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La comédie so british de l’année

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Pas celle que tu crois de Mhairi McFarlane

pas-celle-que-tu-crois-mhairi-mcfarlaneBroché : 486 pages
Editeur : Editions Harlequin
Collection : &H
Date de sortie : 5 octobre 2016
Langue : Français
ISBN-10 : 2280352052
ISBN-13: 978-2280352055
Prix Editeur : 14,90€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Lorsque, suite à un énorme malentendu, Edie est surprise en train d’embrasser le marié lors du mariage d’un de ses collègues, elle se laisse condamner sans réagir, incapable de se défendre. Aussitôt mise à l’écart au bureau et par tous ses contacts sur les réseaux sociaux, elle finit par accepter la proposition de son patron : quitter Londres pour la ville de son enfance, Nottingham, afin d’y suivre un acteur en vogue dont elle doit écrire la biographie.
Sauf que, faute de moyens, elle doit s’installer chez son père et cohabiter avec sa sœur excentrique et définitivement insupportable. Comme si ce n’était pas suffisant, la première rencontre avec Elliot Owen, le fameux acteur, est catastrophique. Quand le destin s’acharne à ce point, il ne reste plus que deux possibilités : subir ou réagir. Alors, Edie laissera-t-elle les autres décider à sa place ou bien choisira-t-elle de leur prouver à tous, ainsi qu’à elle-même, qu’elle n’est pas celle qu’ils croient ?

Avec cette comédie romantique pétillante, à la fois drôle et pleine d’émotion, Mhairi McFarlane nous offre un nouvel exemple éclatant de son talent.

Mon Avis :

Pas celle que tu crois est le premier roman des éditions Harlequin que je lis. Habituellement je lis en fait peu de romances mais je dois dire qu’en ce moment c’est un genre qui m’attire beaucoup pour son pouvoir « je te vide la tête en douceur et en plus je te fais rire au passage ». Voilà comment je me suis retrouvée avec entre les mains un roman assez épais (486 pages tout de même) à la couverture aux couleurs acidulées et qui m’invitait à m’installer sous un plaid sur mon canapé. PARFAIT !

Tout commence lors qu’Edie (Edith de son vrai prénom) s’isole dans le jardin lors du mariage de deux de ses collègues. Jack, le marié la rejont pour discuter et finit par l’embrasser. Bien sûr c’est ce moment que choisit sa femme-depuis-quelques-heures pour faire irruption et les surprendre. Dès lors Edie devient une paria, au bureau comme sur les réseaux sociaux, elle fait l’objet d’un lynchage traumatisant et décide de démissionner. Mais son patron a une autre proposition à lui faire : elle va quitter Londres pour se rendre à Nottingham, ville où vivent son père et sa soeur, afin de rédiger l’autobiographie d’un acteur de série que l’on dit très capricieux : Elliot Owen. La partie n’est pas gagnée d’avance !

Dès les premières pages j’ai su que j’apprécierai Edie. C’est le genre de femme qui, sous couvert d’une attitude qui veut la faire passer pour forte, doute en fait beaucoup d’elle-même. A 35 ans elle n’a pas encore trouvé le grand amour et, maintenant qu’elle a fauté avec le marié, est persuadée qu’elle ne mérite personne et qu’elle est une garce finie. A côté de ça Edie sait manier l’autodérision à la perfection et je peux vous dire que j’ai ri très souvent grâce à ses répliques :

« La place laissée au doute était si vaste qu’on aurait pu y garer un bus. »

« Personne n’irait se plaindre auprès de la police d’avoir été menacé au couteau au cours d’un deal qui aurait mal tourné. »

