⭐ Petites infamies en cuisine, de Jessica Tom
Nombre de pages : 416 pagesÉditeur : HarperCollins Date de sortie : 9 novembre 2016 Collection : HarperCollins Langue : FrançaisASIN : B01IGLQ1L6ISBN-13 : 979-1033900290Prix Éditeur : 17,90 eurosDisponible sur Liseuse : Oui
Son résumé :
Une comédie de mœurs de la gastronomie new-yorkaise.
Foodista talentueuse, mais jeune et naïve, Tia Monroe s’installe à New York avec de grandes ambitions : côtoyer les stars du dining et devenir l’une d’elles. Mais du chef étoilé au critique gastronomique du New York Times, tout le monde la méprise et la manipule…
Roman d’apprentissage à la sauce aigre-douce, Petites Infamies en cuisine ne ménage ni son héroïne ni la galerie de figures à la mode du monde de la grande cuisine. Jessica Tom les épingle tous, depuis le critique qui a perdu le sens du goût et s’offre sans vergogne et à peu de frais le talent de l’héroïne pour écrire à sa place, jusqu’à l’ambitieux des fourneaux, prêt à la séduire pour atteindre plus vite la gloire.
Mon avis :
Il y’a quelques années, je regardais une émission américaine sur les grands restaurants new-yorkais. Je salivais devant les différents plats qui nous étaient présentés et regardais avec beaucoup de curiosité la gestion des cuisines lors de coups de feu. Mais ce que j’avais surtout retenu, c’était l’impact d’une critique culinaire sur un chef cuisinier : telle une épée de Damoclès, prête à vous juger durement à la moindre faute.
C’est avec ses souvenirs en tête que je me plonge dans la vie de Tia Monroe, l’héroïne de « Petites infamies en cuisine »
Tia est une jeune femme de 22 ans qui suit des études culinaires à New-York University. Des rêves plein la tête et ayant connu, pendant un temps, une renommée à travers quelques-uns de ses articles, elle ne lui reste plus qu’à atteindre son but ultime: Travailler auprès d’Helen Lansky. Mais le destin semble moqueur et Tia voit ses espérances se réduire à peau chagrin avec une affectation non attendue pour son stage. Doit-elle se résigner à repousser ses rêves à plus tard ou bien mettre toutes ses espérances entre les mains de ce singulier mais célèbre critique gastronomique, Michael Saltz ?
La trame du jeune protagoniste, plein d’espérance, qui se rend dans une grande ville pour réaliser ses rêves au risque de se brûler les ailes, n’est vraiment pas nouvelle. Et il faut l’avouer, j’ai tout de suite pensé au roman « Le diable s’habille en Prada ». Pourtant, Jessica Tom arrive à y apporter un nouveau souffle en nous plongeant à travers les nombreuses saveurs du monde culinaire de la « Grande Pomme ». Et la petite touche qui vous retiendra tout au long de ses pages, c’est le personnage principal, Tia.
Tia, étudiante prometteuse, rêve de briller aux côtés de grands noms de la cuisine et voire ses articles devenir une référence dans ce domaine. Mais elle se sent intimidée lorsqu’elle se compare aux autres jeunes femmes, de son entourage, si sûres d’elles et croquant la vie à pleines dents. Elle a tout de la jeune femme talentueuse qui manque encore de confiance en elle. Pourtant, suite à certains événements, elle révélera un orgueil exacerbé par son désir de reconnaissance et son pouvoir d’encenser ou de détruire la réputation d’un restaurant avec ces mots. De compassion à grincement de dents, je suis passée par plusieurs émotions avec Tia. Elle est le personnage-type qui arrive à nous exaspérer, tout en espérant qu’elle ouvrira les yeux avant d’atteindre le point de non-retour. Pleine de nuance, sans être bonne ou mauvaise, Tia est tout simplement humaine.
Les autres personnages ne sont pas sans reste, car l’auteure nous offre une grande diversité qui influencera plus ou moins Tia. J’ai trouvé d’ailleurs assez fin d’avoir quelques informations sur son entourage selon la relation entretenue avec l’héroïne. On constate ainsi le poids de ses choix sur sa vie quotidienne.
Quant au style, il est bien rythmé, accentué par de nombreuses descriptions de plats qui vous feront saliver d’envie (petit conseil : ne lisez pas ce roman le ventre vide).
Pour conclure, j’ai assez bien savouré cette comédie de mœurs assez acidulée de la grande gastronomie new-yorkaise. Il est d’ailleurs assez pertinent que la quête de reconnaissance de ces grands chefs de restaurant fasse écho à celle de Tia.
Mais, suite aux actes de la jeune femme, j’ai trouvé que l’auteure s’est montrée bien complaisante dans la dernière partie du roman. J’apprécie lorsqu’un personnage apprend de ses erreurs pour repartir sur des bases saines et en les prouvant par ses actes. Mais à ce moment, j’ai ressenti trop de facilité pour le dénouement de l’histoire à travers d’actions assez inattendues. Et c’est bien dommage, car bien ayant cerné le comportement de Tia, je finis sur un sentiment mi figue-mi raisin pour ce roman.
