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The Ones de Daniel Sweren-Becker

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ The Ones de Daniel Sweren-Becker

the-onesBroché : 336 pages
Editeur : Hugo roman new way
Date de sortie : 6 octobre 2016
Collection : New Way
Langue : Français
ISBN-10 : 2755628138
ISBN-13 : 978-2755628135
Prix du livre : 17€
Disponible sur liseuse : OUI
 
Son résumé :

Cody a toujours été fière d’appartenir aux Ones. Son copain James et elle font partie du 1 % de chanceux sélectionnés par le gouvernement pour être modifiés génétiquement à la naissance.

Aujourd’hui, les Ones excellent en tout : ils sont beaux, talentueux, intelligents, sportifs…

Mais pour certains, c’est une injustice. Et le mouvement Equality profite allègrement de la jalousie et de la peur montante au sein de la société, pour gagner des voix et imposer son parti. Le gouvernement américain montre alors sa face la plus sombre et les Ones deviennent illégaux. Alors que la frontière entre bien et mal se brouille, Cody rejoint un groupe de radicaux qui ont bien l’intention de préparer la révolte. Et James commence à se demander jusqu’où Cody pourrait aller pour la cause…

Mon avis :

Le début du roman m’a furieusement rappelé la trilogie de Sally Green, Half Blood. Bien sûr, The Ones n’a rien à voir que ce soit dans son sujet ou dans sa construction. Simplement le prologue commence à la deuxième personne du singulier. C’est assez peu commun pour que ce soit signalé. La suite donc reprend par une forme omnisciente plus traditionnelle.

Le lecteur va découvrir Cody, l’héroïne de l’histoire qui est une élue. Elle fait partie d’une génération particulière, choisie au hasard, dont l’ADN a été manipulé avant qu’elle ne naisse pour faire d’elle un être parfait. On ne peut, bien sûr, ne pas faire un parallèle avec le film « Bienvenue à Gattaca » de Andrew Niccol :

Dans un monde futuriste, on peut choisir le génotype des enfants. Dans cette société hautement technologique qui pratique l’eugénisme à grande échelle, les gamètes des parents sont triés et sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants ayant le moins de défauts et le plus d’avantages possibles. Bien que cela soit officiellement interdit, entreprises et employeurs recourent à des tests ADN discrets afin de sélectionner leurs employés ; les personnes conçues de manière naturelle se retrouvent, de facto, reléguées à des tâches subalternes…

Cody et d’autres élus, dont son petit ami James, se rendent compte de l’immense chance qu’ils ont eu, mais ce n’est pas le cas du reste de la population qui, du coup, se trouve désavantagé par rapport à eux.

De rêve, leur vie se transformera en cauchemar suite à un changement de loi. Cody, James et tous les autres élus vont se retrouver alors victimes d’une intolérance aussi injuste que cruelle. Véritable racisme envers ces enfants dont on a manipulé l’ADN In Vitro, la société fera tout pour les bannir. Cody bien sûr, n’est pas d’accord et est bien prête à se battre contre cette injustice. Véritable tête brûlée, elle se lance sans réfléchir et découvrira bien des secrets qu’il aurait sans doute mieux valu ne jamais déterrer.

J’ai un tas de choses à dire sur ce titre qui semble être le premier tome d’une série. Malheureusement, vous raconter mes impressions signifierait aussi vous spoiler. Cody est un personnage qui m’a passablement énervé tout du long du récit. Elle réfléchit peu et préfère se lancer la tête la première dans ce qu’elle pense être juste. Dans un sens, je peux la comprendre mais de l’autre, je l’ai trouvé incroyablement imbue de sa personne. Tout l’opposé de James, son petit-ami. Celui-ci, je l’ai trouvé assez en retrait d’ailleurs, presque inexistant à ses côtés — Il n’y a que vers la fin qu’il commence à s’émanciper d’elle et devenir un peu plus intéressant. Du coup, nous avons l’impression que l’auteur semble s’être focalisé sur Cody pour en oublier un peu les autres. Même les personnages secondaires en deviennent, à mon goût, trop survolés. Cody se fera approcher par un groupe d’élus (assez radicaux dans leur façon de penser et procéder) un peu plus vieux qu’elle et prêts à tout pour faire valoir leurs droits. Kai qui semble être leur leader ne laisse pas Cody de marbre. Le soucis, c’est que le lecteur n’arrive pas bien à le cerner lui et ses véritables intentions, tout comme (l’héroïne d’ailleurs).

