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Il neige sur Central Park de Nora Roberts

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Il neige sur Central Park de Nora Roberts

Il neige sur Central Park de Nora RobertsPagination : 608 pages
Editeur : Harper Collins
Date de sortie : 19 octobre 2016
Langue : Français
ISBN-13: 9791033900061
Prix Editeur : 19,90 €
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Il neige sur New York et ses lieux magiques. Central Park, Manhattan : tout l’enchantement de l’hiver est là !

La fantaisie, le caractère, l’humour… Les héroïnes de Nora Roberts possèdent toutes cette qualité propre aux personnages des œuvres de fiction réussies : on aimerait qu’elles franchissent la frontière de l’imaginaire et entrent dans la vraie vie, pour l’illuminer de leur charme.

Il n’y a jamais rien de mièvre chez Nora Roberts, qui excelle à rendre vibrantes et uniques des histoires d’amour intemporelles.

Mon Avis :

Cet énorme pavé est un recueil de trois romans ! Encore une fois la fabrication est soignée (il y a des pailleeeeeeeettes !), ce qui en fait un joli objet.

Si près de toi

Radley est un jeune garçon fan du commandant Zark, un héros de comics à mi-chemin entre Star Wars et Superman. Il vit seul avec Hester, sa mère, avec laquelle il vient de déménager dans un nouvel appartement.

À quelques étages de là, Mitchell. Éternel célibataire, accompagné de son chien Taz dont la principale occupation est de bâiller, il s’invite avec une pizza chez sa charmante voisine. Rapidement, il met Rad dans sa poche : Mitch n’est autre que l’auteur des fameuses aventures du commandant Zark !

Les trois personnages principaux arrivent vraiment à gagner le cœur du lecteur. Hester est une jeune femme sérieuse, préoccupée par son nouvel emploi, par le bonheur de son petit garçon, par son quotidien de mère célibataire. Méfiante (elle a été abandonnée par le père de Rad alors qu’il n’était qu’un nourrisson), elle a beaucoup de mal à accorder sa confiance. Mitch est l’archétype du créateur bordélique, un peu geek, un peu gamin et un peu rêveur. Quant à Rad, c’est un sensible qui a grandi un peu trop vite.

C’est une mignonne petite histoire, pas inoubliable pour être franche, mais qui nous fait passer un agréable moment de lecture.

Le secret de Kergallen

Sur un coup de tête, Serenity décide de quitter (temporairement) Washington pour la Bretagne, où se trouve sa grand-mère maternelle, Françoise de Kergallen, qu’elle n’a jamais connue et dont elle vient d’apprendre l’existence. Le père de la jeune femme, Jonathan, un peintre réputé, est décédé avec son épouse dans un accident d’avion. Orpheline, Serenity est donc émue de se découvrir une famille, même si elle appréhende la rencontre. Et Christophe de Kergallen, un lointain cousin par alliance, qui vient la chercher à la gare, n’est pas des plus affectueux…

(Petit aparté : je cherche encore le rapport entre cette histoire et New York, mais bon…)

Dans ce roman, on a des secrets de famille, des disputes, des regrets, plein de bons ingrédients en somme, mais une réalisation qui m’a un peu laissée de marbre. Il y a un côté un peu daté, on est replongé trente ans en arrière, l’auteur l’ayant écrit en 1982, mais on n’y trouve pas un parfum suranné qui aurait pu être tout à fait agréable. Il y a une véritable différence de générations entre le lecteur d’aujourd’hui et l’écriture d’hier, qui paraissait sans doute moderne dans les années 1980. C’est dommage car l’histoire en tant que telle n’est pas désagréable, même si les personnages sont un peu stéréotypés (sauf la grand-mère, qui gagne des points !).

Un envoûtant rendez-vous

Brooke est réalisatrice pour une agence de publicité. Pour la première fois, elle va devoir travailler avec un sportif pour une marque de vêtements, et pas n’importe lequel (a priori, parce qu’elle n’est pas du tout calée baseball) : Parks Jones. La star que tout le monde s’arrache, que les hommes adulent et les femmes idolâtrent. Sauf elle, puisqu’elle ne voit pas qui il est ! Qu’à cela ne tienne, sa chef l’entraîne voir un match de Parks. Et là…

Brooke est une jeune femme qu’on ne peut qu’apprécier. Un appétit d’ogre, une conduite automobile à faire pâlir les champions de rallye, la langue loin d’être dans la poche, elle a construit sa carrière avec détermination. Parks est tout aussi résolu et même présomptueux. Quand il veut quelque chose, il l’obtient. Et de temps en temps un peu trop facilement. On a l’impression qu’il se contente de sa belle gueule, et quand ça ne lui tombe pas tout cuit dans la bouche, il râle et décide de changer les règles du jeu. Brooke lui a caché quelque chose ? Qu’à cela ne tienne, il n’en fera qu’à sa tête. Il ne m’a pas véritablement plu, comme s’il était trop sûr de lui et de son charme.

Je dois reconnaître que toute la partie technique sur le baseball m’a laissée de marbre, incapable de savoir si c’était bien décrit et respectueux des règles. En revanche l’ambiance donne envie d’aller assister à un match !

En bref, ces trois histoires avaient de quoi être de très bonnes romances, mais entre le côté désuet de la seconde et le héros un peu imbuvable de la troisième, je suis restée sur ma faim.

