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THE DIVINE COMEDY – Foreverland (2016)

Publié le 03 septembre 2016 par Papasfritas69

The Divine Comedy - Foreverland

De qui parle-t-on ? :

Groupe nord-irlandais, actif depuis 1989, dont l’épicentre est l’auteur, compositeur et interprète Neil Hannon.

De quoi parle-t-on ? :

Entre pop, jazz et folk, le tout transcendé par la grâce de la musique classique, Neil Hannon ne modifie pas le style luxuriant qui a construit sa renommée.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Des chansons débordantes de joie de vivre mais un rythme d’ensemble plutôt intermédiaire qui permet seulement de battre la mesure.

 

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Un sens mélodique à tomber à la renverse et une orchestration ensorcelante confèrent à Neil Hannon le statut de maitre des arts musicaux.

 

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Comme beaucoup, madame adore la pop merveilleuse des Divine Comedy.

 

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La voix de crooner de Neil Hannon et l’instrumentation « richissime » ne peuvent se satisfaire de l’étroitesse du format compressé.

 

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en  boucle sur ma platine

L’eternel dandy de la pop britannique est de retour avec un onzième album aux intonations joyeuses et à l’orchestration somptueuse.

Ceux qui ne connaissent par encore le lumineux Neil Hannon devront profiter de ce nouvel album pour participer à un petit cours de rattrapage. En effet, comment découvrir ce Foreverland sans connaitre le cursus musical du bonhomme? Comment déchiffrer le langage sonore de cet opus sans remonter aux origines et écouter en parallèle la pop guillerette de Promenade, le jazz grandiose de Casanova ou le folk si précieux d’Absent Friends?

L’ouverture enchanteresse et aérienne de Napoleon Complex nous met tout de suite dans l’ambiance. Comme il sait si bien le faire, Neil Hannon sort de son chapeau un tube à la pop ciselée et enjouée. Six ans après le mitigé Bang Goes The Knighthood, le nord-irlandais prouve, sur le folk langoureux de Foreverland, que sa voix n’a rien perdu de son charisme. L’hommage appuyé à Catherine II de Russie, alias La Grande Catherine, dans le plus pur style Divine Comedy est le single imparable de ce nouvel opus. La bluette Funny Peculiar interprétée en duo avec sa compagne, la chanteuse irlandaise Cathy Davey, est une ballade amoureuse à l’humeur badine. Le crooner de Londonderry, pour confirmer que son retour était indispensable, nous gratifie encore de quelques ritournelles pop dont il a le secret – The Pact, How Can You Leave Me On My Own et A Desperate Man – et de quelques folk songs intimistes et classieuses – To The Rescue, My Happy Place et The One Who Loves You.

La musique de Neil Hannon coule dans nos oreilles tel un nectar divin. Sa nouvelle cuvée, Foreverland, au gout charpenté et long en bouche nous transporte une nouvelle fois vers les cimes du plaisir…  

Tonight We Flyyyyyyy


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