Magazine Cinéma
Etre
une femme libérée ce n'est pas si facile disait déjà la chanson
en 1984 ; cette version 2016, signée par une réalisatrice
(Justine Triet-La
Bataille de Solferino) est
parfois cauchemardesque faisant la part belle à la névrose mais
elle est très drôle. Les personnages masculins sont eux aussi
décalés, imprévisibles (excellent Melvil Poupaud comme d'hab! et pour lui je mets une deuxième grenouille).
C'est une comédie romantique dans l'air du temps qui ne fera
peut-être pas rire les femmes délaissées et surbookées mais dont
n'a pas à rougir le cinéma français ou plutôt franco-belge
puisque Virginie Efira en est la « vedette ».