Concernant la trame de l’histoire, elle est intéressante bien que là aussi j’ai trouvé que l’auteur n’en disait pas assez. Tout reste en surface sans atteindre véritablement une certaine profondeur. Le rythme cela dit est très haletant et nous ne pouvons qu’être happé dedans du début à la fin. Il y a tous les ingrédients pour en faire un énorme page-turner, c’est une certitude.

The Ones ravira les ados en quête de lecture forte et trépidante. De plus, la thématique sur l‘être parfait ne peut que faire réfléchir, sans oublier les conséquences que cela peu entraîner. Le racisme, l’intolérance ainsi que le terrorisme — on peu d’ailleurs se poser cette question lors de notre lecture : la fin justifie-t-elle tous les moyens même les plus criminels ? Peut-on justifier des attentats pour une cause qui semble fondée ?

Le groupe d’élus prêt à tout pour se faire entendre et qui approchera Cody, est l’exemple type de ce que notre société subit actuellement avec le terrorisme. La frontière est mince. J’avoue que j’aurais aimé que cet élément soit un peu mieux développer dans The Ones — sont aussi des sujets repris par l’auteur. Véritablement, The Ones ne laissera personne indifférent. Mon seul regret sera le manque de profondeur de l’histoire mais là encore, ce n’est que subjectif, je pense que les ados y trouveront totalement leur compte !

Un livre qui ne laissera personne indifférent et qui fera réfléchir sur toutes les thématiques abordées. The Ones est un livre page-turner qui saura ravir son public du moment qu’il n’oublie pas que c’est une fiction.

Bon

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⭐ The Ones de Daniel Sweren-Becker

the-onesBroché : 336 pages
Editeur : Hugo roman new way
Date de sortie : 6 octobre 2016
Collection : New Way
Langue : Français
ISBN-10 : 2755628138
ISBN-13 : 978-2755628135
Prix du livre : 17€
Disponible sur liseuse : OUI
 
Son résumé :

Cody a toujours été fière d’appartenir aux Ones. Son copain James et elle font partie du 1 % de chanceux sélectionnés par le gouvernement pour être modifiés génétiquement à la naissance.

Aujourd’hui, les Ones excellent en tout : ils sont beaux, talentueux, intelligents, sportifs…

Mais pour certains, c’est une injustice. Et le mouvement Equality profite allègrement de la jalousie et de la peur montante au sein de la société, pour gagner des voix et imposer son parti. Le gouvernement américain montre alors sa face la plus sombre et les Ones deviennent illégaux. Alors que la frontière entre bien et mal se brouille, Cody rejoint un groupe de radicaux qui ont bien l’intention de préparer la révolte. Et James commence à se demander jusqu’où Cody pourrait aller pour la cause…

Mon avis :

Le début du roman m’a furieusement rappelé la trilogie de Sally Green, Half Blood. Bien sûr, The Ones n’a rien à voir que ce soit dans son sujet ou dans sa construction. Simplement le prologue commence à la deuxième personne du singulier. C’est assez peu commun pour que ce soit signalé. La suite donc reprend par une forme omnisciente plus traditionnelle.

