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Tim Burton : Miss Peregrine et les enfants particuliers (Miss Peregrine’s Home For Peculiar Children)

Publié le 11 octobre 2016 par Aude @bizzetmiel
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miss_peregrine_et_les_enfants_particuliers_afficheCe que le synopsis nous dit :

À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’existence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Pérégrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs … et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre « particularité » peut sauver ses nouveaux amis.

Ce que j’en pense :

J’ai lu à plusieurs reprises des commentaires de personnes qui trouvaient que le film comprenait trop de mise en place et pas assez d’action. J’aurais presque dit le contraire. Car il faut bien avouer que ce qui fascine dans l’histoire de ces enfants particuliers, ce n’est pas tant les dangers qu’ils ont à affronter (qui restent somme toute très classiques), mais bien l’univers dans lequel ils évoluent. J’ai eu le sentiment que bien des choses n’étaient pas ou trop rapidement expliquées et qu’il restait bien des mystères à résoudre, en particulier sur cette chère Madame Peregrine, dont les intentions m’ont parue opaques. Cette dernière est merveilleusement interprétée par Eva Green, dont je viens seulement de réaliser qu’elle était française, malgré un accent impeccable ; cela s’explique du fait d’un père franco-suédois (contexte multiculturel) et surtout par une scolarité entre l’école internationale bilingue et l’école américaine de Paris. Bref, il me semble que cela vaudrait peut-être le coup de se pencher sur l’oeuvre originale de Ransom Riggs pour en savoir plus.
Pour poursuivre sur le casting, j’ai trouvé Judith Dench totalement inutile. Oui d’accord c’est une icône et les réalisateurs adorent la casser dans des seconds rôles histoire de rajouter un nom connu à l’affiche, mais honnêtement ce n’était pas nécessaire. Cette mauvaise habitude est également largement utilisée pour Samuel L. Jackson, au point que j’étais presque agacée de le voir à l’écran, mais au final non, au contraire, car son personnage est le plus drôle (le seul drôle peut-être) du long métrage. Enfin, j’avoue un manque d’objectivité concernant Isa Butterfield depuis son interprétation d’Ender.
Tout cela correspond tout à fait à l’image que l’on se fait des films de Tim Burton, à la fois fantastique, légèrement sombre et magique à la fois, qui a décidément bien fait d’enfin arrêter d’engager Johnny Depp. Également, Très bon choix de musique de fin, interprétée par Florence + The Machine. Miss Peregrine ne sera sans doute pas le film de l’année, mais permet de passer un très bon moment.

Conclusion :

Un bon film pour les amateurs de mondes parallèles fantastiques.

3f

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