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C'est Clarín qui nous le raconte : dans les milongas de Buenos Aires, les femmes se sont mises au cabeceo, le signe de tête et le regard qui permettent traditionnellement aux hommes d'inviter une danseuse sans échanger un mot ni prendre le risque de se faire éconduire. Il suffit en effet à la danseuse de détourner le regard pour ignorer l'invitation importune, les hommes et les femmes étant assis de part et d'autre de la piste et non pas tous mélangés comme en Europe. Il faut dire que lorsque le tango a pris son envol comme danse de couple à la Belle Epoque, la plupart des danseurs, hommes et femmes, ne parlaient pas la même langue et ne pouvaient donc pas communiquer oralement. La capitale argentine connaissait alors une immense vague migratoire pan-européenne qui mêlait toutes les langues et tous les usages sociaux !Et tenez-vous bien, la nouvelle a les honneurs de la une !