Bon

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Il neige sur Central Park de Nora Roberts

Il neige sur Central Park de Nora RobertsPagination : 608 pages
Editeur : Harper Collins
Date de sortie : 19 octobre 2016
Langue : Français
ISBN-13: 9791033900061
Prix Editeur : 19,90 €
Disponible sur Liseuse : OUI

Son résumé :

Il neige sur New York et ses lieux magiques. Central Park, Manhattan : tout l’enchantement de l’hiver est là !

La fantaisie, le caractère, l’humour… Les héroïnes de Nora Roberts possèdent toutes cette qualité propre aux personnages des œuvres de fiction réussies : on aimerait qu’elles franchissent la frontière de l’imaginaire et entrent dans la vraie vie, pour l’illuminer de leur charme.

Il n’y a jamais rien de mièvre chez Nora Roberts, qui excelle à rendre vibrantes et uniques des histoires d’amour intemporelles.

Mon Avis :

Cet énorme pavé est un recueil de trois romans ! Encore une fois la fabrication est soignée (il y a des pailleeeeeeeettes !), ce qui en fait un joli objet.

Si près de toi

Radley est un jeune garçon fan du commandant Zark, un héros de comics à mi-chemin entre Star Wars et Superman. Il vit seul avec Hester, sa mère, avec laquelle il vient de déménager dans un nouvel appartement.

À quelques étages de là, Mitchell. Éternel célibataire, accompagné de son chien Taz dont la principale occupation est de bâiller, il s’invite avec une pizza chez sa charmante voisine. Rapidement, il met Rad dans sa poche : Mitch n’est autre que l’auteur des fameuses aventures du commandant Zark !

Les trois personnages principaux arrivent vraiment à gagner le cœur du lecteur. Hester est une jeune femme sérieuse, préoccupée par son nouvel emploi, par le bonheur de son petit garçon, par son quotidien de mère célibataire. Méfiante (elle a été abandonnée par le père de Rad alors qu’il n’était qu’un nourrisson), elle a beaucoup de mal à accorder sa confiance. Mitch est l’archétype du créateur bordélique, un peu geek, un peu gamin et un peu rêveur. Quant à Rad, c’est un sensible qui a grandi un peu trop vite.

C’est une mignonne petite histoire, pas inoubliable pour être franche, mais qui nous fait passer un agréable moment de lecture.

Le secret de Kergallen

Sur un coup de tête, Serenity décide de quitter (temporairement) Washington pour la Bretagne, où se trouve sa grand-mère maternelle, Françoise de Kergallen, qu’elle n’a jamais connue et dont elle vient d’apprendre l’existence. Le père de la jeune femme, Jonathan, un peintre réputé, est décédé avec son épouse dans un accident d’avion. Orpheline, Serenity est donc émue de se découvrir une famille, même si elle appréhende la rencontre. Et Christophe de Kergallen, un lointain cousin par alliance, qui vient la chercher à la gare, n’est pas des plus affectueux…

(Petit aparté : je cherche encore le rapport entre cette histoire et New York, mais bon…)

Dans ce roman, on a des secrets de famille, des disputes, des regrets, plein de bons ingrédients en somme, mais une réalisation qui m’a un peu laissée de marbre. Il y a un côté un peu daté, on est replongé trente ans en arrière, l’auteur l’ayant écrit en 1982, mais on n’y trouve pas un parfum suranné qui aurait pu être tout à fait agréable. Il y a une véritable différence de générations entre le lecteur d’aujourd’hui et l’écriture d’hier, qui paraissait sans doute moderne dans les années 1980. C’est dommage car l’histoire en tant que telle n’est pas désagréable, même si les personnages sont un peu stéréotypés (sauf la grand-mère, qui gagne des points !).

Un envoûtant rendez-vous

Brooke est réalisatrice pour une agence de publicité. Pour la première fois, elle va devoir travailler avec un sportif pour une marque de vêtements, et pas n’importe lequel (a priori, parce qu’elle n’est pas du tout calée baseball) : Parks Jones. La star que tout le monde s’arrache, que les hommes adulent et les femmes idolâtrent. Sauf elle, puisqu’elle ne voit pas qui il est ! Qu’à cela ne tienne, sa chef l’entraîne voir un match de Parks. Et là…

Brooke est une jeune femme qu’on ne peut qu’apprécier. Un appétit d’ogre, une conduite automobile à faire pâlir les champions de rallye, la langue loin d’être dans la poche, elle a construit sa carrière avec détermination. Parks est tout aussi résolu et même présomptueux. Quand il veut quelque chose, il l’obtient. Et de temps en temps un peu trop facilement. On a l’impression qu’il se contente de sa belle gueule, et quand ça ne lui tombe pas tout cuit dans la bouche, il râle et décide de changer les règles du jeu. Brooke lui a caché quelque chose ? Qu’à cela ne tienne, il n’en fera qu’à sa tête. Il ne m’a pas véritablement plu, comme s’il était trop sûr de lui et de son charme.

Je dois reconnaître que toute la partie technique sur le baseball m’a laissée de marbre, incapable de savoir si c’était bien décrit et respectueux des règles. En revanche l’ambiance donne envie d’aller assister à un match !

En bref, ces trois histoires avaient de quoi être de très bonnes romances, mais entre le côté désuet de la seconde et le héros un peu imbuvable de la troisième, je suis restée sur ma faim.


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