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Comment une grande nation devient un état-croupion

Publié le 14 septembre 2016 par Dubruel

Dans le temps,

(Mais c'était bien avant),

Les PDG avaient trois objectifs :

Le bien-être de leurs effectifs,

L'excellence de leur gestion

Et des résultats d'exception.

(Autrefois, me dit-on,

Les patrons

Connaissaient l'étymologie du mot père)

L'économie était prospère

Si un patron

N'était pas bon,

Il était dirigé vers la sortie.

Pas de cadeau.

Pas même un merci,

Et sa carrière tombait à l'eau.

Mais depuis un trop long

Rares sont les patrons

Qui prennent leur société

Pour des communautés

D'hommes et de femmes.

En conséquence, je réclame

Le changement de leur mentalité.

Il est temps que les boss pigent,

Dis-je,

Que leurs entreprises

Ne sont pas des marchandises

Qui s'achètent, se vendent,

Et se commandent

N'importe comment.

Aujourd'hui, les businessmen

Sont prisés

S'ils savent licencier, délocaliser,

Enrichir leurs actionnaires,

Et devenir milliardaires.

Ils ont placé leur blé en suisse

À Panama et en Suisse.

Quant au reste, les big chiefs

S'en fichent.

On les honore,

On les décore.

S'ils sautent

C'est pas leur faute.

Ils gardent la cote. Alors,

Ils reçoivent un parachute

Bourré d'or.

Plus douce sera leur chute.

Ils rebondiront

Et recommenceront

Sans état d'âme,

Les infâmes !

Honte

Aux pontes

Qui disent :

" À quoi bon réagir,

C'est la crise.

Laissons pourrir.

Pourquoi entamer une reconversion,

Une diversification,

Voire une adaptation ?

Le personnel, on s'en balance.

Vive la haute finance ! "


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