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Repartis pour un tour de Kristan Higgins

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Blue Heron, tome 3 – Repartis pour un tour de Kristan Higgins

repartis pour un tour kristan higginsNombre de pages : 480 pages
Editeur :
Harlequin
Date de sortie : 18 mai 2016
Collection :
MOSAÏC
Langue :
Français
ISBN-10:
2280283352
ISBN-13:
978-2280283359
Prix Editeur : 19,90 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Le mariage ? Pas pour moi ! Voilà le credo de Colleen O’Rourke. C’est vrai, cette posture légèrement psychorigide a quelque chose à voir avec sa rupture, il y a dix ans, avec le beau, l’incomparable, le parfait Lucas Campbell. Une expérience proche du saut à l’élastique… mais sans élastique, que Colleen ne veut plus jamais revivre. JAMAIS ! Depuis ce jour, elle se contente de flirts sans lendemain, joue les entremetteuses pour ses amies et console les amoureux éconduits venus s’échouer dans le bar qu’elle tient avec son frère à Manningsport .
Alors que faire lorsqu’une urgence familiale ramène Lucas Campbell en ville ? Parce que, évidemment, il est toujours aussi beau, aussi incomparable, aussi parfait. Doit-elle fuir? Combattre? Se laisser tenter?

Mon avis :

Ce dernier tome de la série Blue Heron me tentait : un nouveau Kristan Higgins promet toujours une lecture réjouissante ! Bien que les personnages (héros du 1 et du 2) refassent leur apparition, il n’est pas indispensable d’avoir lu les précédents tomes pour entamer celui-ci, c’est une autre tranche de vie qui se narre : on est à Manningsport, et tout le monde connaît tout le monde, surtout quand on dirige le seul pub de la ville, le O’Connel, avec son jumeau.

Colleen O’Rourke est donc la barmaid du pub, et son empathie alliée à sa profession font qu’elle joue depuis toujours les cupidon pour ses amis, avec un succès certain, alors qu’elle-même a du mal à s’attacher sentimentalement, suite à une déception sentimentale douloureuse ancienne.

J’ai beaucoup aimé la première partie de ce titre qui alterne les situations cocasses (les leçons de séduction que Colleen donne à Paulina), les personnages baroques (monsieur Petrosinsky, le Roi du poulet, père de la précédente et Stan le modèle velu, sans oublier les ménopausées en voyeuses acharnées), l’entraide et l’esprit convivial qui règne entre les habitants, ainsi que les inévitables drames qui jalonnent la vie de tous les jours de cette ville.

Petit bémol, on aborde surtout les problèmes de couple (et non-couple) des parents des jumeaux O’Rourke, Jeannette et Pete, aussi pas de quoi s’étonner que Colleen soit réfractaire à l’institution du mariage, quand on a connaissance de son passé familial. Avec une mère toujours pas remise de la trahison de son époux, une belle-mère superficielle, un père égoïste au possible et une demi-sœur perdue au milieu, l’entente familiale est quelque peu malmenée et ne donne pas une image attrayante de l’amour toujours !

Attitude de rejet sentimental qui m’a étonné – au fil des souvenirs de Colleen – devant les sentiments profonds qui ont existé entre elle et Lucas Campbell, l’orphelin recueilli par son oncle. Mais le loup est de retour dans la bergerie, pour accompagner les derniers temps sur Terre de celui-ci, et la jeune femme n’a aucune intention de succomber de nouveau à son charme. Manque de pot, la lectrice que je suis n’a pas manqué de craquer pour ce ténébreux hidalgo (j’avoue un faible pour les beaux bruns), et son histoire familiale m’a touché, me le rendant immédiatement sympathique. C’est sans doute pourquoi j’ai eu du mal à admettre la rupture et les causes de celle-ci entre les jeunes gens, trouvant Colleen injuste envers Lucas. Je n’ai cependant pas plus apprécié l’attitude verbale du jeune homme et encore moins le fait qu’il ait – par un fâcheux concours de circonstance (appelé « hormones en folie ») – fermé la porte à tout espoir de réconciliation avec son amoureuse quand il s’est installé à Chicago.

C’est dans la deuxième partie du livre que j’ai renâclé : l’amour fusionnel qui refait surface entre Colleen et Lucas, je veux bien, mais l’impossibilité pour la jeune femme de résister physiquement aux atouts du jeune homme – alors qu’elle est plus mature, plus posée, plus sage… – m’a énervé à un tel point que j’avais du mal à continuer ma lecture. Heureusement, les aventures amoureuses loufoques des personnages secondaires, les drames intimes qui se nouent dans la famille Campbell et dans la famille O’Rourke aident à rester prise par le récit, impatiente d’en connaître le résultat.

Plus qu’une romance, ce livre m’est apparu comme une étude de la vie de couple, des écueils qui la parcourent, et des imprévus qui peuvent enrayer la machine si l’on n’y prête pas attention, la plume de Kristan Higgins rendant si bien cette atmosphère qui attache la lectrice à ses œuvres.

Donc, pas un coup de cœur, l’aspect sentimental m’ayant peu conquise, pour la relation entre l’héroïne et son Lucas (ces deux-là m’ont souvent tapé sur le système), mais un roman prenant où tout l’intérêt ne repose pas que sur le couple principal, ce qui me fait regretter que ce titre soit le dernier de la série, j’aurais bien aimé connaître les aventures de Connor, le jumeau de Colleen.

