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Ukan à la Sirène, Paimpol (FR 22) le 31 août 2016

Publié le 31 août 2016 par Concerts-Review

Ukan à la Sirène, Paimpol (FR 22) le 31 août 2016

Ukan à la Sirène, Paimpol (FR 22) le 31 août 2016

Mercredi, Le Télégramme annonce:

Ce soir, à 18 h, le tout jeune groupe Ukan, au son pop-rock et qui chante en breton, sera en concert à La Sirène.

On ajoute, c'est gratos!

La Sirène à Paimpol est un lieu culturel créé récemment (début 2015), il a d'emblée fait l'unanimité attirant un public nombreux lors de sa première année d'existence.

Après une résidence de trois jours sur place, le groupe Ukan propose le résultat de ses travaux au public, pas vraiment venu en masse en cette fin d'été invitant la population sur les plages avoisinantes, le soleil brille toujours ardemment, même à 18h.

Ukan c'est le projet de Kevin Ruellan, musicien-enseignant au background jazzy, il enseigne le biniou, la bombarde, la clarinette ou le saxophone et fait partie ( ou a fait) de plusieurs formations indigènes, le Big Band du Penthièvre, Stomping ar Menez, Baleerezh..., la semaine dernière, il se produisait à Rostrenen ( Fisel) avec Pierre Crépillon ( bombarde), plusieurs fois champion de Bretagne des sonneurs de couple. Ce soir, pour l' accompagner: Charles Lucas ( basse) , Kevin Le Pennec ( guitare) , Olivier Pellan ( batterie) et Louise Robard de Lemontoke ( seconde voix, backings), Kevin Ruellan chante, manie les claviers et introduit ses compositions en breton et français.

Il laisse le soin au trio de musiciens/amis d'introduire le set avant de les rejoindre pour entamer ' L'ode au bleiz' ( c à d le loup).

Des arrangements fouillés pour un rock arty qui peut faire penser à Magma, vu les sonorités Kobaïa de la langue bretonne.

La seconde composition ( décrivant un rêve sombre), aux arrangements tout aussi soignés, renvoie vers certains groupes de rock progressif des seventies, tels le fabuleux Gentle Giant.

Les effets wah wah de la guitare retiennent l'attention.

Louise Robard est appelée en renfort, le groupe propose ' Den ebet all' ( personne d'autre que toi), un funk/ jazz fusion breton de bon aloi.

'Ma hent din' ( ma route à moi) traite de l'amour affecté.

J'avais pensé nommer la chanson 'My Way', il paraît que le titre existait déjà...Le midtempo élégiaque est tailladé par une guitare affûtée, il précède l'onirique ' Ene ar bed' ( l'âme du monde), brassant une nouvelle fois rock baroque, jazz fusion et chant scandé, du pain béni pour tout amateur de Ange, Van der Graaf Generator ou de la Canterbury School.

' Hon dispac'h' ( notre révolution), un rondo percutant, virevolte à la manière d'un tourbillon turbulent, le groupe enchaîne sur une plage plus calme, 'Da Garantez' ( ton amour) rappelant les grands moments d'un gars de Toulouse à qui il arrivait d'hésiter entre le jazz et la java.

Après ' Du-mañ' ( chez moi), une ballade entre ciel et terre, Kevin Ruellan présente ses complices avant d'attaquer les deux derniers morceaux, groovy, du récital, un funk escapist, noir et chaud, dont le titre se traduit par 'L'endroit où je veux aller' et le nerveux 'Digorit' (Ouvrez) pour éloigner les idées reçues et laisser entrer l'air frais.

Le concert se termine par le verre de l'amitié proposé par le groupe qui présentera officiellement la sortie de son EP cinq titres le 3 novembre au 4 Bis à Rennes!

On suivra avec attention cette formation au potentiel évident!


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