Festival Scènes Ouvertes à l’Insolite au Mouffetard

Le Festival des Scènes ouvertes à l’insolite fait peau neuve.
Du 7 au 15 octobre 2016

À l’image de la nouvelle génération de marionnettistes qu’il entend soutenir, le festival des Scènes ouvertes à l’insolite, habituellement organisé au mois de mai, fait peau neuve.

Cette 11e édition aura lieu en octobre et sera organisée main dans la main avec le Théâtre aux Mains Nues, dans les 5e, 6e et 20e arrondissements. L’occasion de découvrir en un ou plusieurs parcours, la nouvelle génération de marionnettistes. Au total, ce sont treize spectacles et une exposition présentés pour la plupart pour la première fois à Paris que le public pourra découvrir en suivant les 35 parcours concoctés pour cette nouvelle édition des Scènes ouvertes à l’insolite.

Formés en autodidacte ou issus de l’École nationale supérieure des arts de la marionnette; d’origine russe, espagnole, italienne, argentine, brésilienne ou bretonne, les artistes invités cette année s’emparent de leur itinéraire personnel pour brosser le portrait de notre société. Ces récits de vie singuliers sont une matière à pétrir qui, sous les doigts agiles des jeunes manipulateurs, se transforme en une parole universelle. Marionnettes sur table ou marionnettes corporelles, objets détournés, projections vidéo ou cinéma d’animation, les artistes s’approprient avec une énergie revigorante toute la palette des techniques marionnettiques pour porter leur regard affûté et décalé sur notre monde.

Pour aborder les questions de l’immigration, de la solitude ou de la mondialisation, ces jeunes metteurs en scène privilégient la poésie visuelle aux longs discours. La marionnette devient alors un instrument pour mieux voir, selon d’autres échelles, selon d’autres points de vue. Et porter un nouveau regard sur notre monde, n’est-ce pas déjà le transformer ?

Comme un fil tendu entre le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette et le Théâtre aux Mains Nues, l’artiste plasticienne Paula Anke présente une exposition dans chacun des deux lieux. Avec Amazones de l’ombre et Collecteurs de mémoire, elle rassemble des figurines ou des objets collectés qui révèlent à qui sait l’entendre les liens complexes qui les unissent.