Le lecteur va découvrir Cody, l’héroïne de l’histoire qui est une élue. Elle fait partie d’une génération particulière, choisie au hasard, dont l’ADN a été manipulé avant qu’elle ne naisse pour faire d’elle un être parfait. On ne peut, bien sûr, ne pas faire un parallèle avec le film « Bienvenue à Gattaca » de Andrew Niccol :

Dans un monde futuriste, on peut choisir le génotype des enfants. Dans cette société hautement technologique qui pratique l’eugénisme à grande échelle, les gamètes des parents sont triés et sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants ayant le moins de défauts et le plus d’avantages possibles. Bien que cela soit officiellement interdit, entreprises et employeurs recourent à des tests ADN discrets afin de sélectionner leurs employés ; les personnes conçues de manière naturelle se retrouvent, de facto, reléguées à des tâches subalternes…

Cody et d’autres élus, dont son petit ami James, se rendent compte de l’immense chance qu’ils ont eu, mais ce n’est pas le cas du reste de la population qui, du coup, se trouve désavantagé par rapport à eux.

De rêve, leur vie se transformera en cauchemar suite à un changement de loi. Cody, James et tous les autres élus vont se retrouver alors victimes d’une intolérance aussi injuste que cruelle. Véritable racisme envers ces enfants dont on a manipulé l’ADN In Vitro, la société fera tout pour les bannir. Cody bien sûr, n’est pas d’accord et est bien prête à se battre contre cette injustice. Véritable tête brûlée, elle se lance sans réfléchir et découvrira bien des secrets qu’il aurait sans doute mieux valu ne jamais déterrer.

J’ai un tas de choses à dire sur ce titre qui semble être le premier tome d’une série. Malheureusement, vous raconter mes impressions signifierait aussi vous spoiler. Cody est un personnage qui m’a passablement énervé tout du long du récit. Elle réfléchit peu et préfère se lancer la tête la première dans ce qu’elle pense être juste. Dans un sens, je peux la comprendre mais de l’autre, je l’ai trouvé incroyablement imbue de sa personne. Tout l’opposé de James, son petit-ami. Celui-ci, je l’ai trouvé assez en retrait d’ailleurs, presque inexistant à ses côtés — Il n’y a que vers la fin qu’il commence à s’émanciper d’elle et devenir un peu plus intéressant. Du coup, nous avons l’impression que l’auteur semble s’être focalisé sur Cody pour en oublier un peu les autres. Même les personnages secondaires en deviennent, à mon goût, trop survolés. Cody se fera approcher par un groupe d’élus (assez radicaux dans leur façon de penser et procéder) un peu plus vieux qu’elle et prêts à tout pour faire valoir leurs droits. Kai qui semble être leur leader ne laisse pas Cody de marbre. Le soucis, c’est que le lecteur n’arrive pas bien à le cerner lui et ses véritables intentions, tout comme (l’héroïne d’ailleurs).

Concernant la trame de l’histoire, elle est intéressante bien que là aussi j’ai trouvé que l’auteur n’en disait pas assez. Tout reste en surface sans atteindre véritablement une certaine profondeur. Le rythme cela dit est très haletant et nous ne pouvons qu’être happé dedans du début à la fin. Il y a tous les ingrédients pour en faire un énorme page-turner, c’est une certitude.

The Ones ravira les ados en quête de lecture forte et trépidante. De plus, la thématique sur l‘être parfait ne peut que faire réfléchir, sans oublier les conséquences que cela peu entraîner. Le racisme, l’intolérance ainsi que le terrorisme — on peu d’ailleurs se poser cette question lors de notre lecture : la fin justifie-t-elle tous les moyens même les plus criminels ? Peut-on justifier des attentats pour une cause qui semble fondée ?

Le groupe d’élus prêt à tout pour se faire entendre et qui approchera Cody, est l’exemple type de ce que notre société subit actuellement avec le terrorisme. La frontière est mince. J’avoue que j’aurais aimé que cet élément soit un peu mieux développer dans The Ones — sont aussi des sujets repris par l’auteur. Véritablement, The Ones ne laissera personne indifférent. Mon seul regret sera le manque de profondeur de l’histoire mais là encore, ce n’est que subjectif, je pense que les ados y trouveront totalement leur compte !


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