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Iqbal, un enfant contre l’esclavage de Francesco d’Adamo

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

 Iqbal, un enfant contre l’esclavage de Francesco d’Adamo

iqbal-un-enfant-contre-lesclavage-de-francesco-dadamoNombre de pages : 192 pages
Éditeur : Le livre de poche jeunesse
Date de sortie : 3 août 2016
Langue :
 Français
ISBN-10 : 2013193017
ISBN-13 : 978-2013193016
Prix : 4,95€
Disponible sur liseuse : Non

Résumé

1993, Pakistan. Iqbal a treize ans et, comme tant d’autres enfants, il part tous les matins travailler dans une usine de tapis. Exploité, Iqbal n’a plus qu’une idée en tête : se sauver et surtout dénoncer le travail des enfants. Réussira-t-il à mener ce combat pour la liberté ?

Mon avis

Mon histoire avec ce livre a commencé il y a très longtemps ! A l’époque je devais encore être à l’école primaire c’est dire ! Je l’ai lu peut-être 5-6 fois à cette période, fascinée par le courage de ce garçon. La réédition avec la couverture du film (sorti le 24 août et réalisé par Michel Fuzellier et Babak Payami) était l’occasion de m’y plonger à nouveau près de 15 ans plus tard. Une bonne manière de voir si mon regard sur ce récit a changé.

Pour celles (ou ceux) qui n’auraient jamais entendu parler d’Iqbal, ce livre jeunesse (mais pas si jeunesse finalement) est un moyen idéal d’apprendre à connaitre son histoire. Car il s’agit bien d’une histoire vraie, Iqbal a bel et bien existé et même si certains événements sont romancés et que la narratrice Fatima ainsi que d’autres personnages ont été inventés par l’auteur, ce dernier précise bien dans l’avant-propos qu’il est persuadé que des enfants comme eux étaient bien dans l’entourage d’Iqbal.

Nous sommes en 1993 au Pakistan. Fatima travaille dans une usine de tapis. Exploitée, travaillant du lever du soleil à la tombée de la nuit, nourrie avec le strict minimum, elle tente de faire au mieux avec ses camarades pour voir les bâtons tracés à la craie par leur « employeur » disparaître. Car quand ils travaillent bien, un bâton est effacé et tous rêvent du jour où il n’y aura plus aucun bâton sur leur tableau et où ils seront libérés. Mais voilà qu’un jour un jeune garçon nommé Iqbal arrive dans l’usine et leur explique que jamais ils ne pourront partir. La seule solution est l’évasion.

Ce que j’apprécie particulièrement dans ce livre c’est qu’il nous permet de voir Iqbal d’un regard extérieur puisque ce n’est pas lui qui nous raconte son histoire. Avec Fatima on apprend à le découvrir, à essayer de comprendre comment il fonctionne, on se pose des questions sur ses actions, surtout celles qui le mettent dans une situation critique. Iqbal demeure finalement un enfant mystérieux. Cette narration nous permet également de voir l’esclavage à travers les yeux d’une petite fille comme les autres, une petite fille qui n’a pas d’autres souhaits que de bien faire son travail pour retrouver ses parents et qui fait son possible pour ne pas se faire réprimander. On découvre également le fonctionnement de ces usines à tapis et celui des organisations de protection des enfants qui, heureusement, ont permis de démanteler certains réseaux.

Iqbal est devenu un symbole dans la lutte contre l’esclavage des enfants et je pense que ce livre est un excellent moyen pour les enfants d’apprendre ce qu’est l’esclavage et de comprendre que certains n’ont pas la chance qu’ils ont d’aller à l’école et d’avoir un foyer. C’est l’effet que j’ai eu en le lisant pour la première fois vers 9 ans et ayant (beaucoup) grandi, c’est encore avec émotion que j’ai relu ce récit, que j’ai été touchée par l’histoire d’Iqbal et que j’ai eu envie de le faire découvrir à mon tour.

Je conseille donc la lecture d’Iqbal, un enfant contre l’esclavage aux enfants (à partir de 9 ans) mais aussi aux ados et aux adultes. Et si lire ce roman ne vous intéresse pas et que c’est la première fois que vous entendez parler d’Iqbal alors je vous invite au moins à taper son nom dans Google et à parcourir les sites qui lui sont dédiés.

Pour finir je vous laisse la bande annonce du dessin animé. Je n’ai pas vu le film et je ne compte pas le voir car pour le coup je trouve que l’histoire est vraiment trop romancée avec des péripéties qui n’ont pas forcément lieu d’être.

