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[critique] Comancheria

Par Vance @Great_Wenceslas
[critique] Comancheria

Western des temps modernes, porté par un quatuor d'acteurs brillants, Comancheria de David Mackenzie est un excellent film, comme l'en attestait déjà sa réputation, suite à sa séance cannoise. Un véritable régal que d'entendre l'accent texan de Jeff Bridges !

C'est un vrai western que nous livre le réalisateur britannique David Mackenzie avec son Comancheria. Transposé dans un contexte actuel, certes, mais c'est bien un western, puisque l'imagerie reste la même. L'on y retrouve ainsi deux braqueurs de banques, truands au grand cœur, poursuivis par deux shérifs désabusés sur les routes désertes du Texas. Les voitures ont remplacé les chevaux, mais le reste ne change pas, et cette histoire - qui n'est pas réellement originale - a quelque chose d'intemporel. L'on aurait pu ainsi trouver à redire sur un scénario qui ne surprend guère, mais c'était sans compter sur le talent d'écriture de l'auteur de Sicario, Taylor Sheridan. En soignant son récit, ses enjeux, la caractérisation des personnages, et ses dialogues, le scénariste parvient à insuffler de la vie et ce qu'il faut de matière à un film bien plus attachant qu'espéré.

[critique] Comancheria

a tout de la bonne surprise, d'un long-métrage dont on n'attendait rien et qui s'avère Comancheria in fine une réussite. Il faut dire que David Mackenzie sait particulièrement bien mettre en image le travail de Taylor Sheridan, profitant de la cinégénie naturelle des paysages texans pour composer ses superbes cadres tout en dirigeant un quatuor d'acteurs absolument impressionnants. D'un côté, deux frères interprétés par Ben Foster et Chris Pine : le premier est à l'aise dans le registre du gars borderline et instable, tandis que le second, que l'on a déjà pu voir au cinéma dans un bon blockbuster cet été, à savoir Star Trek Beyond, trouve ici sans aucun doute son meilleur rôle. De l'autre, deux marshalls au tempérament bien trempé et que tout oppose, décidés à faire respecter la loi. Gil Birmingham fait parfaitement le contrepoids face à un Jeff Bridges déchaîné nous régalant de son accent texan.

Comancheria est tout sauf un film manichéen, et le public aura autant d'empathie pour les braqueurs que pour les poursuivants. Ajoutez à cela une bande originale géniale et vous obtiendrez l'un des meilleurs films de la rentrée, d'une efficacité enthousiasmante.

[critique] Comancheria

Après la mort de leur mère, deux frères organisent une série de braquages, visant uniquement les agences d'une même banque. Ils n'ont que quelques jours pour éviter la saisie de leur propriété familiale, et comptent rembourser la banque avec son propre argent. À leurs trousses, un ranger bientôt à la retraite et son adjoint, bien décidés à les arrêter.


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