Trump-Clinton : Jetez le bébé !

Trump est entrain de faire son meeting...

Beau discours bourré d'amour propre.

Aux plus vils instincts, il fait la cour...

Ça s'entend même par les plus sourds

Quand un bébé se met à hurler une fois, puis deux, puis trois :

Trump interrompt son discours un temps, puis deux, puis trois puis s'adresse à la fine fleur de son public en disant :

Ne croyez surtout pas que je puisse être dérangé par la vie... cry baby... cry ...

Le public applaudit avec une folle envie de signer avec son héros, le bail des baux.

Mais le bébé, qui doit souffrir le martyre continue de hurler... à la mort

Trump fait semblant d'être au dessus de tout soupçon

Hésitant... ne sachant trop comment sortir son populisme de cette dure épreuve : Baisser son froc ou faire le proc...

Et finit par changer de ton en s'adressant à son public avec une question choc:

Mais vous croyez vraiment que je vais supporter ce morveux plus longtemps ?

Son public acquiesce en se réjouissant à l'unisson d'entendre ou de voir une langue de vipère sur une paire de couilles.

Et Trump reprend sa prose à l'eau de rose...

Mais le bébé ne cesse pas pour autant de hurler

Une fois, puis deux, puis trois

Ce qui fait sortir Trump de lui-même... Il interpelle ses gorilles en disant :

Qu'est-ce que vous attendez, guenons pour le faire taire définitivement ?

Définitivement : C'est cet adverbe qui fait la grandeur et la décadence de l'Amérique qui n'a jamais perdu le Nord en rapprochant la vie et la mort !