Titre : Le Passage
Titre VO : Holes
Auteur : Louis Sachar
Éditeur : Editions Gallimard
Collection : Jeunesse, l’école des Loisirs
Traducteur : Jean-François Ménard
Nombre de pages : 326
Sorti le 08/04/2016
4ème de couverture :
« ATTENTION A LA MORSURE DU LÉZARD A TACHES JAUNES !
Stanley Yelnats a hérité de la terrible malédiction familiale qui se transmet depuis l’horrible-abominable-vaurien-d’arrière-arrière-grand-père-voleur-de-cochon. Toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Accusé – injustement – de vol, Stanley est envoyé au Camp du Lac vert, un camp de redressement perdu dans le désert du Texas. Ici, la vie est un enfer pour les mauvais garçons comme lui, X-Ray, Calamar, Zéro et tous les autres.
Pourquoi faut-il creuser des trous, toute la journée sous un soleil brûlant ? »
Mon avis :
L’histoire :
Stanley Yelnats est maudit …. depuis que son arrière-arrière-grand-père a soi disant volé un cochon… Mais voilà Stanley s’est retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment… fatalité ou chance ??
Il est envoyé par le tribunal dans un Camp de rééducation pour jeunes délinquants. Il va devoir creuser un trou de 1.50m tous les jours même le samedi et le dimanche. Pourquoi ils creusent, ils ne le savent pas, enfin on leur a dit pour leur forger le caractère… mais bon quand ils trouvent un objet ils doivent en référer tout de suite au directeur, c’est bizarre et quand Zéro décide de s’évader, personne ne part à sa recherche… pourquoi ?
Les personnages :
Stanley Yelnats : Élève de collège, un tantinet enrobé, souffre douleur d’un certain Derrick. Il se trouve que dans sa famille les hommes Yelnats n’ont jamais de chance, c’est même pire que ça, c’est carrément de la poisse… Il se retrouve accusé à tort de vol de chaussures et envoyé dans un Camp pour jeunes délinquants. Là-bas il va rencontrer des personnes spéciales, caractérielles, mais aussi des gens très intéressant comme Zéro.
Zéro : C’est un jeune délinquant pris pour vol et contraint de creuser des trous comme Stanley. Il est très peu bavard mais très efficace pour creuser des trous. Mais un jours il s’évade et part dans le désert sans eau… Ce personnage est étonnant !
X-Ray, Calamar, Aisselle … : Tous des jeunes pensionnaires du Camp du Lac Vert. Personnages clichés ou pas qui vont graviter autour de Stanley et lui apprendre la vie au Camp de différentes manières (explications simples, entourloupes, trahison …)
La Plume, le Scénario :
Je vois en bas de la 4ème de couverture :« Titre recommandé par l’Éducation Nationale », et c’est exactement ça !!! chaque collégien ou lycéen devrait le lire. C’est une belle leçon de vie. Apprendre à vivre en communauté, respecter l’espace de l’autre… les aléas de la trahison, l’entraide, mais toujours face à ses difficultés, se dire qu’il faut avancer ! En plus l’écriture de l’auteur est agréable, fluide; plus aucune excuse pour commencer ce livre !!
Les petits intermèdes d’Histoire sur les ancêtres de Stanley étaient tout à fait captivant. Un chapitre de la vie de Stanley au Camp et un chapitre d’Histoire qui bien souvent expliquait la situation, pourquoi ? comment ? Quand Stanley a trouvé quelque chose dans sa terre, l’auteur s’est mis à nous expliquer petit à petit la raison de ces trous, l’histoire du lieu … et c’était tout à fait passionnant !!
Et finalement après quelques décennies, Stanley est là pour dénicher ça et là des bribes d’info qu’il ne comprend pas toujours sur son histoire ou peut-être faire un pied de nez au destin, à la malédiction. L’auteur nous donne à nous lecteur toutes les infos, on sait tout, on en sait plus que Stanley et on a envie de lui dire mais… voilà😀 …. mais le but est tout autre, ce qui est important c’est comment Stanley va se sortir de cette expérience, ce qu’il va devenir🙂
Tout ça pour comprendre la nécessité de cette aventure que Stanley a d’abord subi puis ça l’a aidé à grandir, à s’affirmer et à soutenir ces camarades quand c’était le moment🙂 …
En Bref :
Un très belle histoire, passionnante et captivante. Un héros qui ressemble à tout à chacun ou à quelqu’un qu’on connaît forcément. Cette force qu’il développe pour aller jusqu’au bout de ce qu’on lui demande est tout à fait admirable. Il ne perd jamais de l’œil ce qu’il est, malgré les moqueries ou les blessures, malgré cette malédiction sur sa famille, il reste très fier d’être un Yelnats. Un belle philosophie, une telle conscience !!