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[Critique] Hardwired To Self-Destruct : le long mais trash de Metallica

Publié le 18 novembre 2016 par Linfotoutcourt

Huit ans (!) après Death Magnetic, Metallica ressort l'artillerie lourde avec Hardwired... to self-destruct, dixième album plus inspiré que son prédécesseur mais toujours imparfait.

Exutoire. Mis à part quelques écarts liés à l'âge (troll inside), les quatre fous furieux de Metallica prouve qu'ils ont encore dans les pattes ! Faire du (presque) neuf avec du old-school, voilà le credo de James Hetfield et sa bande. L'album respire la nostalgie trashouille des débuts ( Spit out the Bone, Harwired, les deux morceaux les plus réussis de l'opus); on y retrouve également les lourdeurs à la Master of Puppets ( Confusion) ou Load ( Now That We're Dead, Dream no More). Le tout agrémenté d'une production plus honnête (merci Greg Fidelman) mais toujours un peu mollasse.

Casse-gueule. Le format toujours très bancal du double album fait malheureusement du tort à ce Hardwired...to self-destruct. Difficile en effet de tenir le rythme (80 minutes), surtout à 200 bpm ! Les morceaux regorgent d'idées, parfois biscornues où les riffs s'éparpillent et s'enchaînent à une cadence infernale, au point de laisser une impression globale de fatras. Si Hardwired...to self-destruct aurait certainement mérité d'être plus concis, on retiendra l'effort de Metallica pour retrouver les hautes sphères du rock-métal, le vrai.

Hardwired... to self-destruct de Metallica, sorti le 18 novembre 2016.

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