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[critique] Don't Breathe - la Maison des ténèbres

Par Vance @Great_Wenceslas
[critique] Don't Breathe - la Maison des ténèbres

Un survival qui tient plus du thriller que du film d'horreur, plutôt intelligemment mis en scène par Fede Alvarez, mais très décevant compte tenu de son accroche marketing le qualifiant de " meilleur film d'horreur américain de ces 20 dernières années ". Don'T Breathe est certes efficace, mais il faudra être très indulgent sur certains rebondissements poussifs. A réserver aux amateurs du genre, mais pas indispensable.

[critique] Don't Breathe - la Maison des ténèbres

Notre note pourra sembler un peu sévère compte tenu du fait que ce Don'T Breathe de Fede Alvarez n'est pas un navet, mais elle reflète pourtant une semi-déception à la sortie de la séance de cinéma.

Non, contrairement à ce qu'indique la tagline sur son affiche, il ne s'agit vraiment pas du meilleur film d'horreur américain de ces vingt dernières années. Déjà, parce qu'il se rapproche plus du thriller que du film d'horreur. Mais qu'en plus, il n'a absolument rien de réellement remarquable. Il s'agit d'un survival se déroulant quasi-exclusivement en huis-clos, très simple en termes de mise en place mais qui va progressivement partir dans un délire de plus en plus grotesque et invraisemblable en raison de ses rebondissements poussifs, saugrenus et inutiles. De fait, au lieu de proposer un film concept suffisamment fort pour se permettre d'avoir une intrigue basique, le réalisateur semble penser qu'en ajoutant une couche de situations rocambolesques dans le dernier acte, le résultat n'en sera que plus satisfaisant. C'est bien entendu faux, et certaines révélations sont tellement totalement superflues qu'elles diminuent considérablement l'impact de quelques scènes censées être paradoxalement encore plus terrifiantes, en gâchant par la même occasion la caractérisation des personnages et en leur enlevant toute leur ambiguïté morale.

Pourtant, et même si l'on a l'impression d'avoir vu et revu cette histoire, Don'T

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Breathe fonctionne grâce à une mise en scène particulièrement intelligente. Le plan séquence introductif donne le ton, à l'instar de ce qu'avait fait un David Fincher virtuose dans Panic Room, et s'impose comme une sympathique démonstration de gestion de l'espace. Les cadres sont toujours réfléchis, les jeux de lumière saisissants, le travail sur le son est absolument colossal. Rien à reprocher aux acteurs, surtout à Stephen Lang (Avatar) dont le jeu est bluffant, en dépit de rôles franchement mal écrits et agissant la plupart du temps de façon illogique. La forme est impeccable, le fond est perfectible.

Don'T Breathe plaira sans aucun doute aux amateurs du genre (on en retient surtout une scène vraiment stressante), mais il n'est pas indispensable.

Pas de quoi en faire tout un plat.

Pour échapper à la violence de sa mère et sauver sa jeune sœur d'une existence sans avenir, Rocky est prête à tout. Avec ses amis Alex et Money, elle a déjà commis quelques cambriolages, mais rien qui leur rapporte assez pour enfin quitter Détroit. Lorsque le trio entend parler d'un aveugle qui vit en solitaire et garde chez lui une petite fortune, ils préparent ce qu'ils pensent être leur ultime coup. Mais leur victime va se révéler bien plus effrayante, et surtout bien plus dangereuse que ce à quoi ils s'attendaient...

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