Message codé

Toute nouvelle politique repose sur un vieux raisonnement qui peut se résumer ainsi :

Toutes nos valeurs sont relatives

Or, la vérité est une valeur

Donc la vérité est toute relative.

Autant dire qu'il n'y a pas de vérité.

C'est ainsi que nous avons de concert ou sans se concerter, creusé la tombe de tout discours politique.

Par rapport à la vérité vraie, nous sommes morts.

En l'enterrant, nous nous sommes enterrés...

Il n'y a plus de vérité mais une somme d'opportunités.

Plus personne ne croit personne.

C'est le plus fort toujours qui finit par l'emporter... en rajoutant l'erreur à la fausseté.

Je répète :

Toutes nos valeurs sont relatives

Or, la vérité est une valeur

Donc la vérité est toute relative.

Si la conclusion est incontestable, on peut néanmoins contester la mineure qui indique que la vérité est une valeur, au même titre que le bien, le beau ou le juste qui relèvent de l'appréciation subjective.

La vérité est vraie avec ou sans mon assentiment, avec ou sans mon consentement.

Elle a certes une valeur mais n'est pas une valeur...

C'est l'être en tant qu'être.

C'est toute l'histoire de l'être qu'on raconte lorsqu'on dit que 1+1= 2.

C'est probablement de là que nous vient l'idée de Dieu... le seul être qui échappe à toute addition et à toute soustraction.

C'est la définition même de la perfection.

Même la théorie de la relativité n'est vraie que si elle est absolument vraie... que si elle renvoie à un Absolu... au-delà ou au-dessus de ce que nous avons cru, su ou voulu...

Je me dis que Dieu existe, même si je ne l'ai pas encore rencontré.

Camarade, je n'ai pas trouvé d'autre mot pour vous souhaiter un joyeux anniversaire.