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Les Terres du Dalahar de Sylvie Barret

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique de TambichetteTambichette

Les Terres du Dalahar de Sylvie BarretNombre de pages :  450 pages
Éditeur :  J’ai lu
Date de sortie : 24 août 2016
Collection :  J’ai lu Crépuscule
Langue :  Français
ISBN-10 :  2290122351
ISBN-13 :  978-2290122358
Prix Éditeur : 7,95 EUR
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Fraîchement débarquée à l’université de Montréal pour fuir un passé douloureux, Eléonore voit ses nuits troublées par d’étranges visions. Une jeune femme disparue quelques mois plus tôt semble vouloir la contacter, mais dans quel but ? Son frère, Mathias Gardner, pourrait peut-être l’éclairer si, en dehors de sa beauté, il n’était pas aussi taciturne ; à moins que Jonathan, le capitaine de l’équipe de hockey, ne soit plus au fait de cette histoire derrière son masque de séducteur ? Le jour où elle met la main sur un mystérieux objet d’argent, Léo comprend que les forces en présence dépassent ce qu’elle a toujours connu. Pour déjouer le piège des apparences, elle devra user de toute sa perspicacité, mais surtout, écouter son cœur…

Mon avis :

J’ai ouvert ce roman avec un sentiment de curiosité.

En effet, je n’ai pas lu le résumé, j’ai juste contemplé la couverture que j’ai trouvée magnifique. Cette pointe de mystère m’a tout de suite plu et vu que j’avais besoin d’une lecture détente, ce livre semblait tomber à pic. Heureuse de lire une auteure française, amatrice de roman fantasy, j’étais excitée comme une puce.

Les terres du Dalahar, ce titre aux accents de Sindarin, la langue du Seigneur des Anneaux, faisait retentir en moi, mon âme de fan du professeur Tolkien. C’est dans un état d’esprit de franche bonne humeur, un pot de mousse au chocolat à portée de main que j’ai débuté ma lecture.

Autant dire tout de suite que j’ai bien plus « mangé » le roman que le chocolat, totalement happée dans l’histoire. Le lendemain j’avais terminé le roman, et j’étais finalement soulagée d’en avoir enfin tourné la dernière page. Franchement, je n’en pouvais plus. Je me suis battue contre moi-même, me disant que je devais à tout prix le terminer. Forte de cette expérience, j’ai survécu, et je vais vous exposer pourquoi j’étais au bord de l’accident vasculaire cérébral.

Eléonore Duvivier, surnommée Léo dans le roman est une française fraîchement débarquée à Montréal pour y faire des études d’informatique. Jeune femme fragile, elle porte une blessure qui peine à cicatriser et espère par-dessus tout se construire une nouvelle vie ailleurs. Jolie, sympathique, elle attire rapidement l’attention de l’irrésistible Jonathan le capitaine de l’équipe de hockey et du l’hypnotique Mathias Gardner, auréolé de mystère. Elle découvre alors qu’une jeune étudiante de la faculté s’est fait assassinée et qu’elle est entre autre la sœur de Mathias.

   Le début des Terres du Dalahar est une franche réussite. La manière d’écrire de Sylvie Barret permet de plonger directement dans la vie de son héroïne, laquelle est devenue rapidement attachante. L’histoire était passionnante, mon esprit était rempli d’une flopée de questions sur le pourquoi du comment Léo était si craintive envers les hommes et surtout qui était réellement les Gardner, famille soudée autour du meurtre d’Eorin. Même Jonathan, ce personnage arrogant m’intriguait énormément. Je voulais connaître la suite, et j’espérais que le dénouement soit imprévisible. Bref, je retournais l’histoire dans tous les sens pour deviner qui était le meurtrier d’Eorin et comment Léo pourrait retrouver confiance en l’amour.

Malheureusement, la suite de l’histoire m’a déçue énormément. J’ai eu le sentiment d’un travail bâclé, d’une histoire résumé et d’une Léo qui s’est changée en une fille insupportable que j’aurais bien secoué.

(Je ne citerai pas le nom de l’amoureux de Léo pour ne pas vous gâcher l’histoire ni la véritable identité de la famille Gardner.)

