Le réalisateur iranien de ce film sur
les frontières, le racisme, l'appartenance identitaire ( Nero c'est
son prénom mais il perd une première fois sa carte d'identité
c'est ce qui le fait expulser, puis il revient dans l'armée sous
l'identité de son frère Jesus), connaît son sujet puisqu'il est
interdit de séjour dans son pays ; il nous offre donc de beaux
moments ( et de belles images ) symboliques ou non autour de ce thème
notamment avec le jeu de volley ball ou la haute grille séparant le
Mexique des USA fait office de filet, ou lors d' une remise du
drapeau américain à la veuve d'un soldat mexicain tué dans les
rangs américains. Car le cœur du récit est le sort des green card
soldiers (s'engager dans l'arméee américaine pour obtenir la
nationalité US) mais le film est parfois en roue libre (comme dans
la séquence du road movie entre le Mexique et L.A. Et paraît
parfois bien long.
Les belles intentions ne font pas
toujours les meilleurs films mais peut-être ici n'est-ce qu'un
manque de budget ?