⭐ Irezumi, d’Akimitsu Takagi (traduction par Mathilde Tamae-Bouhon)
Nombre de pages : 304 pages.Éditeur : DenoëlDate de sortie : 3 octobre 2016Collection : Sueurs froidesLangue : FrançaisISBN-10 : 2207118711ISBN-13 : 978-2207118719Prix Éditeur : 20,50 eurosDisponible sur Liseuse : Oui
Son résumé :
Tokyo, été 1947. Dans une salle de bains fermée à clef, on retrouve les membres d’une femme assassinée. Son buste – lequel était recouvert d’un magnifique irezumi, ce célèbre tatouage intégral pratiqué par les yakuzas qui transforme tout corps en oeuvre d’art vivante – a disparu. Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita. La police a deux autres meurtres sur les bras : le frère de la première victime, dont le corps était lui aussi recouvert d’un irezumi, retrouvé mort et écorché, et l’amant jaloux de la jeune femme, tué d’une balle dans la tête. Frustré par leur incapacité à résoudre ces, affaires, Matsushita appelle à la rescousse Kyôsuke Kamisu, dit « le Génie ». Seul ce surdoué charismatique et élégant peut démasquer le psychopathe arracheur de tatouages. Paru en 1948 au Japon, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires, Irezumi, véritable classique du polar nippon, est enfin publié en France.
Mon avis :
J’ai eu l’opportunité, grâce à la maison d’édition Denoël, de lire « Irezumi » d’Akimitsu Takagi qui fut traduit par Mathilde Tamae-Bouhon.
Deux années se sont écoulées depuis la capitulation du Japon. Alors que le pays panse ses « cicatrices de guerre », une affaire pleine de mystère éclate: les restes du corps d’une femme sont retrouvés dans une salle fermée de l’intérieur. Autre fait étrange, il manque son buste qui était recouvert d’un sublime irezumi, tatouage traditionnel japonais. Et lors de l’enquête, pour ne pas faciliter les choses, deux autres crimes vont être liés.
Qui les ont commis ? Et ont-ils une relation avec une certaine malédiction concernant le motif de l’irezumi de la victime ?
A travers une histoire bien menée, l’auteur nous offre un tout autre regard sur les irezumi . Ces tatouages, tels des œuvres d’art, sont surtout portés par les yakuzas et les femmes « peu recommandables ». Ils ont une portée négative sur une grande partie de la société japonaise. Cependant, malgré ces préjugés, beaucoup de personnes se fascinent pour cet art, allant même jusqu’à les collectionner tels des toiles après le décès du porteur. On y apprend aussi que certains motifs seraient signes de malédiction. Cela m’a tellement intriguée que j’ai fait quelques recherches à la fin de ma lecture.
En ce qui concerne les personnages, je vous avoue avoir eu un léger flottement au début, car ils sont plusieurs à intervenir. J’ai pris un peu de temps à mémoriser chacun et faire abstraction de ceux présents pour une scène ou deux. A part cela, ils campent leurs rôles dans l’intrigue, un peu comme des pions sur un échiquier. Les seuls qui se démarquent vraiment, ce sont Kenzo et le docteur Hayakawa (le premier à travers ses sentiments, le second pour sa complexité). Quant au personnage de Kyôsuke Kamisu, le « génie » qu’on appelle pour résoudre cette enquête difficile, tel un « deus ex machina », m’a laissé perplexe. Au premier coup d’œil, il devine très vite ce qui s’est passé et pourquoi. En tant que lecteur, on a plus le plaisir de suivre les enquêteurs pas à pas jusqu’au dénouement, mais juste à attendre que tout nous soit expliqué.
Un polar plein de mystère dans un Japon d’après-guerre… Ces mots étaient pour moi la promesse d’une intrigue haletante avec un dénouement qui me laisserait sans voix. Pourtant, à la fin de ma lecture, je suis loin des attentes que j’espérais. Bien que l’intrigue, basée sur le thème des irezumi, est fort intéressant, je fus un peu déçue par la cause de ces crimes et son dénouement.
Puis ce sentiment mitigé s’est amoindri pour laisser place à la sensation d’une lecture qui fut tout de même plaisante.
Car oui, bien que certains points du livre n’ont pas vraiment répondu à mes attentes, j’ai vraiment aimé l’ambiance pleine de mystère autour de ces tatouages japonais et de leurs symbolismes. Ainsi que pour son contexte car il fut écrit dans un Japon d’après-guerre meurtri et que sa société était en plein chamboulement.
Je vous invite donc vraiment à le découvrir. Et si vous êtes, comme moi, attiré par tout ce qui touche à la culture japonaise, c’est une très bonne occasion pour découvrir l’un de leurs plus grands auteurs de polars !
