Fight Club

Analyse :

“A y regarder de plus près, la croissance du groupe est bien plus dû à la contamination virale qu’à l’ajout d’éléments. Le virus essaie initialement de survivre par extension ; mais il devient à un moment (les germes du Projet Chaos) un vecteur d’attaque : les hommes ne viennent plus, mais on les cherche, on les agresse. Seule solution : soit ils s’assimilent (les membres du Projet Chaos), soit ils meurent (les sacrifices humains). De sorte que quelle que soit la ville où se rend Edward Norton, toujours rencontre-t-il les mêmes hommes, aux carrures d’athlète, et tous lui font le même signe de reconnaissance. Ils ne sont que des simples copies du même homme, à savoir Edward Norton lui-même. Car, comme nous l’apprends la fin du film, l’agent perturbateur, l’agent viral, n’est pas Tyler Durden. Ce n’est pas le couple Tyler/Norton qui a crée le Fight Club et qui l’a poussé à son extrémité. Bien plutôt, c’est Norton, accompagné de son double, d’une part (la part d’ombre) de lui-même, qui a tout crée (comme le montre une des scènes finales où l’on voit Edward Norton se battre contre lui-même devant le bar qui accueillit le premier Fight Club). Au commencement, il n’y avait qu’un seul agent viral qui a par la suite contaminé tout le système, par mitoses successives.”

No comment.