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(anthologie permanente) Luc Bénazet : "Les paroles s’amplifient. Moins elles savent."

Par Florence Trocmé

Luc Bénazet et Victoria Xardel ont publié de janvier à juin 2016 six numéros d’une revue, Les Divisons de la joie.
EXT.1
Les paroles s’amplifient. Moins elles savent.
Elles ne franchissent pas les bords d’elles-mêmes, lorsqu’
elles appartiennent à tout ce qui est, –
non pas tout ce qui est organique, quoique
le cœur et respirer existent.
Mais d’abord : au monde anorganique. Elles informent,
à un certain moment, les battements et la période.
Elles purifient les entrailles.
La nuit ne particularise pas, elle n’est pas le sujet grammatical.
Le jour des choses est général.
/
EXT.2
Les débuts sont sans objet, les fins sont également sans objet.
Aussi, les paroles commencent au début, ou bien à la fin et recommencent à partir de la fin ou bien du début. Mais elles ne sont pas errantes.
Elles croient en quelque chose, – ce qu’elles disent.
Elles peuvent les transformations.
Avec elles, disparaître en se levant d’une chose. Pourquoi le refuser ?
Ainsi les cœurs protéger contre les armes blanches, les bêtes féroces et venimeuses, sino les épidémies, les malveillants.
(…)
Luc Bénazet, in revue Les Divisions de la joie, numéro 1, janvier 2016.
Luc Bénazet dans Poezibao
bio-bibliographie,  nÉcrit (par B. Fern), ext. 1
Luc Bénazet lisant


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