Synopsis : La vie n’est pas tendre avec Gabriela. À 16 ans, elle a été violée par son ami Fernando, après avoir refusé ses avances. Mais ce dernier n’est autre que le fils cadet d’Antonia Guerra, surnommée "la Patrona" parce qu’elle est la femme la plus puissante et la plus crainte de la bourgade de San Pedro. Désormais enceinte, Gabriela décide de fuir chez sa tante pour donner naissance à son fils, David, à l’abri des regards. Quelques années plus tard, la voilà de retour à San Pedro del Oro. La présence de la fille-mère fait jaser et son fils devient le souffre-douleur de ses camarades de classe. Gabriela réussit à se faire engager dans la mine d’or avoisinante. Elle est la seule femme, mais elle peut compter sur le soutien de son père, « le Tigre », le mineur le plus expérimenté de la région, ainsi que sur le propriétaire de la mine. Des appuis qui ne lui épargnent pas pour autant les railleries de ses collègues sur son statut de femme et de jeune mère.Lorsque le propriétaire de la mine, ami et protecteur de Gabriela, meurt brutalement, il laisse le contrôle à son épouse, Antonia Guerra, en réalité responsable de sa mort. Celle-ci charge alors son fils aîné, le beau et riche Alejandro Beltrán, de gérer les affaires de la mine. Célibataire invétéré, Alejandro cherche à tout prix à s’affranchir du joug de sa mère autoritaire et de la mauvaise influence de son jeune frère alcoolique, Fernando. Pour ne pas mettre en péril l’avenir de l’entreprise minière, le frère aîné accepte enfin de tenir son cadet à distance. Sa rencontre avec Gabriela est un vrai coup de foudre. Leurs familles respectives s’opposent rapidement à leur relation, mais Gabriela s’en moque, car sa vengeance commence à se dessiner…
A San Pedro del Oro est une bourgade officiellement dirigée par le maire Julio Montemar (Antonia Guerra) appelée « La Patrona ». Cette femme, puissante et crainte de tous, dirige son microcosme d’une poigne de fer. Déjà le titre donne le ton en évoquant un monde de castes où les nantis usent de combines machiavéliques pour dominer une classe ouvrière bien en peine. Par un génie créatif commun, les réalisateurs José Ignacio Cabrujas, Julio César Marmol & John Hughes mettent en exergue la capacité de survie des antagonistes déterminantes pour le bon déploiement de la trame.
© Telemundo
Une prouesse inédite dotée d’une maitrise totale d’actions. C’est à travers l’un des « faisceaux lumineux » de la mine Chemuco que la "Tigresse" Suarez va découvrir de l’or, catalyseur esthétique de la série sans en être l’enjeu principal. La qualité apportée aux costumes est de premier choix, illustration parfaite avec Antonia Guerra et Veronica Dantès.
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Un chef-d’œuvre où les différences sont comprises dans un ensemble de comportements, de langages, de valeurs et surtout de la classe sociale. Nous ne pouvons pas vanter les qualités de cette série sans évoquer l’esprit « vengeresse » d’une Gabriela transfigurée tant physiquement que socialement.La Patrona c’est l’histoire d’un Empire voué à la convoitise. Grandiose par la qualité de ses crimes et de son suspens, Antonia Guerra nous tient scotchée dans des décors sublimes et terrifiants. Mystique & Karma sont aussi de la partie rappelant cette maxime du sage Dhammapada, qui dit : «Tant qu’une mauvaise action n’a pas muri karmiquement,, l’imbécile pense que son action est douce comme le miel. Mais lorsque sa mauvaise action murira karmiquement , il tombera dans la plus grande misère ».
Trailer de la novela LA PATRONA de Telemundo
LARMON.
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