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Un “legal thriller” qui parle de misère, de pauvreté, de SDF

Par Citoyenhmida

En général, je ne lis pas - sauf exception - les best-sellers, ces romans que tout le monde a lus ou supposé avoir lus. Le feeling est mon principal guide en matière de lecture. Mais cette fois-ci je me suis laissé convaincre, mais pas par le nom de l'auteur John GRISHMAN : il est archi-connu et ses œuvres se sont vendues en millions d'exemplaires et ont été adaptées au cinéma avec un énorme succès comme LA FIRME (Tom CRUISE - 1993), L'AFFAIRE PELICAN (Julia ROBERT et Denzel WASHINGTON - 1993), LE CLIENT (Suzane Sharandon -1004) L'ASSOCIE (Whooppi GOLDBERG -1996).

J'ai été attiré par le titre du roman LA LOI DU PLUS FAIBLE et surtout par l'image qui figure sur la page de couverture de l'édition POCKET sortie en 2010 : une série de trois poubelles!

Un “legal thriller” qui parle de misère, de pauvreté, de SDF

Dès les premières pages, le roman vous prend et l'envie de connaitre la suite de cette prise d'otages pour le moins inhabituelle est vraiment prégnante!

Pourtant une fois le roman lancé, l'auteur s'embarque dans une suite invraisemblable, même pour le lecteur le plus indulgent, de situations où les états d'âme d'un jeune et talentueux, et bien sûr ambitieux, avocat d'affaires, face à la misère humaine.

Le seul et véritable intérêt de ce roman est la description que fait John GRISHMAN de la misère et du dénuement dans lequel vivent des milliers de sans abris et de sans travail, dans la capitale fédérale du pays le plus riche du monde. On ne s'imagine pas qu'une telle détresse puisse exister et cohabiter avec la présence des puissants et des riches qui font des USA ce qu'ils sont.

On découvre dans ce roman que le droit américain et les procédures judiciaires de ce pays disposent d'une branche spécifique appelé " DROIT D'INTÉRÊT GÉNÉRAL ". Les pauvres et les exclus américains, souvent des noirs, chômeurs, drogués, sans domicile, sans ressources fixes, peuplent les rues de Washington, à la poursuite des quelques droits que la législation américaine leur accorde mais que la bureaucratie leur dénie souvent

Des centaines d'avocats, souvent travaillant dans des cabinets prestigieux, consacrent quelques heures de leurs emplois du temps, très souvent surchargés, à défendre ces malheureux pour l'obtention de leurs droits ou pour le règlement de problèmes administratifs.

Il faut lire ce roman pour avoir une idée de cette situation terrible, très éloignée de l'idée largement véhiculée d'une Amérique, pays des droits, du travail et de l'égalité des chances!


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