Ce qui m’a d’abord le plus frappé, c’est l’irréalisme du quotidien des jeunes. Pour certains personnages, je conçois qu’ils s’expriment d’une manière soutenue, mais pour d’autres, c’est étrange.  Quant aux personnages principaux, Léo me paraissait touchante, or ses réactions puériles, son manque de considération pour son propre avenir me l’a fait détester. Mathias lui, est beau comme un dieu, il sent bon comme une bougie boisée IKEA, il est gentil, à savoir qu’il ne pète pas des arc-en-ciel. Bref, vous avez compris : Mathias est parfait, prince charmant capable de séduire qui il veut et du même coup un personnage masculin lisse à des kilomètres du héros attachant.

Était-ce une réécriture de  Twilight, une fanfiction ratée du Seigneur des Anneaux ? Ou bien les deux ? Je ne savais plus trop.

Aussi, les ellipses trop fréquentes sur des moments importants et l’approfondissement de scènes inutiles m’ont frustrée, et gâché la lecture. Toutes les questions que je me posais ont trouvé une réponse toute faite, fade comme l’histoire d’amour de Léo et de son copain.

Ce roman se voulait de soutenir l’indépendance des jeunes femmes, les pousser à découvrir le monde, mais Léo s’accroche à son amant comme à une moule sur un vieux caillou. Elle n’est en rien un personnage féminin moderne ! Toute sa vie, ses aspirations passe par la concrétisation de son histoire d’amour, elle ne voit que cela, ne vit que pour son homme. A un âge si jeune, Léo méritait autre chose… La jeunesse du personnage principal a d’ailleurs contribué à mon malaise. Et que son amant nettement plus âgé qu’elle la coupe du monde, l’éloigne d’un avenir prometteur m’a rendu triste pour elle. La tête remplie de la frustration que m’a procuré cette lecture, j’ai fait quelque chose que je déteste : lire en diagonale, sauter des pages, afin d’arriver plus vite au dénouement final.

Point positif, l’auteur a essayé de créer son propre monde, une idée merveilleuse. Mais encore, c’était trop simpliste, survolé. Cette histoire aurait mérité une trilogie, un approfondissement du scénario et des envies de ses personnages. Je voulais un roman agréable et simple à lire, Les Terres du Dalahar étaient agréables à lire grâce au style de son auteur, difficilement supportable à cause des choix scénaristiques.

Bien entendu, ce n’est que mon avis et vous trouverez sans doute des critiques qui divergent de la mienne. Mes goûts ne sont pas ceux de tout le monde, c’est pourquoi n’hésitez pas à vous faire votre propre avis.

Moyen

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Les Terres du Dalahar de Sylvie BarretNombre de pages :  450 pages
Éditeur :  J’ai lu
Date de sortie : 24 août 2016
Collection :  J’ai lu Crépuscule
Langue :  Français
ISBN-10 :  2290122351
ISBN-13 :  978-2290122358
Prix Éditeur : 7,95 EUR
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Fraîchement débarquée à l’université de Montréal pour fuir un passé douloureux, Eléonore voit ses nuits troublées par d’étranges visions. Une jeune femme disparue quelques mois plus tôt semble vouloir la contacter, mais dans quel but ? Son frère, Mathias Gardner, pourrait peut-être l’éclairer si, en dehors de sa beauté, il n’était pas aussi taciturne ; à moins que Jonathan, le capitaine de l’équipe de hockey, ne soit plus au fait de cette histoire derrière son masque de séducteur ? Le jour où elle met la main sur un mystérieux objet d’argent, Léo comprend que les forces en présence dépassent ce qu’elle a toujours connu. Pour déjouer le piège des apparences, elle devra user de toute sa perspicacité, mais surtout, écouter son cœur…

Mon avis :

J’ai ouvert ce roman avec un sentiment de curiosité.

En effet, je n’ai pas lu le résumé, j’ai juste contemplé la couverture que j’ai trouvée magnifique. Cette pointe de mystère m’a tout de suite plu et vu que j’avais besoin d’une lecture détente, ce livre semblait tomber à pic. Heureuse de lire une auteure française, amatrice de roman fantasy, j’étais excitée comme une puce.

Les terres du Dalahar, ce titre aux accents de Sindarin, la langue du Seigneur des Anneaux, faisait retentir en moi, mon âme de fan du professeur Tolkien. C’est dans un état d’esprit de franche bonne humeur, un pot de mousse au chocolat à portée de main que j’ai débuté ma lecture.

Autant dire tout de suite que j’ai bien plus « mangé » le roman que le chocolat, totalement happée dans l’histoire. Le lendemain j’avais terminé le roman, et j’étais finalement soulagée d’en avoir enfin tourné la dernière page. Franchement, je n’en pouvais plus. Je me suis battue contre moi-même, me disant que je devais à tout prix le terminer. Forte de cette expérience, j’ai survécu, et je vais vous exposer pourquoi j’étais au bord de l’accident vasculaire cérébral.