⭐ Petites infamies en cuisine, de Jessica Tom
Nombre de pages : 416 pagesÉditeur : HarperCollins Date de sortie : 9 novembre 2016 Collection : HarperCollins Langue : FrançaisASIN : B01IGLQ1L6ISBN-13 : 979-1033900290Prix Éditeur : 17,90 eurosDisponible sur Liseuse : Oui
Son résumé :
Une comédie de mœurs de la gastronomie new-yorkaise.
Foodista talentueuse, mais jeune et naïve, Tia Monroe s’installe à New York avec de grandes ambitions : côtoyer les stars du dining et devenir l’une d’elles. Mais du chef étoilé au critique gastronomique du New York Times, tout le monde la méprise et la manipule…
Roman d’apprentissage à la sauce aigre-douce, Petites Infamies en cuisine ne ménage ni son héroïne ni la galerie de figures à la mode du monde de la grande cuisine. Jessica Tom les épingle tous, depuis le critique qui a perdu le sens du goût et s’offre sans vergogne et à peu de frais le talent de l’héroïne pour écrire à sa place, jusqu’à l’ambitieux des fourneaux, prêt à la séduire pour atteindre plus vite la gloire.
Mon avis :
Il y’a quelques années, je regardais une émission américaine sur les grands restaurants new-yorkais. Je salivais devant les différents plats qui nous étaient présentés et regardais avec beaucoup de curiosité la gestion des cuisines lors de coups de feu. Mais ce que j’avais surtout retenu, c’était l’impact d’une critique culinaire sur un chef cuisinier : telle une épée de Damoclès, prête à vous juger durement à la moindre faute.
C’est avec ses souvenirs en tête que je me plonge dans la vie de Tia Monroe, l’héroïne de « Petites infamies en cuisine »
Tia est une jeune femme de 22 ans qui suit des études culinaires à New-York University. Des rêves plein la tête et ayant connu, pendant un temps, une renommée à travers quelques-uns de ses articles, elle ne lui reste plus qu’à atteindre son but ultime: Travailler auprès d’Helen Lansky. Mais le destin semble moqueur et Tia voit ses espérances se réduire à peau chagrin avec une affectation non attendue pour son stage. Doit-elle se résigner à repousser ses rêves à plus tard ou bien mettre toutes ses espérances entre les mains de ce singulier mais célèbre critique gastronomique, Michael Saltz ?
La trame du jeune protagoniste, plein d’espérance, qui se rend dans une grande ville pour réaliser ses rêves au risque de se brûler les ailes, n’est vraiment pas nouvelle. Et il faut l’avouer, j’ai tout de suite pensé au roman « Le diable s’habille en Prada ». Pourtant, Jessica Tom arrive à y apporter un nouveau souffle en nous plongeant à travers les nombreuses saveurs du monde culinaire de la « Grande Pomme ». Et la petite touche qui vous retiendra tout au long de ses pages, c’est le personnage principal, Tia.
Tia, étudiante prometteuse, rêve de briller aux côtés de grands noms de la cuisine et voire ses articles devenir une référence dans ce domaine. Mais elle se sent intimidée lorsqu’elle se compare aux autres jeunes femmes, de son entourage, si sûres d’elles et croquant la vie à pleines dents. Elle a tout de la jeune femme talentueuse qui manque encore de confiance en elle. Pourtant, suite à certains événements, elle révélera un orgueil exacerbé par son désir de reconnaissance et son pouvoir d’encenser ou de détruire la réputation d’un restaurant avec ces mots. De compassion à grincement de dents, je suis passée par plusieurs émotions avec Tia. Elle est le personnage-type qui arrive à nous exaspérer, tout en espérant qu’elle ouvrira les yeux avant d’atteindre le point de non-retour. Pleine de nuance, sans être bonne ou mauvaise, Tia est tout simplement humaine.
Les autres personnages ne sont pas sans reste, car l’auteure nous offre une grande diversité qui influencera plus ou moins Tia. J’ai trouvé d’ailleurs assez fin d’avoir quelques informations sur son entourage selon la relation entretenue avec l’héroïne. On constate ainsi le poids de ses choix sur sa vie quotidienne.
Quant au style, il est bien rythmé, accentué par de nombreuses descriptions de plats qui vous feront saliver d’envie (petit conseil : ne lisez pas ce roman le ventre vide).
Pour conclure, j’ai assez bien savouré cette comédie de mœurs assez acidulée de la grande gastronomie new-yorkaise. Il est d’ailleurs assez pertinent que la quête de reconnaissance de ces grands chefs de restaurant fasse écho à celle de Tia.
Mais, suite aux actes de la jeune femme, j’ai trouvé que l’auteure s’est montrée bien complaisante dans la dernière partie du roman. J’apprécie lorsqu’un personnage apprend de ses erreurs pour repartir sur des bases saines et en les prouvant par ses actes. Mais à ce moment, j’ai ressenti trop de facilité pour le dénouement de l’histoire à travers d’actions assez inattendues. Et c’est bien dommage, car bien ayant cerné le comportement de Tia, je finis sur un sentiment mi figue-mi raisin pour ce roman.