On vous avait fait un [Précédemment dans...] Arrow pour vous éviter de vous perdre dans les flashbacks incessants de la série phare de CW qui revient en force avec une saison 5 et tente, enfin, de se remettre en question.
Toujours la même recette : Ce qu'il reste de notre bande de justiciers fait de ce qu'elle peut pour survivre à la rude compétition de Netflix et de ses feuilletons haletants. Le côté bouclé est malheureusement prédominant et on sent que Stephen Amell n'est plus l'auteur de ses cascades, cuts, contre-jours et grande capuche à l'appuie. Quant au méchant, en plus d'asséner des dialogues clichés, il tente caricaturalement de concurrencer Jeffrey Dean Morgan dans une scène qui parlera aux fans de TWD.
Intelligemment améliorée : mais à l'image de notre protagoniste qui reprend un entraînement draconien avec cette fois son pote Anatoly en Russie, le show tente de se renouveler. Une nouvelle équipe en recrutement, des méthodes expéditives enfin justifiées, les amourettes laissées de côtés, Green Arrow semble sur le bon chemin et repart à zéro. Plutôt que d'arrêter de nager, le requin fait demi-tour, pour revenir en force, et c'est ça qu'on veut, Tovarich.