Synopsis: Lola, la fille la plus timide du lycée propose à Brent de l'accompagner au bal de fin d'année. Comme il avait prévu d'y aller avec Holly, sa petite amie, il décline poliment l'invitation. Mais Lola n'aime pas qu'on lui dise non…
Prenez le mythe de la princesse, pousser le jusqu'à son paroxysme, mélangez-y une pointe d'horreur et de Gore et vous obtiendrez quelque chose qui ressemble fortement à The Loved Ones. Le réalisateur Sean Byrne a superbement bien amalgamé tous ces éléments et nous offre un long-métrage franchement sympa, sans prétention mais juste un petit peu court. C’est vrai que l'on a pris l'habitude des blockbusters américains qui tournent largement aux alentours des deux heures, voire parfois plus, mais en ce qui concerne l'Australien The Loved Ones, la durée ne dépassera guère les 1H15. Mais après tout ce n'est pas sur la durée que l'on juge un film, mais plutôt sur les émotions qu'il nous procure.
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Alors disons-le, The Loved Ones est franchement drôle. Impossible de ne pas trouver du grotesque dans l'image de la princesse exigeante avec sa robe couleur pastel. Il faut avouer que l’actrice Robin McLeavy nous offre une prestation étonnante. Elle réussit à être mignonne, agaçante, touchante et détestable à la fois. Une vraie petite peste au sourire angélique que l’on a finalement du mal à détester complètement. Pourtant, durant tout le long-métrage elle excelle dans la cruauté naïve avec des actes de violence qui provoquent de vraies exclamations de jouissance sur son visage.
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Mais le raisonnement qui résume le mieux The Loved Ones est qu’il s’agit d’un croisement entre American Pie et Misery. Bien sûr l’association semble cocasse, pourtant l’inspiration de ses deux mondes se ressent. Des adolescents en perdition qui dans leur mal-être agissent de façon déraisonnée. Dans certaines situations cela donne des situations cocasses comme dans la comédie de Paul Weitz et Chris Weitz. Et dans d’autres situations, les circonstances peuvent être nettement plus tragiques. Et c’est dans ce dernier cas qu’intervient la référence au chef-d'œuvre de Rob Reiner inspiré du best-seller de Stephen King.
Dans The Loved Ones nous assistons à une montée en puissance de la séquestration jouissive destinée à assouvir les désirs d’une gamine tourmentée. Et dans ce Gore les scénaristes n’ont pas oublié d’insérer une petite pointe d’humour qui rythme de façon agréable le long-métrage. Au final The Loved Ones est un vrai divertissement sans prétention, une série B de qualité pas forcément réservée aux amateurs du genre horrifique même si l’hémoglobine ne manque pas.
The Loved Ones - The Official Trailer HD
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