Lara Croft : Tomb Raider – Le berceau de la vie (Lara Croft Tomb Raider: The Cradle of Life). 1 heure 57. États-Unis – Grande Bretagne – Allemagne – Japon. Aventure – Action. Sortie en France le 20 août 2003. Réalisé par Jan De Bont avec Angelina Jolie, Gérard Butler, Ciaran Hinds, Til Schweiger, Noah Taylor, Chris Barrie, Djimon Hounsou, Robert Cavanah, Robert Atiko, Simon Yam, Terence Yin…
Aux abords du Kilimandjaro, le « Berceau de la Vie » abrite le plus mystérieux et le plus terrifiant des fléaux : la Boîte de Pandore, dont les germes pourraient en quelques heures anéantir l’Humanité. Au moment où Lara Croft, l’archéologue de charme, s’apprête à prendre possession du globe contenant les coordonnées de ce trésor, un commando chinois fait irruption dans le temple sous-marin et s’en empare.
Sauvée de la mort par ses fidèles assistants Bryce et Hillary, l’aventurière regagne son manoir, où elle reçoit bientôt la visite de deux émissaires du MI6. Elle apprend ainsi que le commanditaire des tueurs et de leur chef Chen Lo n’est autre que le Docteur Jonathan Reiss, un mégalomane cynique, soupçonné de fournir des armes biologiques high-tech aux plus offrants…
« Tout marche par paire : le ying et le yang, le bien et le mal, l’homme et la femme, et que serait le plaisir sans la souffrance ? »
Alors que j’avais été déçu par le premier volet qui n’était pas aussi fun que je l’espérais, je me suis quand même décidé à me plonger dans « Lara Croft : Tomb Raider – Le berceau de la vie ». Ce dernier semblait être le plus mauvais opus de la franchise selon les critiques (ce qui ne me rassurait pas) mais j’étais quand même curieux de le voir malgré mon appréhension.
Et au final, j’ai été assez surpris. Ce n’est pas exceptionnel, loin de là, mais je trouve que le scénario écrit par Steven E. de Souza, James V. Hart et Dean Georgaris est nettement plus efficace. On ne fait toujours pas dans la dentelle, l’archéologie se fait toujours à coup de bulldozer et n’est qu’un prétexte pour mettre en avant une héroïne badass mais avec toutes ses facilités, il y a quand même matière à s’amuser.
L’aventure ne tarde pas cette fois-ci à apparaître, on voyage bien à travers le globe, il y a un quota d’explosions et de fusillades le tout avec des répliques légères qui donne à ce récit un petit humour pas déplaisant. Le cahier des charges est rempli. On est loin d’un Indiana Jones de qualité mais cet opus à en tout cas le mérite d’être plus fun à mes yeux et de me donner ce que j’attends. La déception que j’ai ressentie pour le premier volet m’a peut-être aussi mieux aidé pour appréhender ce visionnage vu que je craignais le pire.
Face caméra, Angelina Jolie (Lara Croft) continue de faire le job. On met toujours son physique en avant (en même temps ça fait partie de l’identité de son personnage) et dans l’action, l’actrice reste plaisante à suivre. Elle porte bien la franchise sur ses épaules. Avec l’aura de son personnage, elle contribue en tout cas grandement à garder mon attention dans cette aventure.
Cette fois-ci, on a le droit à des seconds rôles qui sont un peu plus consistant. On reste dans la caricature à l’image du grand méchant Ciaran Hinds (Le docteur Jonathan Reiss) qui fait le boulot mais ça fonctionne. Les acteurs me sont apparus un peu plus consistant et j’ai bien aimé voir Gérard Butler (Terry Sheridan) en faire des tonnes dans la peau du bad boy. Même si on les voit peu, il est plaisant aussi de retrouver Noah Taylor (Bryce) ainsi que Chris Barrie (Hillary).
Même du côté de la réalisation, je trouve qu’il y a du mieux. Il y a toujours ce petit aspect kitsch qui nous ferait presque penser à un film des années 90 mais l’ensemble fonctionne un peu mieux surtout dans l’action. Jan De Bont prend bien la relève à Simon West. C’est dynamique, on ne s’ennuie pas trop et le montage fait que l’on reste à fond dans le divertissement dans ce qu’il a de plus simple.
Alors que précédemment, on tardait un peu à bouger, j’ai bien aimé ici qu’on voyage un peu plus, qu’on n’exploite davantage de décors. Ce n’est pas monumental mais au moins, on a un peu cette sensation de voyager. Les effets spéciaux m’ont paru eux aussi un peu mieux maitrisé même si dans l’ensemble, il y en a encore un paquet qui sont encore très douteux notamment dans son final. Quant à la bande originale composée par Alan Silvestri, elle reste cohérente avec le premier film en nous apportant des musiques ultra prévisible pour ce genre d’adaptation cinématographique d’un jeu vidéo.
Pour résumer, Jan De Bont ne révolutionne pas la franchise avec son « Lara Croft : Tomb Raider – Le berceau de la vie ». On a encore plein d’imperfections et on reste dans une adaptation de jeu vidéo au cinéma dans ce qu’il y a de plus basique. L’ensemble est très prévisible, l’interprétation est toujours la même mais cette fois-ci, je trouve que cela fonctionne un peu mieux quand même. Ce n’est pas assez pour que je prenne du plaisir à voir ce long métrage en boucle mais suffisant pour que je puisse m’arrêter de nouveau devant du coin de l’œil.