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Théâtre : Le Dernier Jour d'un(e) condamné(e), Peau de Vache/ Cinéma : La Vérité, Loin du Paradis

Publié le 28 septembre 2016 par Nathpass
"Le Dernier Jour d'un(e) condamné(e)"au Théâtre de l'Essaïon tous les mardis soirs à 19h30 jusqu'au 1er nov y compris, mardi de la dernière représentation, dans une mise en scène de Pascal Faber et une direction d'acteurs de Chritophe Borie avec Lucilla Sebastiani dans une adaptation du texte de Victor Hugo par Florence Le Corre Person.
Une claque d'espoir contre la peine de mort
(Critique laissée sur le site de Billet Réduc)
Force du texte et de l'interprétation, qui nous touche dans notre chair au plus profond. Quelle incarnation de femme pour nous rappeler que rien n'est jamais acquis et que si la peine de mort était abolie dans le monde entier la barbarie reculerait. Les cris, la mise en scène, la bande son emplissent ce très bel espace pour cette pièce, ce plaidoyer. Bravo, le théâtre n'est pas là seulement pour nous vider de nos émotions, de nos questionnements, mais là aussi, pour nous emplir du désir de lutter pour la dignité et l'humain. La comédienne nous arrache des larmes et des cris rentrés, car elle est profondément investie dans ce rôle à sa mesure.

Peau de Vache avec Chantal Ladesou Les deux pièces que j'ai vues depuis notre retour de festivals sont aux antipodes et je dois dire que là, j'ai envie de faire une pause, d'aller au cinéma même à la télé pour voir où revoir des films qui sont pour moi des chefs d'œuvre : voir la Vérité au cinéma de minuit de Clouzot et revoir Loin du Paradis de Todd Haynes pour l'inoubliable avec Julian Moore et son partenaire Dennis Quaid(ce que ce film a pu me faire pleurer).mais revenons à La pièce Peau de Vache mise en scène par Michel FauLe rire pour cette envolée de décor de costumes de couleurs nous est comme une station obligée après avoir déposé notre quotidien, nos postures, nos habitudes de spectacle même montés par Michel Fau.Je ne connaissais pas Chantal Ladesou sur scène et je pense que son style sa flamboyance dans tous ses costumes et sa gouaille m'ont décontenancée. Mais après on se laisse entrainer par le vrai public, on comprend tout et s'il y a des incidents d'accessoires ou de texte on en rie davantage comme si au feu d'artifice on aurait retrouvé toute la sécurité de faire oh ah sans aucun soucis. Les autres acteurs dans leurs personnages avec des costumes incroyables sont typés comme pour le boulevard le mari vedette au violoncelle le vétérinaire qui aime bien boire un petit coup le voisin de derrière : l'emmerdeur qui ne peut se passer de son "emmerderesse" de voisine la gentille journaliste soit disant, la peau de vache soit disant, le couple de nouveaux riches et tout cela se passe dans les jardins en zone...bourgeoisie pavillonnaire et tous ces murs mitoyens vont tomber. C'est une pièce de boulevard avec coups de théâtre garantis. J'ai préféré Fleur de Cactus, et mon Chéri qui lui n'a rien d'un théâtreux, aussi. Mais bon voila les deux pièces n'ont  rien à voir si ce n'est les auteurs, Barillet et Gredy je pense y retourner pour me laisser avoir davantage par la pièce et les acteurs, car Ils me seront plus familiers. Avec un ami de longue date comme Miche Fau et avec une amie comme sa sœur Pascle Fau qui fait merveille aux maquillages on peut leur dire qu'on aime moins même si eux ont toujours envie avant tout de s'amuser  avec le théâtre et avec un plus large public dans les décors fous de leur frère comme lorsqu'ils étaient enfantsJ'ai compris deux choses ce matin en écoutant vaguement la radio en feuilletant librement les quelques journaux papiers auxquels nous restons abonnés que la différence d'âge même entre des amis contient, révèle la fin de la relation et je sens que je suis d'une certaine façon en train de dire adieu à la force à la sincérité entre amis avec quelques uns d'entre eux, même si c'était les plus rares à moins que notre relation était depuis déjà longtemps plus qu'un souvenir, qu'un fantôme sans tête et auquel on aurait arraché le coeur.Et par ailleurs pourquoi continuer ce journal/blog ? pour rester sincère quelque part pour quelqu'un que je ne connaîtrais jamais réellement...Petite note pour les jeunes comédiens ou autres professions du spectacle : c'est très difficile de dire ce qu'on pense sur un spectacle, parce qu'il est vivant et que toutes les personnes se sont un peu dépouilles d'eux mêmes pour que tout soit au mieux. A moins de repère un détail qui par la suite peut leur être utile il faut mieux toujours rester positifs et remarquer et respecter le travail accompli. on trouve toujours quelque chose qui vous interpelle dans lequel on se reconnaît. sinon le public a toujours raison et il y a assez de professionnels critiques. Surtout si on vous a invités ou si vous bénéficiez de réductions. Avec des frères et sœurs de métier et de votre génération avec qui vous avez joué, rêvé, travaillé, galéré, refait le monde, vous pouvez en dire un peu plus. Et si vous avez joué, ne jouez plus, vous serez malgré vous considéré comme un jaloux un théâtreux aigri. Car n'oubliez pas c'est très difficile de sortir d'apnée des grands fonds et de prendre une douche froide. On n'évite de critiquer les enfants, les amoureux et les spectacles à leurs acteurs metteurs en scènes maquilleurs quelquefois on peut discuter vraiment avec les régisseurs même s'ils se méfient beaucoup des retours... possibles. Mais moi, j'ai le culot de soutenir que les doutes et les critiques sont souvent constructifs avec raison garder et permettent d'entrevoir ce qu'a vu véritablement le public. Ah il y a une pièce encore que je veux voir : Les femmes savantes avec JP Bacri Agnès Djaoui et Evelyne Buyle dans une mise en scène de Catherine Hiegel et je me fous complètement que certaines critiques soient mauvaises....

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