Attention lire cet avis peut vous spoiler les premiers tomes.
Résumé : Depuis que les Autres ont libéré les cassandra sangue de l’esclavage, les fragiles prophétesses du sang courent un grave danger. Simon Wolfgard, chef des terra indigene de l’Enclos de Lakeside, n’a d’autre choix que de faire appel à Meg Corbyn. En effet, les entailles de la jeune femme révèlent d’étranges visions qui sont pour Simon le seul espoir de mettre un terme au conflit. Son sacrifice est nécessaire, car l’ombre de la guerre s’étend de l’autre côté de l’Atlantik, et les conspirations d’un groupuscule extrémiste menacent de la propager à Thaisia…
Mention spéciale pour : les couvertures de cette saga qui sont de plus en plus moches au fur et à mesure des tomes et du résumé qui a été écrit par quelqu’un qui n’a rien compris à ce tome.
Avis : J’ai mis longtemps à lire ce troisième tome, pour diverses raisons, mais aucunement parce qu’il ne me plaisait pas. Retrouver Meg Corbyn est toujours un plaisir tant j’aime sa personnalité, et bien sûr celle aussi des Autres. Qu’il s’agisse de Simon, Sam, Tess, Nathan, Henry, Vlad et les autres. Ils ont tous une personnalité bien marqué et particulièrement attachante.
Ce tome 3 va se centrer sur les cassandra sangue qui n’arrivent pas à survivre hors des instituts où elles étaient placés. Elles sont très fragiles et ne savent absolument pas comment survivre dans le monde, elles finissent par se couper tellement qu’elles en meurent, et ne supportent pas recevoir trop d’informations en même temps d’un monde dont elles ont toujours été privé.
C’est là qu’intervient Meg, elle va devoir trouver une solution pour aider les cassandra sangue à vivre, comme elle a réussi à le faire. Et surtout elle même va devoir apprendre à ne plus se couper à tout bout de champ, apprendre à gérer ses picotements et à découvrir d’où ils viennent avant de s’entailler. Meg va être aidé de ses amies humaines et des Autres pour apprendre à moins se couper.
Le tome se centre aussi sur les humains du mouvement « les Humains Avant Tout », pour dire à quel point les humains sont stupides et se pensent supérieurs aux terra indigenes, ils veulent prendre sans comprendre les risques. Les humains dans cette saga sont vraiment des gros enfoirés et franchement à part certains, on n’a pas tellement envie de les voir survivre, après tout ils n’auraient remportés que la monnaie de leur pièce. Mais certains humains sont moins bêtes que d’autres, et essaient de travailler avec les Autres. Comme Monty, Burke, Merith Lee, Ruth…
Ce tome est rempli de pas mal de tension, les humains prennent le contrôle des médias pour semer la peur et la haine des terra indigenes, pour les forcer à faire partie du mouvement HAT (sous peine d’être rejeté), tout ça est instigué par Mark Griff qui est vraiment un sale type.
Je regrette que l’histoire se centre moins sur Meg, que petit à petit on voit tout ce qu’il se passe autour, et particulièrement ce que mijote les humains. Mais sinon l’histoire n’avancerait pas. Et il semblerait bien que les humains ne sont pas ce qu’il y a de plus dangereux.
Ce que j’aime c’est vraiment la façon dont sont traités les Autres, les relations, et l’attachement entre eux et pour Meg. Comment les personnages évoluent aussi, et comment certains humains et les Autres font équipes. Et puis l’histoire d’amour qui se profile au compte goûte est adorable (et j’aime le fait que ça soit si lent, ça change).
Enfin voilà, pour moi cette saga est une des meilleures en bit-lit (par rapport au peu que j’en ai lu en tout cas). Je trouve qu’elle sort des sentiers battus, qu’elle a sa propre personnalité et que ses persos principaux sont supers attachants.
Je recommande.
Phrases post-itées :
« Faire le ménage. Détruire tout ce qui était susceptible de prouver à quel point ils étaient cruels, même pour des humains. »
« Elle n’était pas une Louve. Elle n’était pas une terra indigene. Et pourtant Meg était entrain de devenir l’une d’entre eux. »
« – La plupart des gens ne sont pas prêts à admettre que, dans ce cas, les monstres ont non seulement l’air humains, mais sont humains. »
« Simon aurait toutefois été curieux de savoir pourquoi ça ne posait aucun problème que les hommes se mettent torse nu alors que les femmes, elles, restaient couvertes. Ça semblait injuste. »