Inoubliable

Coup de Coeur

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 Iqbal, un enfant contre l’esclavage de Francesco d’Adamo

iqbal-un-enfant-contre-lesclavage-de-francesco-dadamoNombre de pages : 192 pages
Éditeur : Le livre de poche jeunesse
Date de sortie : 3 août 2016
Langue :
 Français
ISBN-10 : 2013193017
ISBN-13 : 978-2013193016
Prix : 4,95€
Disponible sur liseuse : Non

Résumé

1993, Pakistan. Iqbal a treize ans et, comme tant d’autres enfants, il part tous les matins travailler dans une usine de tapis. Exploité, Iqbal n’a plus qu’une idée en tête : se sauver et surtout dénoncer le travail des enfants. Réussira-t-il à mener ce combat pour la liberté ?

Mon avis

Mon histoire avec ce livre a commencé il y a très longtemps ! A l’époque je devais encore être à l’école primaire c’est dire ! Je l’ai lu peut-être 5-6 fois à cette période, fascinée par le courage de ce garçon. La réédition avec la couverture du film (sorti le 24 août et réalisé par Michel Fuzellier et Babak Payami) était l’occasion de m’y plonger à nouveau près de 15 ans plus tard. Une bonne manière de voir si mon regard sur ce récit a changé.

Pour celles (ou ceux) qui n’auraient jamais entendu parler d’Iqbal, ce livre jeunesse (mais pas si jeunesse finalement) est un moyen idéal d’apprendre à connaitre son histoire. Car il s’agit bien d’une histoire vraie, Iqbal a bel et bien existé et même si certains événements sont romancés et que la narratrice Fatima ainsi que d’autres personnages ont été inventés par l’auteur, ce dernier précise bien dans l’avant-propos qu’il est persuadé que des enfants comme eux étaient bien dans l’entourage d’Iqbal.

Nous sommes en 1993 au Pakistan. Fatima travaille dans une usine de tapis. Exploitée, travaillant du lever du soleil à la tombée de la nuit, nourrie avec le strict minimum, elle tente de faire au mieux avec ses camarades pour voir les bâtons tracés à la craie par leur « employeur » disparaître. Car quand ils travaillent bien, un bâton est effacé et tous rêvent du jour où il n’y aura plus aucun bâton sur leur tableau et où ils seront libérés. Mais voilà qu’un jour un jeune garçon nommé Iqbal arrive dans l’usine et leur explique que jamais ils ne pourront partir. La seule solution est l’évasion.

Ce que j’apprécie particulièrement dans ce livre c’est qu’il nous permet de voir Iqbal d’un regard extérieur puisque ce n’est pas lui qui nous raconte son histoire. Avec Fatima on apprend à le découvrir, à essayer de comprendre comment il fonctionne, on se pose des questions sur ses actions, surtout celles qui le mettent dans une situation critique. Iqbal demeure finalement un enfant mystérieux. Cette narration nous permet également de voir l’esclavage à travers les yeux d’une petite fille comme les autres, une petite fille qui n’a pas d’autres souhaits que de bien faire son travail pour retrouver ses parents et qui fait son possible pour ne pas se faire réprimander. On découvre également le fonctionnement de ces usines à tapis et celui des organisations de protection des enfants qui, heureusement, ont permis de démanteler certains réseaux.

Iqbal est devenu un symbole dans la lutte contre l’esclavage des enfants et je pense que ce livre est un excellent moyen pour les enfants d’apprendre ce qu’est l’esclavage et de comprendre que certains n’ont pas la chance qu’ils ont d’aller à l’école et d’avoir un foyer. C’est l’effet que j’ai eu en le lisant pour la première fois vers 9 ans et ayant (beaucoup) grandi, c’est encore avec émotion que j’ai relu ce récit, que j’ai été touchée par l’histoire d’Iqbal et que j’ai eu envie de le faire découvrir à mon tour.

Je conseille donc la lecture d’Iqbal, un enfant contre l’esclavage aux enfants (à partir de 9 ans) mais aussi aux ados et aux adultes. Et si lire ce roman ne vous intéresse pas et que c’est la première fois que vous entendez parler d’Iqbal alors je vous invite au moins à taper son nom dans Google et à parcourir les sites qui lui sont dédiés.

Pour finir je vous laisse la bande annonce du dessin animé. Je n’ai pas vu le film et je ne compte pas le voir car pour le coup je trouve que l’histoire est vraiment trop romancée avec des péripéties qui n’ont pas forcément lieu d’être.


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