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Gatsby, de Francis Scott Fitzgerald

Par Lacritiquante

Je suis très très fière de vous annoncer que j’ai épongé tout mon retard dans les lectures communes ! Ouf ! De plus, ma panne de lecture est bien derrière moi puisque je dévore à nouveau des pages et des pages avec entrain chaque jour. Ça fait du bien, je peux vous dire ! J’espère réussir à écrire quelques chroniques d’avance pendant les vacances, histoire d’être un peu pus tranquille au mois de novembre (NaNoWriMo oblige).

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Mais bref, arrêtons-là avec cette intro bien trop longue. On se retrouve aujourd’hui pour parler de Gatsby de Francis Scott Fitzgerald, que j’ai lu dans la nouvelle traduction de Jean-François Merle.

J’attendais beaucoup de cette lecture qui m’attendait de pied ferme depuis des mois. Je ne savais pas vraiment dans quoi je me lançais et j’ai été très surprise par cette lecture.

Nous sommes au début des années 1920. Notre narrateur est le voisin d’un personnage mystérieux qui habite une villa luxueuse et organise sans cesse des fêtes extravagantes. Mais qui est ce Gatsby si insaisissable ? Au fil des pages, il se découvre et, derrière le vernis de suppositions, on découvre un homme parfois inquiétant, désœuvré, désespéré. Amoureux.

Ah l’amour, ses faux-semblants, ses convenances et surtout ses mensonges. C’est le cœur même du livre. Juste devant l’orgueil et le sentiment d’irréalité de ces années d’alcool et de sourires calculés, de passades et d’argent.

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C’est une bien étrange expérience que de lire Gatsby. Déjà l’écriture en soi. Très au fil de la plume, très vivante, directe. Elle ne s’attarde pas, passe d’un sujet à l’autre dans l’urgence de la situation. Elle est l’exact reflet de cette société qu’elle veut dépeindre, de ces personnages qu’elle façonne. J’ai été assez désarçonnée par ce style, mais je m’y suis adaptée sans grand mal. En fait, j’ai surtout eu du mal à comprendre et à m’attacher aux personnages. On reste assez distants d’eux, même si au final on les voit sous leur vrai jour. Le lecteur fait tout autant partie du faste et l’illusion de cette époque que Gatsby et les autres. Il y a de plus un vrai parfum de désillusion qui flotte dans l’air. Ce roman n’est pas déprimant, mais pas joyeux non plus. On y trouve une sorte de fatalité face au temps qui passe, aux sentiments qui changent ou au contraire restent tel quel à prendre la poussière.

J’ai parfois eu du mal à suivre l’action, à m’accrocher aux dialogues, mais il faut avouer que je me suis laissée porter sans chercher à tout décortiquer, et finalement l’action se passe sous nos yeux de spectateurs, ébahis, circonspects ou surpris.

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Je suis contente d’avoir découvert ce roman si mythique. J’ai enfin rencontré Gatsby et j’ai presque touché du doigt qui il était. Il est certain que je découvrirai les autres livres de l’auteur car celui-ci m’a vraiment intriguée.

Francis Scott Fitzgerald, Gatsby, nouvelle traduction de l’anglais par Jean-François Merle, aux éditions Pocket, 2€90.



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