Elles apportent une légèreté à un roman qui, bien qu’exploitant très bien les codes de la romance, parvient aussi à évoquer des sujets plus épineux : le suicide, la vie privée quand on est connus, le danger des réseaux sociaux etc. Les autres personnages ne sont pas en reste puisqu’on trouve : 1/un marié, Jack, séducteur qu’on a envie de frapper mais qui se montre si gentil parfois qu’on arrive à comprendre comment Edie a réussi à tomber dans son piège, 2/Louis, le copain-collègue gay qui retourne sa veste plus vite de Lucky Luke ne tire, 3/Elliot, la star malgré elle qui aimerait passer incognito et qu’on arrête de fouiner dans son passé, 4/Hannah et Nick les deux meilleurs amis qui vivent chacun une crise et soutiennent Edie du mieux qu’ils peuvent, 5/Meg la petite soeur de 31 ans, vegan « extrémiste » qui lui fait la guerre, 6/le père qui essaie de faire en sorte qu’elles ne s’étripent pas trop. Et bien d’autres encore !

J’ai lu un certain nombre d’avis négatifs qui trouvaient que le livre avait beaucoup trop de longueurs, que ça n’avançait pas et qu’il prenait trop de temps à lire. Je suis d’accord avec le fait qu’il soit long à lire mais pas nécessairement car il y a des longueurs, le livre fait 486 pages et je peux vous dire que la police d’écriture n’est pas bien grande. Pour ma part j’ai commencé le livre samedi et je l’ai terminé cette nuit : 3 jours de lecture donc ce n’est pas indécent, d’autant plus que quand je posais le livre je n’avais qu’une envie : lire la suite, c’est donc qu’il était prenant. Certes, l’auteure détaille beaucoup de choses mais c’est ce qui rend son roman aussi doux, on n’enchaine pas les actions toutes les 3 pages, on prend le temps d’analyser les situations avec les personnages.

Seul petit bémol pour la toute toute fin (le dernier paragraphe même) que j’ai dû relire 5 fois avant de comprendre ! Bon il était 1h du matin ça vient peut-être là ! En tout cas je vous le recommande très chaudement, il m’a réconciliée avec la romance et j’ai maintenant très hâte de découvrir d’autres romans de la collection &H !

Excellent

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Pas celle que tu crois de Mhairi McFarlane

pas-celle-que-tu-crois-mhairi-mcfarlaneBroché : 486 pages
Editeur : Editions Harlequin
Collection : &H
Date de sortie : 5 octobre 2016
Langue : Français
ISBN-10 : 2280352052
ISBN-13: 978-2280352055
Prix Editeur : 14,90€
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Lorsque, suite à un énorme malentendu, Edie est surprise en train d’embrasser le marié lors du mariage d’un de ses collègues, elle se laisse condamner sans réagir, incapable de se défendre. Aussitôt mise à l’écart au bureau et par tous ses contacts sur les réseaux sociaux, elle finit par accepter la proposition de son patron : quitter Londres pour la ville de son enfance, Nottingham, afin d’y suivre un acteur en vogue dont elle doit écrire la biographie.
Sauf que, faute de moyens, elle doit s’installer chez son père et cohabiter avec sa sœur excentrique et définitivement insupportable. Comme si ce n’était pas suffisant, la première rencontre avec Elliot Owen, le fameux acteur, est catastrophique. Quand le destin s’acharne à ce point, il ne reste plus que deux possibilités : subir ou réagir. Alors, Edie laissera-t-elle les autres décider à sa place ou bien choisira-t-elle de leur prouver à tous, ainsi qu’à elle-même, qu’elle n’est pas celle qu’ils croient ?

Avec cette comédie romantique pétillante, à la fois drôle et pleine d’émotion, Mhairi McFarlane nous offre un nouvel exemple éclatant de son talent.

Mon Avis :

Pas celle que tu crois est le premier roman des éditions Harlequin que je lis. Habituellement je lis en fait peu de romances mais je dois dire qu’en ce moment c’est un genre qui m’attire beaucoup pour son pouvoir « je te vide la tête en douceur et en plus je te fais rire au passage ». Voilà comment je me suis retrouvée avec entre les mains un roman assez épais (486 pages tout de même) à la couverture aux couleurs acidulées et qui m’invitait à m’installer sous un plaid sur mon canapé. PARFAIT !