⭐ Irezumi, d’Akimitsu Takagi (traduction par Mathilde Tamae-Bouhon)
Nombre de pages : 304 pages.Éditeur : DenoëlDate de sortie : 3 octobre 2016Collection : Sueurs froidesLangue : FrançaisISBN-10 : 2207118711ISBN-13 : 978-2207118719Prix Éditeur : 20,50 eurosDisponible sur Liseuse : Oui
Son résumé :
Tokyo, été 1947. Dans une salle de bains fermée à clef, on retrouve les membres d’une femme assassinée. Son buste – lequel était recouvert d’un magnifique irezumi, ce célèbre tatouage intégral pratiqué par les yakuzas qui transforme tout corps en oeuvre d’art vivante – a disparu. Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita. La police a deux autres meurtres sur les bras : le frère de la première victime, dont le corps était lui aussi recouvert d’un irezumi, retrouvé mort et écorché, et l’amant jaloux de la jeune femme, tué d’une balle dans la tête. Frustré par leur incapacité à résoudre ces, affaires, Matsushita appelle à la rescousse Kyôsuke Kamisu, dit « le Génie ». Seul ce surdoué charismatique et élégant peut démasquer le psychopathe arracheur de tatouages. Paru en 1948 au Japon, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires, Irezumi, véritable classique du polar nippon, est enfin publié en France.
Mon avis :
J’ai eu l’opportunité, grâce à la maison d’édition Denoël, de lire « Irezumi » d’Akimitsu Takagi qui fut traduit par Mathilde Tamae-Bouhon.
Deux années se sont écoulées depuis la capitulation du Japon. Alors que le pays panse ses « cicatrices de guerre », une affaire pleine de mystère éclate: les restes du corps d’une femme sont retrouvés dans une salle fermée de l’intérieur. Autre fait étrange, il manque son buste qui était recouvert d’un sublime irezumi, tatouage traditionnel japonais. Et lors de l’enquête, pour ne pas faciliter les choses, deux autres crimes vont être liés.
Qui les ont commis ? Et ont-ils une relation avec une certaine malédiction concernant le motif de l’irezumi de la victime ?
A travers une histoire bien menée, l’auteur nous offre un tout autre regard sur les irezumi . Ces tatouages, tels des œuvres d’art, sont surtout portés par les yakuzas et les femmes « peu recommandables ». Ils ont une portée négative sur une grande partie de la société japonaise. Cependant, malgré ces préjugés, beaucoup de personnes se fascinent pour cet art, allant même jusqu’à les collectionner tels des toiles après le décès du porteur. On y apprend aussi que certains motifs seraient signes de malédiction. Cela m’a tellement intriguée que j’ai fait quelques recherches à la fin de ma lecture.
En ce qui concerne les personnages, je vous avoue avoir eu un léger flottement au début, car ils sont plusieurs à intervenir. J’ai pris un peu de temps à mémoriser chacun et faire abstraction de ceux présents pour une scène ou deux. A part cela, ils campent leurs rôles dans l’intrigue, un peu comme des pions sur un échiquier. Les seuls qui se démarquent vraiment, ce sont Kenzo et le docteur Hayakawa (le premier à travers ses sentiments, le second pour sa complexité). Quant au personnage de Kyôsuke Kamisu, le « génie » qu’on appelle pour résoudre cette enquête difficile, tel un « deus ex machina », m’a laissé perplexe. Au premier coup d’œil, il devine très vite ce qui s’est passé et pourquoi. En tant que lecteur, on a plus le plaisir de suivre les enquêteurs pas à pas jusqu’au dénouement, mais juste à attendre que tout nous soit expliqué.
Un polar plein de mystère dans un Japon d’après-guerre… Ces mots étaient pour moi la promesse d’une intrigue haletante avec un dénouement qui me laisserait sans voix. Pourtant, à la fin de ma lecture, je suis loin des attentes que j’espérais. Bien que l’intrigue, basée sur le thème des irezumi, est fort intéressant, je fus un peu déçue par la cause de ces crimes et son dénouement.
Puis ce sentiment mitigé s’est amoindri pour laisser place à la sensation d’une lecture qui fut tout de même plaisante.
Car oui, bien que certains points du livre n’ont pas vraiment répondu à mes attentes, j’ai vraiment aimé l’ambiance pleine de mystère autour de ces tatouages japonais et de leurs symbolismes. Ainsi que pour son contexte car il fut écrit dans un Japon d’après-guerre meurtri et que sa société était en plein chamboulement.
Je vous invite donc vraiment à le découvrir. Et si vous êtes, comme moi, attiré par tout ce qui touche à la culture japonaise, c’est une très bonne occasion pour découvrir l’un de leurs plus grands auteurs de polars !