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Opéra : on a vu Lucia di Lammermoor à l’Opéra Bastille

Publié le 09 novembre 2016 par Nicolas Bourry @nicolasjarsky
CC0 Public Domain

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Soirée lyrique hier soir avec la reprise de Lucia di Lammermoor dans la mise en scène d’Andrei Serban à l’Opéra Bastille avec Pretty Yende dans le rôle de Lucia.

Nous sommes particulièrement sensible à cette œuvre dramatique avec la très célèbre scène de folie. L’orchestre, les chœurs, les vœux masculines et évidemment la soprano, tout est mis à l’honneur avec Lucia di Lammemoor, œuvre majeure de Gaetano Donizetti créée en 1835.

Pretty Yende on vous en a parlé c’est une jeune et belle soprano d’origine sud-africaine très en vogue en ce moment et qui vient de sortir un premier album A journey. Avec elle sur scène Artur Ruciński dans le rôle de son frère Enrico, Piero Pretti dans celui d’Edgardo, Oleksiy Palchykov dans celui d’Arturo et Rafak Siwek dans celui de Raimondo. Enfin dans la fosse avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris le chef lyrique italien Riccardo Frizza.

On ne vous cache que nous mettons un moment à nous habituer à la mise en scène très contemporaine d’Andrei Serban à base de salle de musculation et de couleur grise. Le démarrage vocal ne nous séduit pas non plus tout de suite à part Artur Ruciński très convaincant en Enrico. Très belle direction d’orchestre, très juste.

Mais s’il ne fallait retenir qu’une chose c’est un nom. Celui de Pretty Yende formidable en Lucia et qui nous donne la chair de poule dès les premières notes. L’assurance, le jeu, le plaisir… il se dégage d’elle une aura unique tant dans ses positions fixes que sur une balançoire ou avec un voile sur le visage. La scène du mariage avec des Chœurs de l’Opéra national de Paris pertinent, finisse de nous enchanter à la fin de la première partie.

Après l’entracte Piero Pretti développe tout son talent, occupe la scène par son jeu et l’espace par sa voix. C’est encore Pretty Yende qui emporte tous nos suffrages, déconcertante d’aisance vocale. La mise en scène donne plus l’occasion de mettre en avant les chanteurs et joue plus avec les éléments. Rafal Siwek sobre et fier apporte s’il en était besoin une touche de solidité supplémentaire.

A l’Opéra national de Paris jusqu’au 16 novembre !

Totalement séduit par Pretty Yende donc! Mais souvenez-vous, son album déjà était une réussite.



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