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Tsubaki Love

Par Lacritiquante

Avec la reprise du travail sur les chapeaux de roues, les séances à la salle de sport et la sauvegarde de ma vie sociale (que je ne veux surtout pas sacrifier), il m’est difficile ces dernières semaines de trouver vraiment du temps pour remplir ce blog, m’occuper des lectures communes (pardon!) et plus largement de lire. Je vais m’arrêter de m’excuser pour cela, après tout, c’est mon rythme du moment, je ne vais pas me forcer au point de m’en dégoûter. Je regrette juste que cela impacte les lectures communes 2016 que j’ai moi-même initiées. J’espère rattraper le coup d’ici la fin du mois au moins pour ce projet-là.

J’ai donc quelques difficultés à lire beaucoup. La lecture commune d’août (Jules Verne) me pèse encore, je ne l’ai toujours pas finie ! Alors pour changer et éviter la lassitude, je me tourne vers d’autres types de littératures comme la poésie ou… le manga. Je n’en lis pas des dizaines tout simplement car j’adore posséder les mangas que je lis et que ça revient vite cher. Je suis assez difficile même si j’ai mes chouchous : ça va de Chi à Vampire Knight en passant par Bakuman ou Judge. Mais aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’une série que j’ai commencé adolescente. Ça parle amour, sentiment, première fois, trahison… un shôjô (« manga pour filles ») comme on les aime ! J’ai nommé Tsubaki Love de Kanan Minami !

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Oulah oui, le gros mot est dit : ça parle d’amour. Et même d’amour adolescent à l’eau de rose. Rien que ça. Ben oui, on peut avoir lu et aimé Les Misérables, on peut adorer Verlaine ou bien même Aristophane et quand même apprécier de se détendre avec une bonne série d’amour, au trait sucré, aux dialogues vibrants et parfois larmoyants. Et même qu’il y a des livres très bons dans ce domaine qui ne méritent pas tant d’hypocrisie de la part de certains. Parce qu’écrire une bonne romance, c’est dur. Créer un bon manga, c’est tout aussi dur. Alors réunir les deux en un, ça tient du génie.

Et c’est ce qui se passe dans Tsubaki Love.

Le jour de la rentrée au lycée, notre petite Tsubaki, discrète et un peu ringarde, se retrouve à côté de l’arrogant Kyôta. Odieux, le temps tourne vite à l’orage entre les deux adolescents, si fort que Tsubaki finit par taper dans l’œil de Kyôta. La suite ? Elle s’étend sur 15 tomes sans presque aucune longueur ! Évidemment, on se doute de ce qui va ou pourrait se passer, mais soyons honnêtes… on a envie de lire ça par moment !

Nos deux héros, bien que parfois clichés, sont très touchants et m’ont surprise plus d’une fois ! J’ai accroché dès le début à leur histoire, que ce soit quand j’étais adolescente moi-même ou lors de ma relecture aujourd’hui. C’est vraiment une narration qui marche bien ! Les péripéties se suivent et ne se ressemblent pas même si le motif de la jalousie et de la peur de perdre l’être aimé est tout le temps présent ici. Tsubaki est parfois désespérante de naïveté mais elle fait preuve de tellement de bonne volonté qu’on l’adore quand même. Quand à Kyôta… on finit toujours par craquer pour lui.

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J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteure intègre régulièrement des personnages secondaires dont certains vraiment intéressants et retiennent l’attention. Le fait qu’il y ait une sorte de petit épilogue au dernier tome est une très bonne façon de conclure cette saga. Le dessin est assez classique, mais très lisible. J’ai adoré découvrir la vie d’un lycée japonais et suivre le destin d’adolescents qui se posent des questions sur leur avenir, essaie de se projeter…

Je suis un peu décousue. Il est vrai qu’il m’est difficile d’être assez rationnel avec cette série qui a une place particulière dans mon cœur. De plus, c’est la première fois (mais pas la dernière) que j’évoque ici un manga en son entier ; j’espère que cela aura quand même piqué votre curiosité !

Kanan Minami, Tsubaki Love, aux éditions Panini Manga (vendu maintenant en volume double).



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