Très Bon

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Blue Heron, tome 3 – Repartis pour un tour de Kristan Higgins

repartis pour un tour kristan higginsNombre de pages : 480 pages
Editeur :
Harlequin
Date de sortie : 18 mai 2016
Collection :
MOSAÏC
Langue :
Français
ISBN-10:
2280283352
ISBN-13:
978-2280283359
Prix Editeur : 19,90 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Le mariage ? Pas pour moi ! Voilà le credo de Colleen O’Rourke. C’est vrai, cette posture légèrement psychorigide a quelque chose à voir avec sa rupture, il y a dix ans, avec le beau, l’incomparable, le parfait Lucas Campbell. Une expérience proche du saut à l’élastique… mais sans élastique, que Colleen ne veut plus jamais revivre. JAMAIS ! Depuis ce jour, elle se contente de flirts sans lendemain, joue les entremetteuses pour ses amies et console les amoureux éconduits venus s’échouer dans le bar qu’elle tient avec son frère à Manningsport .
Alors que faire lorsqu’une urgence familiale ramène Lucas Campbell en ville ? Parce que, évidemment, il est toujours aussi beau, aussi incomparable, aussi parfait. Doit-elle fuir? Combattre? Se laisser tenter?

Mon avis :

Ce dernier tome de la série Blue Heron me tentait : un nouveau Kristan Higgins promet toujours une lecture réjouissante ! Bien que les personnages (héros du 1 et du 2) refassent leur apparition, il n’est pas indispensable d’avoir lu les précédents tomes pour entamer celui-ci, c’est une autre tranche de vie qui se narre : on est à Manningsport, et tout le monde connaît tout le monde, surtout quand on dirige le seul pub de la ville, le O’Connel, avec son jumeau.

Colleen O’Rourke est donc la barmaid du pub, et son empathie alliée à sa profession font qu’elle joue depuis toujours les cupidon pour ses amis, avec un succès certain, alors qu’elle-même a du mal à s’attacher sentimentalement, suite à une déception sentimentale douloureuse ancienne.

J’ai beaucoup aimé la première partie de ce titre qui alterne les situations cocasses (les leçons de séduction que Colleen donne à Paulina), les personnages baroques (monsieur Petrosinsky, le Roi du poulet, père de la précédente et Stan le modèle velu, sans oublier les ménopausées en voyeuses acharnées), l’entraide et l’esprit convivial qui règne entre les habitants, ainsi que les inévitables drames qui jalonnent la vie de tous les jours de cette ville.

Petit bémol, on aborde surtout les problèmes de couple (et non-couple) des parents des jumeaux O’Rourke, Jeannette et Pete, aussi pas de quoi s’étonner que Colleen soit réfractaire à l’institution du mariage, quand on a connaissance de son passé familial. Avec une mère toujours pas remise de la trahison de son époux, une belle-mère superficielle, un père égoïste au possible et une demi-sœur perdue au milieu, l’entente familiale est quelque peu malmenée et ne donne pas une image attrayante de l’amour toujours !

Attitude de rejet sentimental qui m’a étonné – au fil des souvenirs de Colleen – devant les sentiments profonds qui ont existé entre elle et Lucas Campbell, l’orphelin recueilli par son oncle. Mais le loup est de retour dans la bergerie, pour accompagner les derniers temps sur Terre de celui-ci, et la jeune femme n’a aucune intention de succomber de nouveau à son charme. Manque de pot, la lectrice que je suis n’a pas manqué de craquer pour ce ténébreux hidalgo (j’avoue un faible pour les beaux bruns), et son histoire familiale m’a touché, me le rendant immédiatement sympathique. C’est sans doute pourquoi j’ai eu du mal à admettre la rupture et les causes de celle-ci entre les jeunes gens, trouvant Colleen injuste envers Lucas. Je n’ai cependant pas plus apprécié l’attitude verbale du jeune homme et encore moins le fait qu’il ait – par un fâcheux concours de circonstance (appelé « hormones en folie ») – fermé la porte à tout espoir de réconciliation avec son amoureuse quand il s’est installé à Chicago.

C’est dans la deuxième partie du livre que j’ai renâclé : l’amour fusionnel qui refait surface entre Colleen et Lucas, je veux bien, mais l’impossibilité pour la jeune femme de résister physiquement aux atouts du jeune homme – alors qu’elle est plus mature, plus posée, plus sage… – m’a énervé à un tel point que j’avais du mal à continuer ma lecture. Heureusement, les aventures amoureuses loufoques des personnages secondaires, les drames intimes qui se nouent dans la famille Campbell et dans la famille O’Rourke aident à rester prise par le récit, impatiente d’en connaître le résultat.

Plus qu’une romance, ce livre m’est apparu comme une étude de la vie de couple, des écueils qui la parcourent, et des imprévus qui peuvent enrayer la machine si l’on n’y prête pas attention, la plume de Kristan Higgins rendant si bien cette atmosphère qui attache la lectrice à ses œuvres.

Donc, pas un coup de cœur, l’aspect sentimental m’ayant peu conquise, pour la relation entre l’héroïne et son Lucas (ces deux-là m’ont souvent tapé sur le système), mais un roman prenant où tout l’intérêt ne repose pas que sur le couple principal, ce qui me fait regretter que ce titre soit le dernier de la série, j’aurais bien aimé connaître les aventures de Connor, le jumeau de Colleen.


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