(4.5/10) NERVE:
Synopsis: En participant à Nerve, un jeu qui diffuse en direct sur Internet des défis filmés, Vee et Ian décident de s’associer pour relever des challenges de plus en plus risqués et gagner toujours plus d’argent.Mais bientôt les deux « Joueurs » s’aperçoivent que leurs moindres mouvements sont manipulés par une communauté anonyme de « Voyeurs ». Le jeu vire au cauchemar. Impossible d’arrêter…
La relation avec le film de David Fincher, The game, ne sera que vaporeuse. En effet, Nerve rejoint la famille des films "patchworks" cousus de stéréotypes empruntés deci- dela. Pourtant il démarre bien, le premier quart d'heure laisse entrevoir un soupçon d'intérêt. Mais cela va se désagréger méthodiquement et fatalement on se dirige vers un film d'ados par excellence. Les protagonistes vont monter crescendo vers le n'importe quoi, les scènes vont s'enchainer pour un public addict aux situations prévisibles et attendues. Un film dépotoir qui se fout de tout . Une monstruosité scénaristique d'un vide sidérant, Nerve ou le défi gagnant d'un film dépouillé de tous sens .
(6/10) DERNIER TRAIN POUR BUSAN:
Synopsis: Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...
Qui aurait pensé qu'un film Coréen , traitant d'un sujet d'horreur comme une invasion de zombies, pourrait être sélectionné au festival de Cannes. Une agréable surprise ! Considérant le fait d'un sujet usité jusqu'à la trame, Dernier train pour Busan va se distinguer pour son ingéniosité artistique.Etonnament iconoclaste , nonobostant la fiction devient réalité.Loin des clichés habituels, il va réussir le pari de nous secouer dans une allure effrénée , confiné dans un train , ne prenant les gares que comme moment de récupération. La qualité visuelle et inventive de beaucoup de scènes spectaculaires démontre l'ingéniosité du réalisateur coutumier des mangas, sans doute source d'inspiration.Le film ne sombre ni dans le gore , ni dans l'afflûx "hémoglobinesque", la création est le fer de lance du film. Le cinéma asiatique ne finit pas de surprendre. On notera tout de même un bémol dans le concept scénaristique de l'histoire qui veut être dans la philosophie asiatique, comme le fait de focaliser sur le côté sentimental de chaque personnage, cherchant sans arrêt la larme, circonstance devinable de scènes à venir. Malgré tout, Dernier train pour Busan est une vérible satisfaction.
(5/10) DANS LE NOIR :
Synopsis: Petite, Rebecca a toujours eu peur du noir. Mais quand elle est partie de chez elle, elle pensait avoir surmonté ses terreurs enfantines. Désormais, c'est au tour de son petit frère Martin d'être victime des mêmes phénomènes surnaturels qui ont failli lui faire perdre la raison. Car une créature terrifiante, mystérieusement liée à leur mère Sophie, rôde de nouveau dans la maison familiale. Cherchant à découvrir la vérité, Rebecca comprend que le danger est imminent… Surtout dans le noir.
Dans le noir récupère les bases de ce qui fait qu'un film va faire peur, tout d'abord un jeune garçon audacieux et téméraire, une jeune femme bien balançée qui va tout casser et une mère névrosée , vous secouez le tout dans un huis clos obscur et vous obtenez un film pop-corn. Dans le noir fait partie de ces hsitoires étudiées et réalisées pour un public d'ados afin de remplir les salles, le scénario et le reste ne sont qu' accessoires.C'est bien dommageable d'autant que la trame, même si elle n'est pas novatrice, aurait eu le mérite , avec un peu plus d'engagement,d'être plus forgée. Dans ce film on se sent presque obligé d'avoir peur , tant les personnages , eux, ne semblent pas terrifiés outre mesure de ce qui se passe, rendant peu crédible les chaque scènes. Un film conçu pour rentabiliser n'est jamais imaginatif et encore moins créatif , il va se servir uniquement de valeurs sures et les enchevêtrer les unes dans les autres. L'abus de " jump scare" tout le long devient un leimotiv lancinant,à tel point que tout devient envisageable.Le manque d'originalité dans le film de genre devient inquiétant,voire dramatique. Fade et transparent , Dans le noir aurai dû y rester.
CHRISTIAN.
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