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Jumanji (1995)

Par Mrvladdy @mrvladdycrane

jumanjiJumanji. 1 heure 40. États-Unis. Comédie – Aventures – Fantastique. Sortie en France le 14 février 1996. Réalisé par Joe Johnston avec Robin Williams, Kirsten Dunst, Bradley Pierce, Bonnie Hunt, Jonathan Hyde, David Alan Grier, Bebe Neuwirth, Adam Hann Byrd, Laura Bell Bundy, Patricia Clarkson, Gillian Barber…

Lors d’une partie de Jumanji, un jeu très ancien, le jeune Alan est propulsé sous les yeux de son amie d’enfance, Sarah, dans un étrange pays. Il ne pourra s’en échapper que lorsqu’un autre joueur reprendra la partie et le libèrera sur un coup de dés. Vingt-six ans plus tard, il retrouve le monde réel par le coup de dés de deux autres jeunes joueurs.

« Dans la jungle tu attendras, un cinq ou un huit te délivrera. »

Cela faisait un petit moment que je voulais revoir « Jumanji » et à force d’entendre parler du prochain remake qui devrait sortir, j’ai fini par sortir le Blu-ray pour me replonger dans ce jeu. Il faut dire aussi que je ne suis pas vraiment objectif avec ce long métrage qui fait partie de ceux qui ont bercé ma jeunesse, c’est donc avec beaucoup de plaisir que je suis retourné dans cette aventure.

Et le plaisir est toujours intact. J’ai beau avoir vu ce film des milliers de fois, le scénario écrit par Jonathan Hensleigh, Greg Taylor, Jim Strain et Chris Van Allsburg me botte toujours autant. Je retrouve mon âme de gamin devant cette aventure efficace qui s’avère toujours aussi prenante et amusante. L’humour n’y ait jamais lourd, le résultat est très plaisant et on se laisse toujours embarquer.

Bien entendu, le fait qu’il n’y ait plus de surprises atténue peut être un peu la puissance de ce film comparé à l’époque où je l’ai découvert mais ça fonctionne toujours. Très intelligent, ce récit plaira à l’ensemble de la famille. C’est suffisamment léger pour captivé les plus jeunes et suffisamment bien construit pour que les adultes prenne du plaisir. Un vrai film familial.

Devant la caméra, c’est maintenant avec un pincement au cœur que je revois Robin Williams (Alan Parrish) dans l’une de ses performances qui aura marqué ma cinéphilie. Fidèle à lui-même, il incarne avec justesse un personnage aussi drôle que tendre. Charismatique, il s’impose comme étant le grand héros de ce jeu mais il ne vole jamais la vedette à ses équipiers.

D’ailleurs, ses derniers sont bien interprétés aussi. Je retrouve avec amusement Kirsten Dunst (Judy Shepherd) qui a bien évolué au cinéma depuis et que j’avais découvert à l’époque avec ce film. Son duo avec Bradley Pierce (Peter Sheperd) fonctionne très bien. Sans doute un peu sous exploité malgré un bon potentiel comique, j’ai apprécié également Bonnie Hunt (Sarah Whittle).

Le reste de la distribution est aussi très bon. Les jeunes Laura Bell Bundy et Adam Hann Byrd (respectivement Sarah et Alan, jeune) s’en sorte vraiment bien. Bebe Neuwirth (Tante Nora) est peut-être un poil anecdotique sans que cela soit dérangeant et David Alan Grier (Carl Bentley) me fait bien rire. Celui qui tire son épingle du jeu reste néanmoins Jonathan Hyde (Sam Parrish / Van Pelt) dans un double rôle marquant et très efficace à chaque apparition.

J’aime beaucoup aussi la réalisation de Joe Johnston. Le film doit d’ailleurs aussi beaucoup à sa mise en scène. Le réalisateur parvient à nous entraîner dans ce récit comme si nous faisions aussi parti du jeu. L’histoire a beau être légère, il rend l’ensemble très prenant et captivant. Pourtant, il n’y a pas de grands plans révolutionnaires mais cela reste agréable à suivre avec quand même plusieurs passages qui continuent de marquer les esprits.

Maintenant, pour essayer d’être quand même un peu objectif, vingt ans plus tard, le long métrage a pris un petit coup de vieux. La mise en scène est efficace heureusement car les effets visuels font maintenant sourire. Gamin, je me laisser prendre au jeu mais maintenant, je ne peux que voir cela avec amusement tant les images de synthèses se voient.

La restauration et la qualité de l’image du Blu-ray y sont sans doute pour quelques choses mais entre les singes, le lion ou les plantes venimeuses, il y a peu de choses dans le monde de Jumanji qui fait crédible. Maintenant, voir ça avec mon âme de gosse fait que cela ne me choque pas et malgré tout, je pense qu’un jeune public qui le découvrirait de nos jours pourrait quand même se laisser prendre au jeu.

Après tout, cela fait aussi son charme et lui donne davantage de folie. Les décors sont en tout cas pas mal du tout. Le film nous propose vraiment un univers propre à lui et il n’est donc pas étonnant qu’il est devenu une référence dans son genre et que cela reste un film culte pour de nombreuses personnes. La musique de James Horner est pas mal aussi même si j’aurais aimé que l’on joue davantage avec des notes de jungles autrement que par des tambours pour attirer les joueurs.

Pour résumer, malgré un petit coup de vieux et quelques facilités, j’ai toujours énormément de tendresse pour ce « Jumanji » qui a bercé mon enfance. Je peux le revoir en boucle que je m’amuse toujours autant. Il fait partie de mon patrimoine génétique de cinéphile et la magie du cinéma opère toujours. Porté par un grand Robin Williams très en forme et une mise en scène efficace, le long métrage de Joe Johnston m’a marqué et continue de me plaire. Un pur divertissement en famille qui nous réunit tous et qui procure beaucoup de plaisir. Jumanji !

5/5 (Approved by Vladdy)


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