchestra l'accompagnera.

Il faut saluer le travail remarquable de l'équipe son car le rendu en plein air de l'événement aura été magistral.

Hooverphonic 2016 = Alex 'Tintin' Callier, Raymond 'je ne dis rien, je joue' Geerts + David Poltrock aux claviers, Arnout Hellofs aux drums et trois voix, Pieter Peirsman de Slow Pilot; qui joue également le rôle de second guitariste, Nina Sampermans ( vue à l'AB avec son projet Ravvel) et Kimberly Dhondt.

Le groupe débute par une version méconnaissable et somptueuse de '2 Wicky' voyant Nina au chant puis Alex , en verve, comme d'habitude, se saisit du micro pour annoncer la suivante dans les deux langues nationales , un des tubes imparables et groovy du dernier CD,' I Like The Way I Dance', chanté à trois voix.

'God's gift' est précédé d'une longue intro avant d'entendre Pieter aux vocals.

Après trois titres tout le monde a pigé que le show est hyper au point et que l'alternance des voix ne nuit en rien à la cohésion de l'ensemble.

Hooverphonic est sans conteste bien placé pour briguer au titre de roi de la pop.

'Vinegar and salt', comme toujours, nous laisse pantois, le chant du jeune frontman de Slow Pilot touchant au sublime.

Co-écrit avec Luca Chiaravalli , le cinématographique 'Heartbroken', featuring juffrouw Dhondt ,en a brisé plus d'un!

Tu dis, Petula?

It was great!

Un violoncelle souverain entame 'Anger never dies', suivi par le catchy 'Boomerang' .

Alex se choisit un autre jouet dans son imposante collection, Nina reçoit le micro et attaque une version fragile de 'Eden' puis Kimberly est invitée à chanter 'Thin Line'.

'Happiness' se voit habiller d'un costume rockabilly tandis que 'Gravity' impressionne par sa majesté.

Rien qu'à l'intro, Bruxelles a reconnu 'Jackie Cane' et vibre avant de furtivement penser à Noémie pendant 'The night before'.

Notre prochain single sera 'Hiding in a song' et vous allez comprendre la raison pour laquelle je ne serai jamais chanteur, ne pas rire, a u b, je vous fais les choeurs... la, la, la, la... ta voisine, prof de musique à Thorembais, a ri.

Une guitare surf, une basse lourde et la chorale de la capitale, on s'amuse!

T'as toujours eu un faible pour 'Mad about you', ce soir, t'as à nouveau craqué!

'One two three' ...I got my mind set on you...

Incroyable le nombre de tubes composés par ce groupe!

Une once de funk, mensen?

' Badaboum'.

Font chier tous ces pseudo intellectuels qui nous bassinent avec leurs critiques, "c'est du commercial", c'est vachement bien foutu, point barre!

Le slow 'Amalfi' met un terme au set officiel, les 7000 spectateurs savent que Hooverphonic va revenir et auront droit au dessert et au pousse-café: ' Ether', une version magique, puis 'Sometimes' de 2002, chanté par Geike à l'époque, et devenu par la voix de Pieter a crooning song qu'Alex rapproche de Burt Bacharach.

Aan alle mooie liedjes komen een einde, uit de oude doos, 'You love me to death', beau comme une cathédrale gothique!

Hooverphonic sera bientôt aux Lokerse Feesten...

photos: jpdaniels et michel/concert-monkey

clip hooverphonic:v7nce


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Concerts-Review 35011 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte