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Album- Dan Barbenel - Little Black Book

Publié le 11 novembre 2016 par Concerts-Review

I hear ' The Sound of Destiny' et ça ne fait pas plus de bruit qu'un flocon de neige s'étalant sur le trottoir.

Un certaine conception de la fatalité, est-elle due aux origines juives de l'artiste?

Le texte de 'Stormbirds' est récité de manière solennelle, sur un fond classique, il nous rappelle qu'Erik Satie lui aussi jouait du cabaret ( pas encore pop) au Chat Noir.

'Diana' dépeint Lady Di sans glamour, le piano obsédant, la voix fiévreuse transforment ce gospel jazzy et glacial en thriller lugubre.

Le court vaudeville ' My lips are sealed' , aucun lien avec le tube des Go-Go's de 1981, apporte un moment de détente bienvenu après ces instants de noirceur, il est suivi par 'Patagonia' un instrumental Terre de Feu.

'The Mountain', le seul morceau dont les lyrics sont imprimés en anglais sur le feuillet accompagnant l'album ( les autres textes sont en écriture miroir) , mixe réflexions philosophiques et exploit athlétique, le titre préféré d'Hillary, euh, non pas celle qui est ressortie déconfite après le résultat des élections, on te parle d'Edmund Hillary .

Le neuvième morceau, ' Vie Eau Laine' , est une romance désuète pour un prénom qui l'est tout autant.

Pour amateurs de baroque pop ( chamber pop) de qualité, ceux qui écoutent Van Dyke Parks The Divine Comedy, Scott Walker ou Tindersticks.

Dan nous invite pour un nouveau petit tour au cabaret avec ' Sex on the beach'.

Dis, ce n'est pas Henri de Toulouse-Lautrec, le monsieur qui reluque les jambes de la danseuse?

' Humpty Dumpty' baigne dans la même sphère, le ton est à la dérision, à l'ironie, à la légèreté.

Cette ballade pourrait se retrouver au répertoire de Pasadena Roof Orchestra.

Il n'est guère étonnant de lire les critiques rapprocher Dan Barbenel des loufoques Monthy Python ou du très British et spirituel Noël Coward, ' The Bomb' chanté d'une voix emphatique constitue un bel exemple d'humour décalé.

Et que dire de ' I love my brain', une plage qui aurait certainement fort plu à Freddie Mercury.

Pour terminer le voyage, Dan nous propose une escale au Westminster Hall pour contempler ' The King's high table' , une dernière plage empreinte de majesté et de grandeur.

Il reste à souhaiter que ce nouvel album connaisse une suite sur scène, un endroit où on découvre trop rarement ce réel et authentique talent!


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