Eléonore Duvivier, surnommée Léo dans le roman est une française fraîchement débarquée à Montréal pour y faire des études d’informatique. Jeune femme fragile, elle porte une blessure qui peine à cicatriser et espère par-dessus tout se construire une nouvelle vie ailleurs. Jolie, sympathique, elle attire rapidement l’attention de l’irrésistible Jonathan le capitaine de l’équipe de hockey et du l’hypnotique Mathias Gardner, auréolé de mystère. Elle découvre alors qu’une jeune étudiante de la faculté s’est fait assassinée et qu’elle est entre autre la sœur de Mathias.

   Le début des Terres du Dalahar est une franche réussite. La manière d’écrire de Sylvie Barret permet de plonger directement dans la vie de son héroïne, laquelle est devenue rapidement attachante. L’histoire était passionnante, mon esprit était rempli d’une flopée de questions sur le pourquoi du comment Léo était si craintive envers les hommes et surtout qui était réellement les Gardner, famille soudée autour du meurtre d’Eorin. Même Jonathan, ce personnage arrogant m’intriguait énormément. Je voulais connaître la suite, et j’espérais que le dénouement soit imprévisible. Bref, je retournais l’histoire dans tous les sens pour deviner qui était le meurtrier d’Eorin et comment Léo pourrait retrouver confiance en l’amour.

Malheureusement, la suite de l’histoire m’a déçue énormément. J’ai eu le sentiment d’un travail bâclé, d’une histoire résumé et d’une Léo qui s’est changée en une fille insupportable que j’aurais bien secoué.

(Je ne citerai pas le nom de l’amoureux de Léo pour ne pas vous gâcher l’histoire ni la véritable identité de la famille Gardner.)

Ce qui m’a d’abord le plus frappé, c’est l’irréalisme du quotidien des jeunes. Pour certains personnages, je conçois qu’ils s’expriment d’une manière soutenue, mais pour d’autres, c’est étrange.  Quant aux personnages principaux, Léo me paraissait touchante, or ses réactions puériles, son manque de considération pour son propre avenir me l’a fait détester. Mathias lui, est beau comme un dieu, il sent bon comme une bougie boisée IKEA, il est gentil, à savoir qu’il ne pète pas des arc-en-ciel. Bref, vous avez compris : Mathias est parfait, prince charmant capable de séduire qui il veut et du même coup un personnage masculin lisse à des kilomètres du héros attachant.

Était-ce une réécriture de  Twilight, une fanfiction ratée du Seigneur des Anneaux ? Ou bien les deux ? Je ne savais plus trop.

Aussi, les ellipses trop fréquentes sur des moments importants et l’approfondissement de scènes inutiles m’ont frustrée, et gâché la lecture. Toutes les questions que je me posais ont trouvé une réponse toute faite, fade comme l’histoire d’amour de Léo et de son copain.

Ce roman se voulait de soutenir l’indépendance des jeunes femmes, les pousser à découvrir le monde, mais Léo s’accroche à son amant comme à une moule sur un vieux caillou. Elle n’est en rien un personnage féminin moderne ! Toute sa vie, ses aspirations passe par la concrétisation de son histoire d’amour, elle ne voit que cela, ne vit que pour son homme. A un âge si jeune, Léo méritait autre chose… La jeunesse du personnage principal a d’ailleurs contribué à mon malaise. Et que son amant nettement plus âgé qu’elle la coupe du monde, l’éloigne d’un avenir prometteur m’a rendu triste pour elle. La tête remplie de la frustration que m’a procuré cette lecture, j’ai fait quelque chose que je déteste : lire en diagonale, sauter des pages, afin d’arriver plus vite au dénouement final.

Point positif, l’auteur a essayé de créer son propre monde, une idée merveilleuse. Mais encore, c’était trop simpliste, survolé. Cette histoire aurait mérité une trilogie, un approfondissement du scénario et des envies de ses personnages. Je voulais un roman agréable et simple à lire, Les Terres du Dalahar étaient agréables à lire grâce au style de son auteur, difficilement supportable à cause des choix scénaristiques.

Bien entendu, ce n’est que mon avis et vous trouverez sans doute des critiques qui divergent de la mienne. Mes goûts ne sont pas ceux de tout le monde, c’est pourquoi n’hésitez pas à vous faire votre propre avis.


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