A l'étage en dessous, le jardin de bambous
On peut passer à côté et au-dessus sans y faire véritablement attention. On se dit juste, tiens, c'est très très vert par ici, mais il faut avoir l'idée de franchir les passerelles et de descendre les escaliers pour mesurer vraiment l'ampleur de la végétation. Et alors, c'est l'extase ! Le bruit du périphérique tout proche n'existe plus ; la ville elle-même n'est plus qu'un mirage. Le roucoulement de l'eau et le chant des oiseaux remplacent les sonorités urbaines, pour offrir au visiteur un moment de grâce végétale et de zénitude complète. On se prend à frôler de la main les feuilles des bambous, à se laisser envahir par la moiteur et les odeurs. Un petit paradis !
Au sommet du parc, le Belvédère
Neuf étages plus haut... Nous sommes au sommet du bâtiment de la Philharmonie, endroit auquel nous avons accès par deux voies : soit par les toits dans un colimaçon progressif qui grimpe sur la structure, soit par un ascenseur qui nous y amène directement. La vue est imprenable sur Paris ; la tour Eiffel, Montmartre, la Défense, tout le monde est là et, de l'autre côté, les bâtiments rénovés des anciens moulins de Pantin qui ouvrent la porte vers l'interminable banlieue. C'est une sensation étrange et galvanisante que de poser ses petits pieds d'humains sur le désert gris, métallique argenté de la Philharmonie, bâtiment que, personnellement, je trouve futuriste, beau, novateur, aux courbes élégantes : j'adore !
