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Souffrance et liberte au travail

Publié le 21 juin 2007 par Peaudeb

Nombre de penseurs du travail, héritiers de la culture judeo chrétienne continuent à penser que la souffrance au travail vient du fait que les individus sont paresseux et ne veulent pas travailler. Et cela arrange tout le monde, depuis Zola.

Aujourd'hui, alors que le travail ouvre à la fois  les portes de la consommation, donc du plaisir de faire, et de l'identité sociale, indispensable au plaisir d'être et d'être reconnu, cette logique me semble dépassée.

Tous les individus veulent un travail lucratif et épanouissant et sont prets à s'investir pour qu'il y a un vrai retour sur investissement. Ils veulent être les acteurs de leur travail. Ils veulent que leur souffrance ait un sens..pour eux. Il y a des plombiers heureux, des boulangers heureux..qui travaillent beaucoup..

Le retour sur investissement existe, si on en juge les profits des entreprises en bourse. mais il ne retourne plus au travail. (Du temps de Zola non plus direz-vous!).

Repensons la distribution, repensons l'organisation, repensons le retour sur travail ! Repensons les entreprises autogérées, repensons les coopératives, supprimons les intermédiaires, supprimons les actionnaires gloutons, retrouvons les entreprises familiales... Renforçons la gouvernance par les salariés.

Allons vers une France d'entrepreneurs.. Tous patrons !

Retrouvons l'élan de construction sociale d'après Guerre , revisité par la mondialisation. Adaptons nos auto-gestion à la nouvelle donne économique, faisons grandir nos syndicats et nos structures paritaires. L'écrasement des salariés est aussi le fruit de l'inadaptation syndicale, ancrée dans une lutte idéologique inadaptée et faible de son manque de formation au monde économique et à l'organisation des entreprises.


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