Tout commence lors qu’Edie (Edith de son vrai prénom) s’isole dans le jardin lors du mariage de deux de ses collègues. Jack, le marié la rejont pour discuter et finit par l’embrasser. Bien sûr c’est ce moment que choisit sa femme-depuis-quelques-heures pour faire irruption et les surprendre. Dès lors Edie devient une paria, au bureau comme sur les réseaux sociaux, elle fait l’objet d’un lynchage traumatisant et décide de démissionner. Mais son patron a une autre proposition à lui faire : elle va quitter Londres pour se rendre à Nottingham, ville où vivent son père et sa soeur, afin de rédiger l’autobiographie d’un acteur de série que l’on dit très capricieux : Elliot Owen. La partie n’est pas gagnée d’avance !

Dès les premières pages j’ai su que j’apprécierai Edie. C’est le genre de femme qui, sous couvert d’une attitude qui veut la faire passer pour forte, doute en fait beaucoup d’elle-même. A 35 ans elle n’a pas encore trouvé le grand amour et, maintenant qu’elle a fauté avec le marié, est persuadée qu’elle ne mérite personne et qu’elle est une garce finie. A côté de ça Edie sait manier l’autodérision à la perfection et je peux vous dire que j’ai ri très souvent grâce à ses répliques :

« La place laissée au doute était si vaste qu’on aurait pu y garer un bus. »

« Personne n’irait se plaindre auprès de la police d’avoir été menacé au couteau au cours d’un deal qui aurait mal tourné. »

Elles apportent une légèreté à un roman qui, bien qu’exploitant très bien les codes de la romance, parvient aussi à évoquer des sujets plus épineux : le suicide, la vie privée quand on est connus, le danger des réseaux sociaux etc. Les autres personnages ne sont pas en reste puisqu’on trouve : 1/un marié, Jack, séducteur qu’on a envie de frapper mais qui se montre si gentil parfois qu’on arrive à comprendre comment Edie a réussi à tomber dans son piège, 2/Louis, le copain-collègue gay qui retourne sa veste plus vite de Lucky Luke ne tire, 3/Elliot, la star malgré elle qui aimerait passer incognito et qu’on arrête de fouiner dans son passé, 4/Hannah et Nick les deux meilleurs amis qui vivent chacun une crise et soutiennent Edie du mieux qu’ils peuvent, 5/Meg la petite soeur de 31 ans, vegan « extrémiste » qui lui fait la guerre, 6/le père qui essaie de faire en sorte qu’elles ne s’étripent pas trop. Et bien d’autres encore !

J’ai lu un certain nombre d’avis négatifs qui trouvaient que le livre avait beaucoup trop de longueurs, que ça n’avançait pas et qu’il prenait trop de temps à lire. Je suis d’accord avec le fait qu’il soit long à lire mais pas nécessairement car il y a des longueurs, le livre fait 486 pages et je peux vous dire que la police d’écriture n’est pas bien grande. Pour ma part j’ai commencé le livre samedi et je l’ai terminé cette nuit : 3 jours de lecture donc ce n’est pas indécent, d’autant plus que quand je posais le livre je n’avais qu’une envie : lire la suite, c’est donc qu’il était prenant. Certes, l’auteure détaille beaucoup de choses mais c’est ce qui rend son roman aussi doux, on n’enchaine pas les actions toutes les 3 pages, on prend le temps d’analyser les situations avec les personnages.

Seul petit bémol pour la toute toute fin (le dernier paragraphe même) que j’ai dû relire 5 fois avant de comprendre ! Bon il était 1h du matin ça vient peut-être là ! En tout cas je vous le recommande très chaudement, il m’a réconciliée avec la romance et j’ai maintenant très hâte de découvrir d’autres romans de la collection &H !


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