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Cinéma : Kenji Mizoguchi, rétrospective

Publié le 12 septembre 2016 par Framboise32

Kenji Mizoguchi

Le Musée de la culture du Japon à Paris présente depuis hier 10 septembre une rétrospective consacrée au cinéaste  Kenji Mizoguchi.

Le 24 août 1956 mourait à Kyoto le plus grand cinéaste japonais. Et même l’un des plus grands cinéastes tout court. Kenji Mizoguchi était l’égal d’un Murnau ou d’un Rossellini… Si la poésie apparaît à chaque seconde, dans chaque plan que tourne Mizoguchi, c’est que, comme chez Murnau, elle est le reflet instinctif de la noblesse inventive de son auteur. Jean-Luc Godard, Arts, 5 février 1958.

Issu d’un milieu modeste, Kenji Mizoguchi débute au cinéma à la société Nikkatsu, signant d’ailleurs l’un des premiers films sonores du Japon. Son contrat avec la compagnie Daiei va marquer une nouvelle ère dans sa filmographie, composée des plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma. Défendu par la critique dès le début des années 50 avec Les Contes de la lune vague après la pluie et La vie d’O’haru femme galante, sa modernité marquera durablement les futurs cinéastes de la Nouvelle Vague.

Disparu prématurément, il laissa pour testament une chronique géniale et fugitive du milieu de la prostitution (La Rue de la honte) et son empreinte n’a pas fini d’envoûter l’inconscient cinéphile collectif comme le démontrera cette modeste programmation.

Un hommage n’ayant pour seule ambition que de faire revivre à travers huit de ses films le génie d’un auteur parti il y a tout juste soixante ans, le tout en 35mm et en version originale sous-titrée.

Le programme est ici

du 10 au 24 septembre 2016 – Musée de la culture du japon  101Bis Quai Branly, 75015 Paris


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