⭐ Sothik, de Marie Desplechin et Sothik Hok
Nombre de pages : 96
Éditeur : L’Ecole des Loisirs
Date de sortie : 14 septembre 2016
Collection : Medium GF
Langue : Français
ISBN-10: 2211230628
ISBN-13: 978-2211230629
Prix Éditeur : 13€
Disponible sur Liseuse : NonSon résumé :
Sothik est né en 1967 dans un Cambodge en pleine tourmente. Il a trois ans, quand la guerre civile fait rage, huit ans quand les Khmers rouges prennent le pouvoir. Du jour au lendemain, tout change. L’argent est aboli, les livres sont détruits, la religion interdite, la propriété privée n’existe plus. Sothik et sa famille doivent quitter leur maison en laissant tout derrière eux et prouver sans cesse leur obéissance au nouveau régime. Mais cela ne suffit pas ! Les Khmers rouges décident brutalement d’enlever les enfants à leurs parents afin de mieux les éduquer. Sothik rejoint un groupe d’enfants de son âge. La famille n’existe plus, la terreur et la famine s’installent…
Mon Avis :
Il y a quelques années, j’avais lu et adoré « Sundara, fille du Mékong ». J’avais pour la première fois entendu parler des Khmers Rouges et depuis, je cherchais des romans qui traitaient de ce sujet que je connais si peu. Sothik s’est révélé le livre parfait car il raconte, avec simplicité, le quotidien d’un enfant sous ce régime communiste.
Sothik c’est une sorte de témoignage, celui d’un adulte qui revient sur son enfance au Cambodge. Il a vécu les combats qui ont mené à la victoire des Khmers rouges, le quotidien sous un régime communiste puissant. A travers son récit enfantin, il évoque, outre le quotidien, les raisons pour lesquelles le régime a pu être plébiscité à la base : l’envie d’arrêter les combats, car ce régime était attractif comparé à celui en place. Son récit prend vie sous la plume de Marie Desplechin et est accompagné d’illustrations qui aident à adapter son récit aux plus jeunes (je dirais 11 ans).
J’ai trouvé ce livre très bien fait pour expliquer aux adolescents et pré-adolescents la vie sous un régime communiste, pour aborder le régime particulier des Khmers Rouges qui découle de la guerre froide (Et oui ! Tout est lié !), et dont on parle finalement assez peu dans les livres d’histoire. La pauvreté, la destruction des liens familiaux et amicaux, le travail forcé ; autant de sujets durs et difficiles à aborder avec des enfants, mais que l’auteur réussit à traiter de manière à la fois douce et brutalement réelle.
Les personnages, hormis Sothik, sont esquissés rapidement mais suffisamment pour qu’on suive leur évolution et qu’on la comprenne. Sothik Hok explique bien d’ailleurs que s’il dit certaines choses sur ses parents, c’est parce que c’est nécessaire à la compréhension. Cette visée de compréhension peut parfois rendre le récit un peu trop descriptif, ce qui m’a détachée et a mis une certaine distance entre moi et ce que vivait le petit garçon.
Un récit très intéressant et parfait pour en apprendre plus sur ce régime communiste, vu de l’intérieur.
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Eole – Chroniqueuse sur Songe depuis plus d’un an, je lis de tout sauf si ça fait peur. Actuellement étudiante en histoire, je veux être bibliothécaire, alors en attendant je m’entraîne à conseiller des livres ici et sur mon site perso : Les Lubies d’Eole !
⭐ Sothik, de Marie Desplechin et Sothik Hok
Nombre de pages : 96
Éditeur : L’Ecole des Loisirs
Date de sortie : 14 septembre 2016
Collection : Medium GF
Langue : Français
ISBN-10: 2211230628
ISBN-13: 978-2211230629
Prix Éditeur : 13€
Disponible sur Liseuse : NonSon résumé :
Sothik est né en 1967 dans un Cambodge en pleine tourmente. Il a trois ans, quand la guerre civile fait rage, huit ans quand les Khmers rouges prennent le pouvoir. Du jour au lendemain, tout change. L’argent est aboli, les livres sont détruits, la religion interdite, la propriété privée n’existe plus. Sothik et sa famille doivent quitter leur maison en laissant tout derrière eux et prouver sans cesse leur obéissance au nouveau régime. Mais cela ne suffit pas ! Les Khmers rouges décident brutalement d’enlever les enfants à leurs parents afin de mieux les éduquer. Sothik rejoint un groupe d’enfants de son âge. La famille n’existe plus, la terreur et la famine s’installent…
Mon Avis :
Il y a quelques années, j’avais lu et adoré « Sundara, fille du Mékong ». J’avais pour la première fois entendu parler des Khmers Rouges et depuis, je cherchais des romans qui traitaient de ce sujet que je connais si peu. Sothik s’est révélé le livre parfait car il raconte, avec simplicité, le quotidien d’un enfant sous ce régime communiste.
Sothik c’est une sorte de témoignage, celui d’un adulte qui revient sur son enfance au Cambodge. Il a vécu les combats qui ont mené à la victoire des Khmers rouges, le quotidien sous un régime communiste puissant. A travers son récit enfantin, il évoque, outre le quotidien, les raisons pour lesquelles le régime a pu être plébiscité à la base : l’envie d’arrêter les combats, car ce régime était attractif comparé à celui en place. Son récit prend vie sous la plume de Marie Desplechin et est accompagné d’illustrations qui aident à adapter son récit aux plus jeunes (je dirais 11 ans).
J’ai trouvé ce livre très bien fait pour expliquer aux adolescents et pré-adolescents la vie sous un régime communiste, pour aborder le régime particulier des Khmers Rouges qui découle de la guerre froide (Et oui ! Tout est lié !), et dont on parle finalement assez peu dans les livres d’histoire. La pauvreté, la destruction des liens familiaux et amicaux, le travail forcé ; autant de sujets durs et difficiles à aborder avec des enfants, mais que l’auteur réussit à traiter de manière à la fois douce et brutalement réelle.
Les personnages, hormis Sothik, sont esquissés rapidement mais suffisamment pour qu’on suive leur évolution et qu’on la comprenne. Sothik Hok explique bien d’ailleurs que s’il dit certaines choses sur ses parents, c’est parce que c’est nécessaire à la compréhension. Cette visée de compréhension peut parfois rendre le récit un peu trop descriptif, ce qui m’a détachée et a mis une certaine distance entre moi et ce que vivait le petit garçon.
Un récit très intéressant et parfait pour en apprendre plus sur ce régime communiste, vu de l’intérieur.