Synopsis : Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !
Tourné à la manière d'un documentaire, [REC] est un des films du genre le plus réussi. Devenu populaire dans le cinéma d'horreur avec Le Projet Blair Witch en 1999,la méthode du found footage (littéralement « enregistrement trouvé » ) est devenue très utilisée dans la catégorie horrifique durant les années 2000/2010 (V/H/S, Grave Encounters, Cloverfield...). Malheureusement, peu de films sont restés dans les mémoires... [REC], quant à lui,a réussi à se démarquer par une histoire prenante, un rythme soutenu et une réalisation efficace.
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Les dix premières minutes, qui sont un mélange d'interviews et de scènes ratées, devaient être coupées au montage. Le fait de les laisser permet de poser gentiment un décor dans le style « documentaire sur les pompiers de Barcelone ». De nombreux films d'horreur prennent le temps d'amener le spectateur au vif du sujet, avec [REC], l'angoisse débute très rapidement. Le réalisme, à la manière didactique, nous fait sentir oppressé. Un immeuble assez banal, des acteurs très convaincants et la place du cadreur dans l'intrigue sonnent comme une plongée dans un espace chaotiquement clos. De plus, le montage se résume à quelques coupures et des écrans noirs (lorsqu'ils doivent arrêter le tournage). Technique très appréciée dans ce style de cinéma afin de nourrir la sensation d’angoisse et de sursaut. L’absence de B.O (à l'exception du générique de fin) complète le réalisme de cette histoire surnaturelle. L’angoisse grimpe sans cesse à cause de l'incompréhension de la situation, le peu d'information concrète laisse planer le doute sur ce qui se passe réellement.
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Conséquemment à leur mise en quarantaine, les différents protagonistes se posent des questions insensées et commencent à afficher une certaine aversion envers eux. Le doute et l'insécurité qu'ils ressentent montent en intensité au fil des minutes. Le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde, un film efficace qui se permet de puiser dans le « survival horror » afin de terminer avec une touche d'originalité. Bref, [REC] est une petite bombe qui a marqué le cinéma d'horreur.
Bande Annonce REC 1 VF
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